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Il s’en passe des choses sur le front horloger et on en raconte de belles dans les vallées : des nouvelles
approches de la montre et du temps qui passe, des initiatives parfois audacieuses, des tendances lourdes et d’autres plus subtiles.
On ne s’ennuie jamais au pays des montres…

••• MONTRES EN SOLDE : la chasse aux montres soldées est bien lancée en France, avec des détaillants qui jouent le jeu et des amateurs qui se sont plaisir avec les marques qu’ils aiment. Depuis quelques jours, à Paris, Lyon, Cannes, Strasbourg, c’est la grande braderie : Rolex à - 20 %, Omega et IWC à - 30 %, TAG Heuer à – 40 % rue Royale ou aux Champs-Elysées, les dernières Zenith ou les Baume & Mercier de la saison à – 50 % [pour l’instant, c’est le record, mais on trouve facilement du – 60 %, voire – 70 % aux Etats-Unis]. Ceci pour ne rien dire des autres marques, soldées sur les sites spécialisés, en particulier les marques de mode. Comme les amateurs s’échangent désormais les bons tuyaux sur Internet (suivre à ce cet égard les dizaines de pages sur Forumamontres) et comme les détaillants eux-mêmes l’affichent en vitrine, impossible de cacher la tendance pour les montres courantes ! Pour les modèles sertis et les montres de complications signées de grandes marques, la démarque est souvent encore plus accentuée.

••• Rien ne va plus et les jeux sont faits : plus aucune marque ne tient ses réseaux, pas même Rolex qui voit des Oyster Professional bradées et même des Daytona acier à – 10 % du prix catalogue avec un paiement cash, alors qu’elles se négociaient à + 80 % du tarif officiel voici quelques mois… Manifestement, le référentiel prix habituel de l’horlogerie a explosé. Les tarifs officils osnt allèrement piétinés et les amateurs eux-mêmes s’en amusent, en se promettant de faire encore mieux au cours de l’année qui vient.

••• JENNIFER, QUELLE HEURE EST-IL ? Pour ceux qui auraient manqué la couverture de GQ (Etats-Unis) sur Jennifer Aniston, vêtue d’une simple cravate mais sans montre au poignet, ne pas manquer la même en chemise et slip de garçon Calvin Klein, montre au poignet (ci-dessus). Pour les détails de la montre, il suffit de zoomer sur le poignet…

••• J’ai bien dit sur le poignet !

••• NOUVELLE MARQUE 2009 : c’était promis, plein de nouvelles marques pour cette rentrée. On commence par des créateurs germano-suisses basés à Saint-Imier mais localisés à Berlin : plus allemande que nature, l’équipe de Zeitwinkel fait néanmoins réaliser ses montres et ses mouvements « manufacture » à La Chaux-de-Fonds par un atelier horloger réputé. Zeitwinkel (« angle horaire ») se propose de creuser le sillon du style A. Lange & Söhne, mais avec l’argument d’un prix plus accessible.

••• Rien ne doit être présenté avant Bâle, mais comme c’est déjà vu et que je n’aime pas les gros mystères, et en plus que c’est très inspiré de ce qui se fait à Glashütte, ça ne mérite pas vraiment une image…

