Raymond Weil dément avec force être dans une situation financière difficile, contrairement à une information totalement erronée diffusée par la TSR.

La société jouit d’une situation financière saine, ne souffre d’aucun endettement à moyen et long terme, ne connaît pas de difficultés majeures et n’est en aucun cas menacée de faillite, a-t-elle communiqué


Evoluant dans une industrie très fortement soumise aux incertitudes économiques mondiales, la Maison horlogère RAYMOND WEIL a entamé une réflexion sur la mise en place de mesures de redimensionnement au sein de l’entreprise familiale et indépendante genevoise.

En effet, à l’instar de l’ensemble du secteur horloger – tous segments confondus – la société souffre de l’opacité des marchés et d’un ralentissement important plus particulièrement aux Etats-Unis, son marché clé, ainsi qu’en Espagne et en Australie. « Les indicateurs émanant de notre réseau de distribution sont à l’heure actuelle plutôt positifs. Reste que le manque de visibilité conjoncturelle nous force à anticiper un tassement de nos affaires qu’il est toujours très difficile de quantifier. Nous explorons donc toutes les solutions permettant de traverser cette crise et de sauvegarder au maximum les emplois », a déclaré Olivier Bernheim, Président et Directeur Général de RAYMOND WEIL.

La direction de RAYMOND WEIL a dès lors initié le 18 février dernier une procédure de consultation en toute transparence avec l’ensemble des 89 collaborateurs de l’entreprise et parallèlement a ouvert des discussions avec les partenaires sociaux pour arrêter l’ensemble des mesures d’accompagnement.

Aucune décision quant à ce redimensionnement n’a pour l’heure été avalisée par la direction de RAYMOND WEIL. Ces mesures devraient être communiquées aux collaborateurs de RAYMOND WEIL d’ici une dizaine de jours au plus tard.