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••• Ikepod présentera cette semaine à Miami sa nouvelle montre Solaris, dessinée par Marc Newson : au cœur du grand circuit de art basel Miami, les collectionneurs d’art contemporain ne pourront pas manquer l’Ikedome conçu par Marc Newson, face à l’hôtel Raleign. Cette Solaris révolutionnaire [par son concept graphique, l’appel à la céramique, son bracelet révolutionnaire et son positionnement prix] a été annoncée en avant-première dans Business Montres (lien ci-dessous)...
••• Une nouvelle version S 3 du Bichrono conçu par Pierre Koukjian pour deLaCour : design plus incisif et lecture plus évidente pour cette pièce devenue une des icônes de la nouvelle génération horlogère (ci-dessus). Sans communication tapageuse, le parcours de la marque s'inscrit dans une certaine pérennité, comme en témoigne l'ouverture récente de quelques boutiques exclusives à son nom...
••• Une nouvelle arrivée sur la « liste fatale » de Business Montres (1) : Frank Müller, qui présidait depuis six ans aux destinées de Glashüttte Original, quitte son fauteuil saxon et quitte le Swatch Group, auquel la marque allemande appartient. Pas de commentaires du sympathique Dr Muller, qui était probablement trop « tendre » et pas assez « politique » pour une marque dont l’éloignement de Bienne n’a jamais favorisé l’épanouissement face au concurrent A. Lange & Söhne (Richemont). Le Dr Muller, que Günther Blümlein avait formé pour diriger le développement international de A. Lange & Söhne, devrait tout de même rester dans l’horlogerie. On sait que la région de Dresde est désormais la référence pour la haute horlogerie allemande...
••• La direction de la manufacture Glashütte Original devrait revenir à Thomas Meier : de nationalité allemande, cet ancien responsable d’ETA passé chez Frédéric Piguet est ingénieur de formation. Il est membre de la direction élargie du Swatch Group. Sa nomination dessine une perspective plus « industrielle » pour Glashütte Original, dont le point faible semblait pourtant le marketing...
••• L’arrivée à la direction des ressources humaines de Chopard de l’ex-DRH du groupe Edipresse inquiète le personnel des établissements du groupe : Blaise Oberson est l’homme qui avait – non sans maladresses – géré le dernier plan social chez Edipresse. Un signe avant-coureur, alors que la direction de Chopard ne semble toujours se remettre du départ de François Tissot, son ex-directeur général ?
••• LVMH s’offre une nouvelle vitrine place Vendôme : le groupe vient d’installer De Beers et ses diamants à la place de la boutique Alexandre Reza, à l’angle Vendôme-rue de la Paix (face à Boucheron). La célèbre place devient le champ clos des plus belles de marques d’horlogerie et de joaillerie. Le sort de la boutique du 9, place Vendôme (face à la nouvelle boutique Rolex) n’est toujours pas fixé...
••• La renaissance de Leroy, c’est pour l’année prochaine : la marque jumelle de Perrelet (toutes deux propriété de Miguel Rodriguez, Festina Group) reporte à 2010 son relancement officiel. Ce qui va laisser un an à l’équipe porteuse du projet pour affiner ses concepts et son approche du marché. A condition qu’un tsunami horloger ne dévaste pas le paysage actuel jusqu’à en bouleverser les fondamentaux...
••• Il faut souligner la grande générosité sociale de Cartier, à La Chaux-de-Fonds : la Fête de Noël, dont on annonçait la suppression, est finalement maintenue, mais, par mesure d’économie, les intérimaires embauchés ces dernières années en seront exclus, leur contrat n’étant pas renouvelé au printemps prochain. L’affaire envenime toute la vie de la fabrique, le personnel menaçant de boycotter la fête « officielle » au profit d’une « fête sauvage alternative ». Le conflit est suivi de près par toute la vallée, dont les entreprises – déjà assez gravement touchées par la crise (chômage technique, plans de licenciements) – n’ont pas vraiment les moyens d’affronter une grogne sociale qui ferait tâche d’huile...
••• Demain, dans Business Montres, tout ce qu’il faut savoir sur le salon Belles Montres : qui avait le meilleur espace et qui a vraiment eu tout faux pendant ces trois jours ? Quelles ont été les vrais coups de cœur du grand public et quelles ont été les vraies déceptions ? Pourquoi les absents de ce salon ont-ils plus que jamais tort ? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré pour la prochaine édition et ce qu’il ne faut surtout pas changer ?
(1) Inaugurée par Olivier Müller (ex-Villemont), d’où son surnom médiatique de « Liste de Müller », cette liste recense les « sorties de crise » : tous les patrons horlogers qui ne vivront pas dans leur fauteuil les prochains salons horlogers [voir nos informations précédentes sur les « sièges éjectables »]. La « liste de Müller » [surnom d’autant plus justifié qu’elle compte déjà deux Müller !] porte pour l’instant six noms confirmés – plus deux non officiels, toujours en négociation avant confirmation...
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