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Les pages de l’histoire horlogère dont il faudra se souvenir en 2009
 
Le 07-01-2009
de Business Montres & Joaillerie

Un coup d’œil dans le rétroviseur :
un « devoir de mémoire » horloger, beaucoup de fierté pour le travail de nos grands anciens et quelques repères historiques, toujours utiles dans une année de tempêtes (avec nos remerciements
à Marco Richon, conservateur du musée Omega, sans lequel nous perdrions cette mémoire).

••• CÔTÉ HISTOIRE OFFICIELLE : il y a tout juste 100 ans, le Français Louis Blériot traversait la Manche sur son monoplan Type XI (29 juillet). L’Américain Robert Edwin Peary atteignait le pôle Nord, du moins officiellement, parce qu’on considère aujourd’hui qu’il avait dû se tromper de quelques dizaines de kilomètres. La comète de Halley se rapprochait de la Terre au point d’y engendrer des paniques collectives.
Actualité oblige, on se souviendra aussi des 80 ans de la grande « crise de 1929 », déclenchée le 24 octobre par un krach boursier à Wall Street. L’industrie horlogère suisse comptait alors 2 386 entreprises florissantes, qui occupaient 55 700 ouvriers à la fabrication de 21,8 millions de montres, un quart des 20 millions de montres exportées partant aux Etats-Unis. Ces exportations vont s’effondrer, avec une chute de 72 % au cours des années suivantes et l’industrie ne s’en remettra pas avant la fin de la Seconde Guerre mondiale…
Le 1er octobre 1969, il y a 40 ans, c’était, au-dessus de Toulouse, le vol d'essai du Concorde, premier supersonique à vocation commerciale et non militaire.
Bien sûr, on fêtera les 80 ans de la parution de la première aventure de Tintin et Milou, signée Hergé : Swatch s’y est déjà risqué, mais quelle belle édition commémorative en perspective pour la marque de luxe qui osera [entre nous, ce serait au moins aussi amusant et décalé que les Mickey de Gérald Genta] !


••• CÔTÉ HISTOIRE DE L’HORLOGERIE : on peut (doit) aussi commémorer cette année…

• Les 1 200 ans (809) de l’arrivée en Europe d’un fabuleuse horloge hydro-mécanique offerte à l’empereur Charlemagne par le fameux calife Haroun el-Rachid, qui régnait à Bagdad. Les « horlogers » arabes de l’époque avaient repris les traditions et les techniques des « mécaniciens » horlogers de l’Antiquité grecque.

•• Les 500 ans (1509) de l’apparition des premiers montres mécaniques en Europe. Ces « montres de poche », qui ne sont encore que des horlogers portables qu’on accroche à sa ceinture ou autour de son cou. Certains exemplaires de ces « montres » auraient été fabriqués en Italie dès 1470, mais c’est à partir de Blois (France) et d’Augsbourg et Nuremberg (Allemagne) que cette révolution horlogère se répand dans toute l’Europe et devient une activité industrielle et commerciale de premier plan. C’est l’invention du ressort – en remplacement des poids – qui a permis cette miniaturisation des horloges portatives, dont le plus célèbre fabricant est alors l’Allemand Peter Henlein (1480-1542).

• Les 250 ans (1759) de la publication de L’Art de conduire les pendules, du célèbre horloger Ferdinand Berthoud, constructeur des premiers régulateurs de haute précision (séparation des axes pour les heures, les minutes et les secondes), dont les principes mécaniques seront optimisés dans les premières chronomètres de marine.

• Les 200 ans (années 1805-1810) des premiers vraies montres-bracelets pour lesquelles nous sommes bien documentés : il s’agit de bracelets féminins ornés par les meilleurs joailliers européens de montres, dont le décor émaillé peut s’assortir aux robes d’apparat de ces dames.

• Les 150 ans (1859) de la parution d’un ouvrage décisif dans l’histoire de la précision horlogère : Mémoire sur le spiral réglant des chronomètres et des montres, où le Français Edouard Philipps (1821-1899) étudie la courbe terminale des spiraux.