••• LÀ, ÇA TIENT DE LA DÉSINFORMATION ! Entendre parler de 2008 comme d’une « année record » pour l’industrie horlogère, en se contentant d’évoquer une « teinte d’attentisme » pour la fin de l’année, c’est pour le moins pratiquer à l’extrême l’art de la litote. Apparemment, l’excellent Christophe Roulet s’y surpasse dans le Magazine de la Haute horlogerie (FHH). Là où ça tourne franchement à la désinformation, c’est quand il évoque, dans le même éditorial, les résultats des enchères d’autome, « étonnamment bons » – alors que chacun sait que les prix moyens se sont effondrés d’environ 30 %, à l’exception de quelques pièces atypiques (quelques Patek Philippe en vintage ou Grebel-Forsey en contemporain). Il est vrai que le choix de la paire de montres chinoises pour prouver que « l’horlogerie a la cote aux enchères » fera hurler de rire les connaisseurs [voir, à ce sujet, les doutes émis par les professionnels et relayés par Business Montres, le 19 novembre dernier, puisqu’il est probable que le « record » établi sous le marteau était une enchère… médiatique !] On touche à l’art de la désinformation quand on évoque, quelques lignes plus loin, le fait que « les grandes marques reportent leurs forces sur des marchés encore porteurs comme en Asie » : là encore, éclat de rire général chez les insiders, fidèles lecteurs de Business Montres, qui savent à quel point l’Asie a cessé d’être l’eldorado horloger qu’on imaginait. La fin de l’éditorial du merveilleux Christophe Roulet est une apothéose : il table encore, début janvier, sur les ventes de fin d’année [les plus calamiteuses de ces dix dernières années pour l’horlogerie] et sur les commandes qui seront passées au SIHH – on sait que les invités ont averti qu’ils refuseraient par principe le « kit SIHH » (bon de commande maximaliste et pré-rempli) que les marques avaient pris l’habitude de leur imposer…

••• C’est vrai qu’il ne faut pas désespérer Bellevue, mais quand même : c’est l’absence de réalisme qui pousse à prendre les mauvaises décisions, pas le réalisme des remontées du terrain. Au lieu de croire ses propres statistiques d’exportations et d’attendre novembre pour admettre publiquement que le coup de frein était brutal, la Fédération horlogère aurait pu tirer la sonnette d’alarme dès le printemps 2008 : une analyse un peu fine des statistiques dessinait un décrochage dès le début 2008. Du coup, les marques ont tardé à réagir et les plans sociaux de ces prochaines semaines témoignent d’une panique qu’on aurait pu éviter en anticipant !

••• ET À CE POINT, ÇA DEVIENT DE L’ANTI-INFORMATION ! Titre accrocheur à la « Une » du magazine économique Enjeux-Les Echos et article signé Claude Vincent sur « Ce qui marche malgré la crise ». Evidemment, on se précipite et on découvre que la haute horlogerie devrait connaître « 7 à 10 % de croissance mondiale en 2008 et 2009 : cette activité restera tonique dans un industrie du luxe globalement secouée par la crise ». Précision intéressante : dès 2010, la progression devrait reprendre pour s’établir entre 10 et 15 % en moyenne jusqu’en 2013 ». Des analyses comme celles-là, on en redemande. Avis d’expert : « Les fondamentaux sont bons avec un marché qui monte en gamme, une clientèle moins volatile, moins sensible à la conjoncture que le milieu de gamme et qui se féminise élargissant la cible. Quand aux pays émergents, ils sont eux aussi de plus en plus friands de ces produits ». Là, quand on a une vague idée de ce qui se passe sur les marchés, sur les boutiques désertées et sur les émergents... immergés, on commence à se pincer pour y croire. Sur quelles bases reposent ces analyses pour le moins surprenantes ? Sur quelle planète vit-on quand on est à la rédaction d’Enjeux-Les Echos ?

••• Réponse : aux Echos, on vit dans sa documentation, sans mettre le nez à la fenêtre et sans vérifier les dates de péremption. Ces prévisions sont extrapolées d’une étude Eurostaf (groupe Les Echos : il faut bien vivre !) réalisée début 2008 et publiée à l’été 2008. Donc, longtemps, longtemps, longtemps avant la crise. Etude dont, par parenthèse, je n’avais volontairement pas analysé les résultats dans Business Montres, contrairement à ce que j’avais fait pour les précédentes études Eurostaf : alors que l’horlogerie me semblait déjà ployer le genou, les conclusions me paraissaient d’un optimisme totalement déconnecté des réalités du terrain. Moralité : ne rêvons pas sur d’hypothétiques progressions à deux chiffres dans les années à venir. Personne n’en sait rien, personne n’y voit clair et personne ne peut s’interdire de penser que cette « Première Crise mondiale » ne sera pas plus dure et plus durable que celle de 1929…

