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Echos, rumeurs, bruits et chuchotements de ce jeudi
 
Le 23-01-2009
de Business Montres & Joaillerie

On en parle, on en cause, on en rit et on s’en désole : l’actualité des montres à Genève en quelques touches impressionnistes…

••• ENCORE UNE MARQUE AU TAPIS : il s’agirait cette fois de Ball Watch, marque suisse qui tente depuis des années de se relancer et qui était entre les mains d’investisseurs chinois. Ces derniers seraient décidés à passer la main et à larguer ce puits sans fond. Ils auront perdu quelques dizaines de millions dans ces aventures de relance d’une marque Swiss Made qui manquait un peu de consistance, quoique ses dirigeants suisses n’aient pas démérité…

••• Alors que les salons horlogers dessinent l’image d’un avenir immédiat un peu moins morose, cette pénible nouvelle – pour le personnel comme pour les détaillants – est une pierre de plus pour le mausolée de la « Première Crise mondiale » de l’industrie horlogère…

••• LES RÉSULTATS TRIMESTRIELS DU SWATCH GROUP SONT ATTENDUS AUJOURD’HUI : après ceux de Richemont, ils seront un test décisif pour vérifier les vraies tendances de l’industrie horlogère en fin d’année et pour stabiliser les émotions des uns et des autres. Quels que soient les chiffres publiés, il faudra simplement garder à l’esprit qu’ils ne sont encore que des tendances, et non un reflet fidèle de la réalité du terrain, compte tenu des surstocks et du poids des filiales dans les « ventes » comptables.

••• Je serais disposé à penser que ces résultats seront moins « dramatiques » que ceux de Richemont, la résilience du Swatch Group s’avérant meilleure dans les tempêtes…

••• ENCORE UN BON ARTICLE DE L’AGEFI (SUISSE) SUR L’ACTUALITÉ HORLOGÈRE : et il est encore signé Bastien Büss (lien en bas de page). Rien qui puisse surprendre les lecteurs attentifs de Business Montres, mais, sous le titre « Tenaillé par le doute et l’incertitude, l’horlogerie suisse cherche sa voie », on y découvre comment, « en période de crise, le secteur semble se tourner vers les vraies valeurs, celles qui ont bâti son succès, même si de vives inquiétudes planent sur l’emploi ».

••• C’est en tout cas très encourageant de voir que des plumes indépendantes osent écrire en toute liberté ce qui se passe vraiment. Pourvu que ça dure !

••• CE N’EST ENCORE QU’UNE RUMEUR, MAIS DE GRISOGONO pourrait tenter… un rapprochement avec Franck Muller. C’est une idée qui était discutée hier par des investisseurs asiatiques, qui ont ouvert le dossier De Grisogono [sans doute à la demande d’un fonds d’investissement] et qui, intéressés par un éventuelle relance, cherchaient une sorte de pilier industriel – production, mouvements, distribution – pour consolider leur projet de reprise. Des discussions seraient en cours à Genthod, où Vartan Sirmakes n’a jamais caché le respect qu’il avait pour la créativité d’un Fawaz Gruosi. Affaire à suivre…

••• Si l’idée devait aller plus loin, la première réunion opérationnelle entre Fawaz et Vartan sera un grand moment d’anthologie !

••• RICHEMONT DÉBOUCLE SES AMBITIONS ASIATIQUES : finalement, le dossier étudié à Hong Kong et à Singapour par la cellule spécialisée de Richemont [nos informations de ces derniers jours] a été refermé. Trop d’inconnues financières, de gouffres où le cash se perd avec malice, de subtilités comptables à la chinoise et d’incertitudes en termes de rentrées. Un jet d’éponge qui sonne un peu le glas d’une reprise réaliste du réseau Sincere, d’autant qu’on a appris entretemps que le contrat avec le groupe Franck Muller se terminait dans un an – autant dire que Sincere ne sera plus alors qu’une coquille vide ! Mêmes inquiétudes pour Xinyu Hengdeli, frappé du même virus d’opacité financière et de trésorerie à sec…

••• On s’expliquera la sérénité du groupe Franck Muller dans les enchères en cours pour la reprise de Sincere quand on saura que Vartan Sirmakes ne verrait forcément d’un œil peiné la mise en place d’un réseau autonome de boutiques Watchland en Asie. C’est le bon moment pour investir dans des emplacements commerciaux de premier plan et de nombreux détaillants locaux sont prêts à se vendre pour survivre !

