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Le point central de cette exposition est la réédition fidèle de la célèbre montre de poche Marie-Antoinette n°160 de Breguet.
Montres Breguet illustre un chapitre de la culture et de l’histoire européennes.
Réédition du célèbre chef d’oeuvre, la nouvelle montre de poche Marie-Antoinette unit la magie du Petit Trianon de Versailles à la fascination suscitée par la haute horlogerie dans le cadre d’une exposition spéciale à la Cité du Temps.
La Cité du Temps, du 19 janvier au 6 février
Breguet rend un double hommage à la reine Marie-Antoinette, une des ses plus célèbres admiratrices, dans le cadre d’une exposition à la Cité du Temps de Genève qui ouvre ses portes le 19 janvier 2009. Le point central de cette exposition est la réédition fidèle de la célèbre montre de poche Marie-Antoinette n°160 de Breguet. Une présentation multimédia retraçant la récente restauration du château du Petit Trianon, domaine privilégié de Marie-Antoinette à Versailles, offre un contexte idéal à cette réalisation unique. Montres Breguet a financé la quasi intégralité de ce projet en hommage à la célèbre reine française, grande amatrice des garde-temps de Breguet.
Nicolas G. Hayek, Président Directeur Général de Breguet, souhaite autant que possible promouvoir l’art et la culture. Cette volonté, déjà manifeste en 2004 au musée de l’Hermitage de St.-Pétersbourg, s’est ensuite exprimée dans le soutien apporté à la musique classique à travers le monde (Genève, Lucerne, Los Angeles, New York, Hong Kong et Barcelone entre autres). C’est le même esprit de contribution au rayonnement de l’art et de la culture qui a décidé Nicolas G. Hayek en 2004 à reproduire la montre de Marie-Antoinette, volée 26 ans plus tôt dans un musée.
En 1783, Breguet reçut une mystérieuse et surprenante commande d’un admirateur de la reine qui demandait que soit créée une montre comprenant toutes les complications et fonctions connues à l’époque. La commande ne spécifiait ni délai ni limite de coût, et l’or devait remplacer tout autre métal partout où cela était possible. « Perpétuelle », c'est-à-dire à remontage automatique avec masse oscillante en platine, la montre fut dotée des fonctions et complications suivantes: répétition des minutes, quantième perpétuel complet (indiquant le jour, la date, le mois et le cycle de quatre ans), équation du temps, indicateur de réserve de marche, thermomètre métallique, grande seconde indépendante (qui fait de la montre le premier chronographe), petite seconde trotteuse, échappement à ancre, spiral en or et dispositif antichoc à double pare-chute. Tous les frottements, les trous et les rouleaux sont en saphir. La montre est dotée d’une boîte en or avec un cadran en émail blanc et un second en cristal de roche. Le contrat a été largement respecté. La montre qui était à l’époque la plus complexe jamais créée, reste à ce jour l’une des montres les plus compliquées qui soient.
Comme il fallut 44 ans pour réaliser cette montre de poche hautement complexe, ni la reine Marie- Antoinette, ni Breguet lui-même n’eurent le loisir de l’apprécier, tous deux étant morts bien avant qu’elle ne soit achevée.
En 1983, la montre est dérobée d’un musée. Après 20 ans sans nouvelles de celle-ci, Nicolas G. Hayek entreprend en 2004 de construire une nouvelle « Marie-Antoinette » pour remplacer le chef d’oeuvre perdu. Il faudra quatre ans pour la créer, années aux cours desquelles de longues recherches sont menées dans les archives et les musées de Breguet, mais aussi en s’inspirant de descriptions faites dans des livres, grâce à l’analyse de montres contemporaines du Musée des Arts et Métiers de Paris, etc.
Un jour, un responsable de chez Breguet lit dans le journal qu’un chêne vieux de 322 ans, lié à Marie- Antoinette et situé sur les terres du Trianon à Versailles, avait succombé suite à une tempête puis à la vague de chaleur de l’été 2003. Une délégation Breguet est envoyée à Versailles pour voir si le chef jardinier accepterait de se séparer d’une partie du chêne de Marie-Antoinette, Breguet envisageant de lui donner une seconde vie en le transformant en un précieux écrin pour la montre de la reine. En étudiant un document qui liste les petites contributions et les possibilités de mécénat à Versailles, Nicolas G. Hayek décide de financer pour un montant de cinq millions et demi d’euros la rénovation du Petit Trianon et du Pavillon Français, qui comptent parmi les endroits préférés de Marie-Antoinette. La décision de Breguet se soldera par un double hommage à la souveraine puisqu’elle aura permis de redonner tout leur lustre à sa montre et à son lieu de retraite favori.
En avril 2008, présentée dans son écrin royal, la « Marie-Antoinette de Hayek » est montrée pour la première fois à Baselworld. L’extérieur de la boîte, sculpté dans le bois du chêne de Marie-Antoinette, reproduit fidèlement un motif du parquet du Petit Trianon. A l’intérieur, un travail de marqueterie composé de plus de mille fragments de diverses essences de bois cache la montre de la main de la reine, dans une reproduction d’une partie du célèbre portrait réalisé par Elizabeth-Louise Vigée Le Brun en 1785 et qui montrait Marie-Antoinette tenant une rose.
Le travail de restauration du Petit Trianon a commencé en juillet 2007. Le domaine retrouve sa splendeur d’antan à l’occasion de sa réouverture au public, le 2 octobre 2008. Des films présentés dans le cadre de l’exposition permettent de découvrir les différents savoir-faire impliqués et l’étroite collaboration entre la Direction des monuments historiques et le curateur du musée de Versailles.
L’exposition est ouverte du 20 janvier au 6 février, tous les jours de 9 heures à 18 heures. Entrée gratuite.
Situé au coeur de Genève, le Pont de la Machine est un des emblèmes de la ville depuis 1840. Construit pour approvisionner les nouvelles fontaines publiques en eau, il est peu à peu devenu un symbole de la ville. Géré par Swatch Group depuis 2005, le bâtiment abrite la Cité du Temps, un lieu interactif unique qui accueille des expositions fixes et temporaires.
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