••• SINCERE REPRIS PAR THE HOUR GLASS ? La dislocation de l’empire Peace Mark n’en finit pas de provoquer d’intéressantes répliques. Le 16 octobre dernier, Business Montres évoquait l’hypothèse d’une candidature du groupe horloger indien Titan (Tata Group) pour la reprise du réseau Sincere [Ong Ban, l’actuel CEO de Sincere a confirmé depuis dans le numéro de janvier du magazine The Peak les révélations de Business Montres concernant la short list des enchérisseurs toujours en piste] .
C’est pour contrer cette offre indienne que la famille Tay (The Hour Glass) monte actuellement au créneau, avec un tour de table qui associe The Hour Glass, un opérateur chinois qui pourrait bien être Xinyu Hengdeli, des ex-dirigeants et actionnaires de Sincere (dont Tay Liam Wee, l’ancien CEO) et quelques investisseurs malais. Michael « Mike » Tay n’a pas démenti ses intentions au Business Times de Singapour.

••• Le problème, soulevé à l’époque par Business Montres, reste entier. D’une part, il n’est pas évident que le groupe Franck Muller, qui assure à peu près 75 % du chiffre d’affaires de Sincere, soit disposé à voir un tiers de ses ventes mondiales passer sous le contrôle de The Hour Glass, qui distribue en Asie ses principaux concurrents. D’autre part, l’association de plusieurs faiblesses ne crée pas nécessairement une force : ni The Hour Glass, ni Xinyu Hengdeli, ni les ex-actionnaires de Sincere, n’ont la surface financière et le cash flow suffisant pour rassurer les marchés et les créanciers de l’ancien groupe Peace Mark, dont Sincere est le dernier actif négociable. Au fait, c’était peut-être pour participer à ce tour de table que le groupe Xinyu Hengdeli cherchait à tout prix quelques liquidités ces dernières semaines [Business Montres des 7 et 9 janvier derniers]…

••• NOUVELLES TENDANCES 2009 : Business Montres en a déjà pointé quelques-unes, mais une des plus étonnantes reste l’apparition de montres à énergie… hydraulique ! On utilise la force d’un liquide – une huile spéciale plutôt que l’eau, éternelle ennemie des horlogers – pour transmettre l’énergie, enclencher ou déclencher des fonctions, stopper des engrenages. Plusieurs marques (dont Cartier) se sont lancée dans cette nouvelle guerre de l’eau, en exploitant plusieurs brevets disponibles sur le marché, mais la pièce la plus spectaculaire devrait être présentée par Audemars Piguet, qui renoue avec la tradition des vrais concepts horlogers [un prototype expérimental et non une montre complète] et qui s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire horlogère avec sa Mecalid – lid comme contraction de liquide.

••• Le paradoxe est total : alors que de nombreuses maisons courent après le Graal de la montre sans huile, d’autres – et non des moindres – se plaisent à jeter de l’huile dans le feu de l’action !
Cette tendance hydrophile – si ce n’est oléo-pneumatique – est un bourgeon de plus dans un printemps horloger qui devrait voir une floraison de « concepts » horlogers tous plus ébouriffants les uns que les autres. Pour mes chers confrères en panne d’idées et pour ceux qui n’auraient pas suivi toutes les informations de Business Montres, un rappel non exhaustif : des nouvelles architectures squelettes, à l’image de la magnifique nouvelle Santos 100 de Cartier [dotée d’un cadran-platine qui est un hommage inattendu à Carlos Dias] ; des tourbillons en lévitation gravitationnelle, à l’image de la nouvelle C Lab Series de Concord ; la singularisation du détail qui tue (mouvement, cadran, lecture de l’heure, etc.) ; les échappements à haute vitesse, dont Zenith était le dernier défenseur, mais qu’on voit refleurir chez Seiko, chez Chopard ou chez Audemars Piguet ; les montres à régler quotidiennement soi-même, sans horloger, comme la nouvelle Dream Watch de De Bethune ; d’autres encore à venir, à condition que la tendance dominante ne soit pas le refus de toute tendance et l’absence de toute prise de risque dans la simple déclinaison des modèles présentés auparavant…