• Les 150 ans (1859) de l’entrée en service de Big Ben, la plus célèbre des horloges monumentales européennes, commencée sept ans plus tôt par l’horloger Edward J. Dent, dont la maison éponyme existe toujours. La sonnerie en la-sol-fa-do de Big Ben est connue dans le monde entier sous le nom de Westminster (palais londonien où s’élève la tour qui porte les cloches de Big Ben) et elle a souvent été reproduite sur des montres à sonnerie.

• Les 110 ans (1899) de l’installation de Louis Cartier, petit-fils du fondateur Louis-François Cartier, dans sa boutique de la rue de la Paix, où il se rend célèbre par son style « Guirlande ».

• Les 110 ans (1899) des premières productions en série de montres-bracelets chez Omega, qui en vendra de grandes quantités aux officiers britanniques engagés dans la guerre des Boers (1899-1902) où elles s’imposeront comme un « instrument » militaire indispensable.

• Les 100 ans (1909) de la naissance d’Universo (La Chaux-de-Fonds) à la suite du regroupement de vingt-cinq fabricants d’aiguilles.

• Les 100 ans (1909) de l’invention de la boucle déployante par Cartier.

• Les 100 ans (1909) des premiers montres de bord (Omega, Minerva, Heuer) installées sur des automobiles.

• Les 90 ans (1909) de la mise en service – retardée pour cause de Grande Guerre – du Bureau international de l’heure (BIH, né en 1911), dont le siège se trouve toujours à l’Observatoire de Paris et qui est chargé de gérer l’heure UTC.

• Les 90 ans (1909) de la naissance du Bauhaus, école artistique de Weimar (Allemagne) dont les principes – la fonction crée la forme – auront une influence décisive sur l’esthétique horlogère.

• Les 90 ans (1909) de la fondation de la marque Milus, aujourd’hui entre les mains du milliardaire chinois Cheng Yu-tung (empire commercial Chow Tai Fook).

• Les 90 ans (1909) de la création à Renan, par Louis Affolter, d’une fabrique de pignons et de pivotages qui porte toujours son nom.

• Les 80 ans (1929) du lancement de la montre Weems Navigation par Longines. Synchronisée à la seconde près par un signal horaire, elle est munie d’un cadran central et d’une lunette tournante qui permettent de calculer des positions aéronautiques. Cette montre sera notamment utilisée par l’amiral Byrd lors de son expédition vers le pôle sud. Elle tire son nom de l’officier Philip van Horn Weems, professeur de l’Académie navale américaine d’Annapolis.

• Les 80 ans (1929) de la création par Jaeger-LeCoultre du calibre 101, plus petit mouvement mécanique du monde (2 lignes, 0,9 gramme, 98 composants dans un volume de 0,2 centimètre carré) doté malgré tout d’une réserve de marche de 33 heures. Ce mouvement équipera la montre-bracelet portée par la reine Elizabeth d’Angleterre, pour son couronnement (1953).

• Les 80 ans (1929) de la première utilisation d’une glace saphir sur une montre Duoplan de Jaeger-LeCoultre (la marque Saphir sera déposée par Alfred Dalloz en 1931).

• Les 80 ans (1929) de l’invention par Wyler d’un balancier anti-chocs Incaflex, dont les bras à ressorts font office de pare-chocs.

• Les 75 ans (1934) de la première montre Mido Multifort, première montre-bracelet à la fois automatique, anti-chocs, antimagnétique et réellement étanche grâce à un « bouchon » en… liège placé autour de la couronne et résistant à l’eau même quand la couronne est tirée.

• Les 75 ans (1934) de la parution de Technique et civilisation, le livre où le philosophe américain Lewis Mumford explique que le machine-clé de la révolution industrielle n’est pas la machine à vapeur, mais… l’horloge !

• Les 75 ans (1934) de la preuve de l’ultra-précision atteinte par les horloges à quartz, grâce auxquelles différents scientifiques établissent que la rotation de la Terre sur son axe n’est pas uniforme et qu’elle peut varier de un à deux millièmes de seconde par an. Du fait des marées et des mouvements internes du noyau terrestre, le jour solaire se rallonge ainsi de 2 millisecondes par siècle, ce qui permet de penser que, du temps des dinosaures, les journées n’avaient que 20 heures. Sceptiques devant cette remise en cause de l’étalon Terre, les astronomes n’admettront ces calculs qu’en 1951…

• Les 70 ans (1939) de la création de la Portugaise par IWC, montre de grand diamètre réalisée sur commande pour deux armateurs portugais.