••• LES INDÉPENDANTS À LA PÉRIPHÉRIE DU SIHH SE FROTTENT LES MAINS : jamais ils n’auraient imaginé de voir autant de monde et d’avoir autant de rendez-vous internationaux en quelques jours. Les grands palaces de Genève ont fait le plein de « suites » transformées en micro-salons et on croisait d’un couloir à l’autre les mêmes visiteurs pressés que dans les allées du SIHH, où il m’a semblé que la fréquentation est moins longue en termes de temps passé sur place.

••• Manifestement, les distributeurs du monde entier sont à la recherche de marques et de montres alternatives. Ce sera une des grandes leçons de Genève 2009 : là aussi, on veut du neuf !

••• RECORDS STATISTIQUES IMPRESSIONNANTS : jamais le petit site de Business Montres n’avait été aussi visité que ces derniers jours, avec une fréquentation quasiment doublée entre la première semaine du mois et celle de Genève 2009.

••• De quoi me renforcer dansla conviction que la solution au marasme de la presse horlogère est dans la requalification des contenus – des informations intéressantes au lieu de l’eau tièdes des communiqués officiels – et qu’il existe un modèle économique de valorisation de ces contenus. Nous en reparlerons bientôt…

••• « FOLLOW LOLO » : une fois de plus, c’est Business Montres qui a fait l’essentiel des commentaires dans les couloirs du SIHH. Et notamment l’information publiée le 20 janvier (« Je t’aime, moi non plus ») sur des portes claquées entre une star de la distribution parisienne et deux marques du groupe Richemont. Les initiés auront d’eux-mêmes mis les bonnes étiquettes sur les bonnes personnes, mais l’affaire à vite fait le tour du salon, suscitant les interrogations des uns – « C’est vrai ? », question posée à la marque elle-même, ce qui a parfois plombé l’ambiance – et les rigolades des autres – notamment chez Cartier, dont les cadres ont été proprement « interdits de séjour » dans l’espace de la manufacture en question ! Le buzz a poussé quelques détaillants à se poser des questions sur leurs rapports avec des marques surstockées, surdistribuées et surdiscomptées.

La palme de l’humour revient à une des stars de la distribution américaine, qui a choisi pour slogan « Follow Lolo » – les allusion à leur collègue concerné et qui voulait entrainer une autre star de la distribution anglaise à un geste similaire. Problème : les deux compères ne font pas la marque en question. « Tant pis ! Nous irons leur dire que nous ne voulons pas la faire »…

••• « On en a rêvé, tu l’as fait » : jamais le détaillant « le plus couillu du SIHH » [citation triviale, mais authentique] n’avait eu autant de copains pour lui taper sur l’épaule. C’est ce genre d’anecdotes qui permet de comprendre à quel point le rapport de forces s’est inversé entre détaillants et marques au cours de ce SIHH, et plus généralement de Genève 2009 : les manufactures qui ne l’avaient pas compris avaient tout faux. D’autres, plus opportunistes et moins arrogantes, ont vu s’ouvrir la possibilité de nouvelles vitrines de référence…

••• RECORDS STATISTIQUES IMPRESSIONNANTS : jamais le petit site de Business Montres n’avait été aussi visité que ces derniers jours, avec une fréquentation quasiment doublée entre la première semaine du mois et celle de Genève 2009.

••• De quoi me renforcer dans la conviction que la solution au marasme de la presse horlogère est dans la requalification des contenus – des informations intéressantes au lieu de l’eau tièdes des communiqués officiels – et qu’il existe un modèle économique de valorisation de ces contenus. Nous en reparlerons bientôt…
Ce qui m’amuse le plus : la provenance des connexions, grâce à une analyse un peu fine du trafic et des adresses des visiteurs. Il est souvent réjouissant de savoir par qui on est lu, et où ! C’est d’ailleurs là que je peux vérifier à quel point mes confrères adorent Business Montres, tout en affectant devant les patrons de marques la plus vibrante indignation devant ma liberté de ton…


••• L'IMAGE CI-DESSUS EST UNE PUBLICITÉ POUR UN MAGAZINE PROFESSIONNEL AMÉRICAIN SPÉCIALISÉ DANS LA PUBLICITÉ ET LA COMMUNICATION : le personnage ne lisait pas Adweek et il en a été réduit au pire métier qui soit, vendre des montres dans la rue ! Sans commentaires.

••• Image dédiée à l'ensemble des professionnels de l'horlogerie aujourd'hui mobilisés à Genève...

 



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