••• LE SOJA EST-IL LE NOUVEAU MATÉRIAU STRATÉGIQUE ? Mieux que du caoutchouc, un dérivé du soja : c’est ce que des chercheurs du Département de l’Agriculture américain ont décidé de tester pour remplacer les gommes à base d’hydrocarbures. Et ça marche : on peut en faire des pneus, en remplaçant par de la farine de soja une partie des composés de latex et de caoutchouc synthétique (information publiée dans le Journal of Applied Polymer Science). De quoi améliorer un peu l’empreinte carbone de nos montres, ne serait-ce qu’en créant des bracelets encore plus eco-friendly …

••• Après les montres en composite de noix de coco – information Business Montres du 9 janvier] – capable de concurrencer le plastique, des montres à bracelet en soja : vous avez remarqué à quel point l’horlogerie se dirige petit à petit vers l’écologiquement correct ? –

••• PROFONDIMÈTRE : l’affichage mécanique de la profondeur relèverait-il désormais de la « culture Richemont ». Après Panerai et Jaeger-LeCoultre, c’est IWC qui relance sa GST Deep One [qui n’avait pas laissé, en 1999, un souvenir ému dans les mémoires], en la rebaptisant au passage Aquatimer Deep Two et en faisant passer le boîtier de 44 à 46 mm, avec un profondimètre calé sur 50 m et une grosse couronne additionnelle à gauche pour protéger le système de valve qui mesure la pression.

••• Une montre plutôt impressionnante au poignet, dont on espère qu’elle connaîtra moins de problèmes de mise au point et de livraison que ses petites sœurs chez Panerai ou Jaeger-LeCoultre… Reste l’interrogation existentielle : quel plongeur confierait aujourd’hui sa sécurité à un jouet mécanique sans réserve de marche, aussi éprouvé soit-il ?

••• CO-BRANDING ENTRE POINTURES : intéressante soirée horlo-bottière à Tokyo, où la boutique Jaquet Droz de Ginza (dans le Hayek Building) accueillait récemment la nouvelle collection JM Weston (luxe bottier français).

••• Même clientèle, même univers de référence (la vie en luxe), même profil d’entreprise, même positionnement relatif des produits, même génération de managers : il n’en faut pas plus – ni moins – pour réussir une bonne opération de co-branding !

••• LEONARDO DI CARRERA : pour une poignée de millions de dollars, TAG Heuer vient de souffler Lenoardo DiCaprio sous le nez de Jaeger-LeCoultre, qui avait pourtant lourdement outillé la star américaine. Le héros de Titanic sera le vedette de la prochaine campagne pour la Carrera Day-Date et la nouvelle Aquaracer.

••• Il est évident que TAG Heuer colle mieux à l’image du beau Leonardo que les grandes complications Jaeger-LeCoultre ! Seule difficulté de ce contrat : les exigences écologiques de Leonardo DiCaprio, qui s’est montré très soucieux du respect par TAG Heuer des normes environnementales européennes. Avantage pour TAG Heuer, dont on sait les difficultés actuelles sur son marché le plus stratégique, les Etats-Unis (30 % des ventes de la marque) : contrairement au contrat signé avec Brad Pitt, qui excluait l’utilisation de son image aux Etats-Unis et au Japon, le partenariat signé avec Leonardo DiCaprio prévoit une exploitation mondiale de son image, Etats-Unis compris. Merci d’avance à TAG Heuer de ne pas nous raconter l’histoire d’un Leonardo DiCaprio penché sur son établi horloger pour participer à la création de la montre !

