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L’ex-patron des Docks lance une série de montres Béjart
 
Le 25-11-2008

Cela fera une année, samedi, que le chorégraphe est décédé. Lors de la cérémonie commémorative prévue à Bâle, Jean-Marc Moffa et l’horloger Olivier Randin dévoileront leurs créations en son hommage.

Mikoto semble particulièrement affectueux en cette matinée d’automne. L’abyssin ronronne. Il se frotte aux jambes. Il se laisse tomber sur le tapis. «Il est toujours comme ça, mais il n’aime pas trop qu’on le prenne dans les bras», avertit Jean-Marc Moffa. Mikoto , il a comme un air de famille avec les deux chats que Maurice Béjart tient dans ses mains, sur la photo qui trône à la station Riponne-Béjart du M2. Et pour cause: il appartenait lui aussi au chorégraphe.

Jean-Marc Moffa, ex-patron des Docks entre octobre 2006 et décembre 2007, a recueilli l’animal à la mort de son maître. Avec son ami d’enfance Olivier Randin, horloger à Lausanne, il souhaitait rendre hommage au chorégraphe disparu. Samedi à Bâle, à l’occasion d’une cérémonie marquant le premier anniversaire de la mort de Maurice Béjart, ils dévoileront quatre montres haut de gamme ornées de la signature, voire du portrait, de Maurice Béjart. L’une de ses créations est baptisée… Mikoto.

Accord avec la Fondation

Olivier Randin et Jean-Marc Moffa n’ont jamais rencontré Maurice Béjart. «Nous avons toujours été passionnés par ses ballets. Nous connaissions bien quelques danseurs», confie Jean-Marc Moffa. Ce dernier souhaitait apporter sa pierre à l’édifice des hommages. Olivier Randin, ingénieur en microtechnique pendant treize ans auprès des plus grandes marques de montres suisses, voulait lancer sa propre ligne. D’où l’idée des montres, à la mémoire du chorégraphe. Il fallait encore obtenir l’accord de la Fondation Maurice Béjart, qui gère les droits d’auteur sur ses œuvres. Un marché a été conclu. Une partie des recettes lui est reversée.

Dans la gamme des montres Béjart, le modèle «Regard d’Or» tient le haut du boîtier: le visage du chorégraphe est gravé sur une feuille d’or, la couronne est sertie avec un morceau de la scène du Métropole à Lausanne, le bracelet est en alligator. Son prix: 12?800 francs. La «Mikoto» est plus abordable, avec son portrait de Béjart et son diamant serti dans la couronne: 6400 francs, tout de même. Les deux autres modèles, L’ombre ou la danse et Ballet Bleu reprennent, en fond de boîtier, une scène du ballet imaginé en 1970, Serait-ce la mort?

24Heures.ch - LAURENT ANTONOFF

 



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