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Du beau monde, des belles montres et des belles marques
 
Le 01-12-2008
de Business Montres & Joaillerie

C’est au Carrousel du Louvre (Paris) qu’il faut être ce week-end et c’est au salon Belles Montres que ça se passe.
En quelques instantanés, une atmosphère très spéciale, passionnée et décontractée, qui prouve que le rêve est intact.
Plus belle la vie !

••• On voit de tout dans les couloirs de Belles Montres, qui a pratiquement doublé sa surface d’exposition depuis l’année dernière, mais on y rencontre surtout du beau monde, tant du côté des décideurs français et suisses (venus tâter le pouls du marché) que des créateurs de jeunes marques françaises et suisses, dont plusieurs affrontaient pour la première fois l’épreuve d’une présentation publique de leurs montres.

••• Parmi les petits nouveaux dans notre cour de récréation : Marc Alfiéri, tout fier de son nouveau tourbillon chrono mono-poussoir GMT, Denis Giguet, qui n’en pouvait plus de faire sauter les heures digitales de sa Sequential One (Manufacture contemporaine du Temps), Jean-François Ruchonnet, tout content de présenter sa Cabestan, totalement fiabilisée par Eric Coudray, ou Karsten Frasdorf (Fabrication de montres normandes), qui faisait admirer le balancier géant de son superbe tourbillon Made in France (à quelques composants près). Plus inattendues : les montres en bronze patiné du graveur suisse Chéca...

••• Star très à l’aise de cette nouvelle génération horlogère : Max Büsser, qui n’a pas eu besoin d’argumenter sur l’approche rupturiste de son Horological Machine n° 3, pour la première fois en place dans une vitrine française. Il manquait à cette présentation de la HM 3 une pièce essentielle : l’écrin, une sorte de soucoupe volante en aluminium [dévoilée prochainement dans Business Montres papier] , dont le prototype vient tout juste de sortir. Impressionnant !

••• Toujours aussi ronchon, passionné et sublime dans l’expression d’un authentique génie créatif à la française, Bernard Richards (BRM), notre Astérix horloger, celui sans lequel le paysage horloger manquerait de sel, démontrait que son tourbillon 100 % Made in France (au spiral Nivarox près) méritait un examen approfondi du moindre détail technique de la motorisation. De même pour son mouvement automatique et pour quelques innovations glissées ici et là sur des modèles connus : de quoi mieux comprendre les nouveautés qu’il présentera à Bâle dans quelques mois.

••• A ne rater sous aucun prétexte chez BRM, les « bijoux masculins » [pas de sourires rigolards, s’il vous plaît] réalisés 100 % in-house, qui dessinent là aussi quelques perspectives sur le potentiel de la marque. C’est sans doute la première fois que les amateurs de montres auront envie de porter un « bijou manufacture » : demandez à Bernard Richards son bracelet et vous vous poserez des questions sur le tabou socio-culturel qui frappe encore d’opposition l’univers du bijou viril...

••• Grande vedette française, toujours aussi souriant, spirituel et rigoureux dans son approche de la haute horlogerie, Alain Silberstein, notre « trésor vivant » tricolore, plus moustachu et inventif que jamais, surpris en pleine rigolade créative avec Philippe Dufour, notre autre « trésor vivant », helvétique celui-là. Le jour où ces deux-là feront un bébé, je m’inscris tout de suite sur la liste d’attente. Ce n’est pas pour tout de suite, mais...

••• Excellente surprise aussi, les « grandes marques » qui avaient boudé la première édition et qui étaient présentes cette année : Audemars Piguet, Hermès, Jaquet Droz, Jaeger-LeCoultre et quelques autres. En 2007, Business Montres avait pointé du doigt ces absences « à la limite de la faute professionnelle » : l’expression avait choqué quelques âmes sensibles, mais le message a été bien reçu, apparemment, avec le souci de participer à ce qui s’impose encore plus nettement, cette année, comme le plus grand salon européen grand public pour les montres de prestige. Salon où les absents ont désormais définitivement et absolument tort, qu’il s’agisse d’Omega, de Zenith, de Franck Muller (marque et groupe) ou même tout simplement de Rolex...

••• Croisés dans les allées : quelques [trop rares] journalistes suisses, assez épatés par ce que des Français ont réussi à organiser au nez et à la barbe des mandarins helvétiques. Venus de Genève, Pierre Jacques et Brice Lechevalier présentaient notamment leur nouveau GMT XXL en version Paris-Monaco 100 % française, soit une première dans l’histoire de GMT et un vraie découverte pour les amateurs français, plutôt séduits par un format XXL unique dans l’univers magazine horloger. Jean-Philippe Arm (Watch Around), présent à la librairie, a pu vérifier la cote d’amour de son titre auprès des aficionados français.

••• Point positif pour Belles Montres : la mobilisation des médias audiovisuels.Des télévisions plus présentes que l'année dernière et BFM-Goûts de luxe pour présenter les raretés découvertes dans les vitrines du salon.

••• Surprise pour les initiés : la présence dans les couloirs de Zen, le personnage le plus mystérieux de la planète horlogère, celui dont personne ne connaît le visage, mais dont le forum (Forumamontres) agace, réjouit et excite quotidiennement le microcosme. Zen existe, je l’ai rencontré ! Quoique, à bien y réfléchir, c’était peut-être un leurre ou un avatar anthropomorphe : allez savoir avec ces influenceurs de l’ombre blogosphérique...

••• Le meilleur pour la fin : de quoi n'a-t-on pas parlé au cours de cette première journée de Belles Montres ? De la crise ! On se serait cru en 2007 et c'était assez rafraîchissant.
Même passion, mêmes émotions, mêmes vibrations positives dans l'air, sans doute parce qu'une communauté d'amateurs et de professionnels se retrouvaient et acceptaient de renouveler, pour une année encore, le pacte d'affection et de confiance qui les lie, au-delà des aléas de l'économie et des crises planétaires.
C'est l'expression de ce pacte qui crée la singularité de Belles Montres. C'est sur le socle de ce contrat de confiance que devra se refonder toute la nouvelle horlogerie des années dix.


 



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