• Les 70 ans (1939) de la livraison à la Royal Air Force britannique de montres d’aviateurs qui vont fixer les codes de la montre sportive pour plusieurs générations. De son côté, le Reich débauche massivement pour ses propres entreprises horlogères la main-d’œuvre suisse : royalement payés, 500 horlogers suisses iront ainsi travailler à Pforzheim et à Schamberg, où ils seront dispensés de salut hitlérien !

• Les 70 ans (1939) de l’entrée dans la Seconde Guerre mondiale (1er septembre), qui va geler toutes les relations commerciales et entraver gravement les activités de l’horlogerie suisse, qui va se concentrer sur les livraisons aux pays belligérants (pays de l’Alliance ou pays de l’Axe, chacun tolérant des flux dont il tirait finalement profit) et sur un reconquête de son marché intérieur (notamment par le lancement d’une mode des montres offertes pour la réussite aux examens de fin des études et l’entrée dans la vie active).

• Les 60 ans (1949) du lancement des premières Timex par US Time, montres non réparables et jetables, quoique très robustes pour leur prix accessible, qui seront diffusées hors des réseaux horlogers traditionnels (en particulier dans les drugstores).

• Les 60 ans (1949) de la création par Heuer de la Solunar, première montre capable d’indiquer les marées en relation avec les mouvements d la lune. Cette montre était également très précieuse aux amateurs de champignons, dont la pousse est liée aux phases de la lune (c’était d’ailleurs dans ce but que le père de Jack Heuer avait contacté des astrophysiciens pour son projet de montre). Elle sera diffusée aux Etats-Unis sous le nom de Seafarer et en Europe sous le nom de Maréographe.

• Les 60 ans (1949) de la première montre-bracelet créée par Van Cleef & Arpels, la P.A. 49, aux initiales de Pierre Arpels (1919-1980, fils du fondateur de l’entreprise.

• Les 60 ans (1949) de l’installation à l'Observatoire de Neuchâtel des premières horloges à quartz suisses (Os¬cil¬lo¬quartz).

• Les 60 ans (1949) de la production des première piles pour montres-bracelets électriques.

• Les 50 ans (1959) du dépôt d'une demande de brevet pour un circuit intégré sur silicium par l'Américain J.S. Kilby : « Après l'oscillateur à quartz de 1920 et le transistor de 1947 amélioré en 1951, c'est la troisième invention majeure qui ouvre l'ère de la miniaturisation du garde-temps à quartz et, plus généralement, de la mi¬croélectronique », note Marco Richon, le conservateur du musée Omega. C’est aussi en 1959 que Patek Philippe construit, après huit ans d’efforts, une pendulette « complètement électronique », avec un résonateur à quartz qui annonce les futures montres électroniques

• Les 50 ans (1959) du lancement de la Glycine Vaccum, première montre dont le mouvement est protégé par un vide d’air qui en garantit l’étanchéité en comprimant la glace sur un joint plat.

• Les 50 ans (1959) du mouvement automatique extra-plat 12P de Piaget, avec micro-rotor excentré en or.

• Les 50 ans (1959) de la mise au point par L. Leroy d’un chronomètre antimagnétique en béryllium, dépourvu de la moindre pièce d’acier, ce qui permet d’utiliser pour les grandes explorations polaires arctiques et antarctiques des années soixante et soixante-dix.

• Les 50 ans (1959) de la présentation par le Cétéhor de Besançon d’un chronocomparateur qui affiche directement les heures, les minutes et les secondes sous forme numérique.

• Les 50 ans (1959) du lancement de la première montre automatique soviétique sous le nom de Rodina (« patrie », en russe), par l’Usine n° 1 de Moscou (ex-usine Kirov).

• Les 50 ans (1959) de l’inauguration du Musée d'horlogerie du Château des Monts, au Locle.

• Les 40 ans (1969) du lancement, par Seiko, d’une montre-bracelet à quartz, l’Astron calibre 35 SQ, première montre à quartz de l’histoire.

• Les 40 ans (1969) de la présentation par Longines de la montre « cybernétique » à quartz, baptisée Ultra-Quartz, dont l’architecture dépourvue de circuit intégré permet une production à très bon marché.