••• À L’HEURE DES POLLUEURS : Paris devrait tester dès la fin du printemps prochain un lot d’environ 200 « montres vertes », qui seront distribuées aux citoyens pour traquer toutes les pollutions. Sur chacune de ces montres (qui donneront l’heure, précisons-le), on trouvera une puce GPS, un capteur de CO2 et un capteur de bruit (pollution sonore). Les informations géo-localisées ainsi compilées seront stockées et recoupées : elles permettront de dresser un tableau très précis de la pollution en Ile-de-France. Ces capteurs « embarqués » sont déjà testés à Londres, New York et San Francisco.

••• Derrière la technologie, qui va permettre de multiplier par 1 000 les capteurs environnementaux de Paris et de sa proche banlieue, une innovation sociétale de type 2.0 : faire de chaque citadin un « co-producteur de services urbains » grâce à un dispositif personnel porté au poignet. En ambiance 2.0, ue fait l’horlogerie ? En quoi tente-t-elle d’impliquer chaque amateur en amont de ses procédures créatives ? Comment rend-elle ses clients « co-créateur » de montres en les replaçant au centre du jeu ?

••• UNE MONTRE POUR LES PARENTS INQUIETS : au récent Consumer electronicShow (CES) de Las Vegas, les Anglais de LOK8U (prononcez à l’anglaise et vous aurez « Locate you ») ont présenté un concept horloger de montre d’enfant à GPS incorporé, avec traçage sur Internet grâce à Google map. Un rêve ou un cauchemar ? A découvrir sur : http://www.lok8u.com/index.php

••• Une liberté de circuler pour les enfants, qui libère les parents de tout souci pour savoir où est leur enfant : c’est ça une montre d’enfant moderne [dommage que l’idée n’ait pas effleuré Flik-Flak, qui fait quand même des montres plus amusantes côté design] ! Les ronchons diront que c’est la version « civile » du bracelet électronique imposé aux prisonniers en liberté surveillée : « Big Brother is watching you ». Au choix…

••• DE GEISHAS EN MANGAS : titre étonnant, expliqué par le sous-titre : « Chronique du Japon d’aujourd’hui », et auteur encore plus étonnant, puisqu’il s’agit de Cyrille Vigneron, dont c’est le premier livre (éditions Albin Michel). Président de Cartier Japon pendant dix ans, il a pris en main Cartier France et Cartier Europe il y a deux ans. Son livre rassemble des chroniques écrites au Japon et parues dans la presse locale, puis recueillies par un éditeur japonais. C’est le Japon un peu inconnu d’un insider, passionné et fasciné par la culture et la civilisation japonaises.

••• A lire pour prétendre comprendre un tant soit peu ce qui se passe là-bas, sur un marché d’autant plus important pour l’industrie horlogère qu’il est aussi traversé que les marchés européens par des pesanteurs culturelles qui peuvent désorienter…

••• JAMAIS EN PANNE AVEC ROLEX : inutile de faire un dessin à ceux qui savent ce qu’est le fist fucking. Les autres n’auront qu’à demander aux initiés. En tout cas, c’est encore plus drôle avec une… Rolex au poignet, comme en témoigne cette œuvre de Claire Fontaine, artiste actuellement exposée à la galerie Chantal Crousel (3, rue Charlot, dans le Marais parisien), que je remercie pour cette image. Description technique de Untitled : « Moulage de latex, Rolex Submariner avec cadran Pepsi-Cola, verre, socle, porte articulée, étagères », le tout disponible en « dimensions variables ». Au fait, chère Claire Fontaine, ce n’est pas une Submariner, mais une GMT –peu importe, c’est le même volume !

••• Avec un telle GMT au poignet, comme dit mon psy, le fist fucking en question doit être sacrément signifiant au niveau du vécu… Pour ne pas choquer les âmes sensibles, je poste la photo dans une information à part, sous le même titre.