• Les 40 ans (1969) de la création de la première montre-bracelet à quartz, baptisée Solid State (parce que ne comportant aucune pièce en mouvement). Elle est dotée d’un affichage « digital » (optoélectronique) de l’heure grâce à des diodes éectroluminescents (LED). Cette montre est le fruit d’un développement conjoint de la marque américaine Hamilton et d’Electro Data Inc (Dallas, Etats-Unis). Elle sera surnommée « Kubrick Clock », puisqu’elle est la miniaturisation de la montre créée en 1968 pour le film 2001-L’Odyssée de l’Espace, mais elle ne sera commercialisée, sous le nom de Pulsar, qu’en 1972. La vraie révolution n’est cependant pas dans l’affichage séquentiel (écran-chiffres), mais dans les composants, qui échappent à peu près totalement à l’industrie horlogère pour puiser dans la production de l’industrie micro-électronique…

• Les 40 ans (1969) de la mise au point de la première montre à basse consommation et longue durée de vie de la pile, grâce à la création d’un nouveau circuit imprimé qui assure à la Suisse une confortable avance industrielle en matière de montres électroniques.

• Les 40 ans (1969) du premier pas sur la Lune d’un homme qui porte une Omega Speedmaster au poignet (Neil Armstrong, 21 juillet) : la légende de la Moon Watch s’ouvre.

• Les 40 ans (1969) du lancement du premier chronographe-bracelet automatique. Avec, d’une part, chez Zenith, le fameux El Primero à 36 000 A/h, et, d’autre part, chez Breitling, Büren et Heuer, le premier calibre Chronomatic à micro-rotor (Cal. 11) développé par Dubois Dépraz.

• Les 40 ans (1969) de la fondation de la maison horlogère Gérald Genta, par l’horloger-designer éponyme.

• Les 30 ans (1979) de la présentation de la montre ultra-plate Delirium I (1,98 mm d’épaisseur), qui sera commercialisée par Eterna, Longines et Concord.

• Les 30 ans (1979) de la création de la montre Kallista par Vacheron Constantin (c’était alors la montre de joaillerie la plus chère du monde, avec ses 130 carats de diamants).

• Les 30 ans (1979) du lancement de la montre Polo par Piaget, qui l’équipe de son calibre ultra-plat 7P (quartz).

• Les 30 ans (1979) du rachat de Breitling par Ernest Schneider, Willy Breitling ayant choisi de passer la main. Rachat partiel, puisque les droits sur certains certains modèles (en particulier la Navitimer) seront vendus parallèlement à des horlogers comme Sinn…

• Les 30 ans (1979) de la création, à Singapour, par Henry et Jannie Tay, de The Hour Glass, chaine de boutiques spécialisée dans les montres de luxe.

• Les 25 ans (1984) de la Swatch dessinée par Kiki Picasso : 140 exemplaires seront produits, tous différents, et la montre sera longtemps un des stars des enchères de l’époque.

• Les 25 ans (1984) de la création par IWC du chronographe-calendrier perpétuel à phases de lune et répétition minutes Da Vinci, première grande complication au monde (659 composants) affichant les siècles et les millénaires complets, avec programmation mécanique sur cinq siècles, soit jusqu'en 2499.

• Les 25 ans (1984) du lancement par Blancpain du plus petit mouvement calendrier dame indiquant les phases de la lune, le jour, le mois et la date.

• Les 25 ans (1984) de la relance par Zenith du chronographe automatique El Primero, oublié depuis une dizaine d'années.

• Les 25 ans (1984) de la relance par Breitling de la fabrication du chronographe mécanique Chronomat, développé en collaboration avec les pilotes de la patrouille acrobatique italienne Frecce Tricolori. On peut dater de cette année 1984 le renouveau de la montre mécanique, après une décennie de domination absolue des montres électroniques.

• Les 25 ans (1984) de la fondation du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM, Neuchâtel), en partenariat avec l'Institut de microtechnique de l'Université de Neuchâtel et l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

• Les 25 ans (1984) de la sortie de la millionième Swatch en janvier, avec la création d'une montre-bracelet Swatch géante (162 m de long, 20 m de diamètre, 13 tonnes).

• Les 25 ans (1984) de la Seiko Data 2000, reconnaissable à son mini-clavier de saisie.

• Les 25 ans (1984) de la Casio Databank Telemoto 10, capable de mémoriser dix numéros de téléphone

• Les 25 ans (1984) de la montre sportive Triathlon, lancée par Timex, qui sponsorise le fameux triathlon Ironman d'Hawaï.

• Les 25 ans (1984) de la fondation de l'AHCI (Académie horlogère des créateurs indépendants) par l'Italien Vincent Calabrese et le Danois Svend Andersen.

• Les 25 ans (1984) du rachat de la marque chaux-de-fonnière Festina par l'Espagnol Miguel Rodriguez, également propriétaire depuis 1979 de la marque Lotus, qui va fonder le groupe Lotus-Festina.

• Les 25 ans (1984) de la création par Alain-Dominique Perrin de la Fondation Cartier pour l'art contemporain.

• Les 20 ans (1989) de la mise au point de la montre Mega 1 de Junghans, première « montre atomique », capable de recevoir, grâce à l’antenne intégrée dans son bracelet, les signaux émis par l'Institut fédéral allemand de physique de Brunswick.

• Les 20 ans (1989) de la création par Patek Philippe, qui fête alors son 150e anniversaire, de la montre de poche la plus compliquée du monde, le Calibre 89, construit par Jean-Pierre Musy : 89 fonctions, dont 33 complications (heures, minutes et secondes du temps sidéral, second fuseau horaire, heures de lever et de coucher du soleil, équation du temps, régulateur à tourbillon, calendrier perpétuel, correction séculaire de l'année bissextile, date du mois, siècle, décade, année, jour de la semaine, mois de l'année, cycle de quatre ans des années bissextiles, aiguille du soleil, saisons, équinoxes, solstices et signes du zodiaque, carte du ciel, âge et phases de la lune, date de Pâques, chronographe, rattrapante, totalisateur 30 minutes, totalisateur 12 heures, grande sonnerie avec carillon, petite sonnerie avec carillon, répétition minutes, réveil, indication de réserve de marche du train principal, indication d'armage du train de sonnerie, blocage de sécurité du train de sonnerie en fin de course, double barillet avec remontage différentiel, dispositif de mise à l'heure et de remontage à quatre positions, indication de la position de la couronne), 1728 pièces constitutives, deux cadrans principaux, 24 aiguilles et huit disques indicateurs, 88,2 mm de dia¬mètre, 41 mm d'épaisseur, 1100 grammes. Cette montre a été réalisée à quatre exemplaires : un en or jaune, un en or gris, un en or rose et un en platine. La version or jaune sera vendue aux enchères par Antiquorum le 9 avril à Genève (4,5 millions de francs suisses).

• Les 20 ans (1989) du lancement par Blancpain du chronographe le plus plat du monde et du premier chronographe rattrapante automatique du monde.

• Les 20 ans (1989) du lancement de la marque zurichoise Ventura, dont le premier modèle est la montre minimaliste Watch à affichage digital LCD, dessinée par Flemming Bo Hansen.

• Les 20 ans (1989) du lancement à Paris de la Revue des Montres, qui sera reprise en 1999, avec son rédacteur en chef Stephan Ciejka, par les éditions Jalou.

• Les 20 ans (1989) de la fondation de la manufacture Daniel Roth, au Sentier.

• Les 20 ans (1989) de la création, à La Chaux-de-Fonds, par le Lyonnais Christophe Claret d'une manufacture spécialisée dans les complications horlogères.

• Les 20 ans (1989) de la création par Harry Winston, roi américain du diamant, et par son fils Ronald, du département horloger The Ultimate Timepiece.

On va s'arrêter là pour cette année...

BUSINESS MONTRES & JOAILLERIE

••• Encore une fois merci à Marco Richon, qui nous doit un vrai livre sur la chronologie panoptique de toute l’histoire horlogère, projet déjà esquissé dans sa première édition d’Omega Saga.

Et total respect pour tous ceux qui nous ont précédé pour écrire ces grandes pages de l’industrie de la montre et de la précision : sans eux, nous n’aimerions pas les montres comme nous les aimons. C'est toujours émouvant de croiser, dans un tel voyage à travers le temps, des noms qui nous sont familiers, de voir réapparaître des références oubliées et de revivre la naissance de futures étoiles de notre firmament horloger...

 



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