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Les uns partent développer des projets personnels, les autres arrivent à Bâle...
 
Le 23-03-2009
de Business Montres & Joaillerie

Là, c’est trop tard ! Si votre fameuse « nouveauté 2009 » c’est pas encore terminée, vous n’avez plus que deux nuits et quelques heures d’établi avant de l’installer dans votre vitrine à Baselworld. Les jeux sont faits, mais votre Quotidien des Montres vous en dit tout de même un peu plus, histoire d’avoir quelques bonnes histoires à raconter en arrivant sur le salon…

••• ET DE QUATORZE SUR LA « LISTE DE MÜLLER » : Marc Bernhardt, le CEO de Perrelet, vient d’être débarqué à quelques jours de Bâle. Il semblerait que Miguel Rodriguez (Festina), principal actionnaire de Perrelet, ait décidé de faire le ménage dans une équipe suisse dont les résultats commerciaux ne semblent pas à la hauteur des résultats escomptés. Question de timing, sans doute…

Marc Bernhardt avait dirigé IWC aux Etats-Unis avant de rejoindre Wyler, puis Perrelet, dont il se promettait de faire « l’équivalent d’IWC dans les années dix » (interview au Journal de la Haute Horlogerie). Il est provisoirement remplacé à la direction de Perrelet par Jean-Claude Schwarz, le responsable suisse du groupe Festina.

••• IL SEMBLERAIT AUSSI QUE CERTAINES FILIÈRES NE PORTENT PAS BONHEUR À LEURS MANAGERS : voir l’information ci-dessous. Pour des précisions sur cette « liste de Müller », consulter le premier texte sur les « victimes collatérales » de la crise : http://www.businessmontres.com/breve_510.htm (si vous ne parvenez pas à accéder à cette page, veuillez copier l'URL précédente et la coller dans votre navigateur)…

••• ET, MAINTENANT, UN QUINZIÈME NOM SUR LA TRAGIQUE « LISTE DE MÜLLER » : Bruno Grande, qui avait guidé la reconstruction de Wyler Genève depuis sa relance par le groupe Binda, quitte le navire, à la barre duquel il avait succédé à Marc Bernhardt (ci-dessus). Une partie de son équipe a également été remerciée. Bruno Grande (ex-Swatch Group) assurera néanmoins la transition avec son successeur pendant le salon de Bâle, où il présentera le nouveau concept Wyler Code S…

••• EQUIPE RÉDUITE, NOUVEAU MANAGEMENT, MAIS TOUJOURS AUTANT D’AMBITION pour Marcello Binda, dont Wyler Genève est le joyau Swiss Made qui couronne le premier empire horloger italien, classé grâce à son dynamisme dans les dix premiers des champions internationaux de la montre.

••• LA RÉVOLUTION EST AU BOUT DU PÉRIPHÉRIQUE ! Comprenez l’environnement périphérique à l’objet horloger lui-même, par exemple l’écrin ou de dispositif de remontage. Business Montres a déjà souvent parlé de la prochaine « révolution des écrins ». Voici maintenant la « révolution des watch winders », ces mécanismes qui permettent de remonter les montres mécaniques quand elles ne sont pas portées.

Dans ce domaine, les avancées de ces dernières années ont consisté à rendre moins « brutaux » pour les mouvements et moins « répétitifs » pour les cadences ces dispositifs tournants. Pas de progrès notable côté esthétique – au mieux un moteur enrobé d’un cube réalisé dans des matériaux plus ou moins précieux – et encore moins côté conceptuel : on restait immuablement dans la logique de la « boîte qui fait tourner les montres ».

Ce qui n’a guère passionné les amateurs de montres, heureux de pouvoir, le cas échéant, disposer d’un remontage automatique que leurs complications quand ils ne les portaient pas. Remettre à l’heure un quantième perpétuel peut tourner à la crise de nerfs quand on doit le régler avant une certaine heure et qu’on manque le passage du 29 février : pour des mouvements pas vraiment idiot-proof, ça revient à ne prendre pour quatre ans au bout de la couronne…

En plus, les classiques du watch winder contemporain n’ont rien de glamour aux yeux de ceux qui aiment l’horlogerie mécanique : l’accessoire reste de l’électronique [bien obligé !], mais ça se voit et c’est gênant quelque part, même aux yeux des marues haut de gamme qui intègrent de plus en plus de ces winders dans leurs écrins…

Bernard Favre (D&C Manufacture) change la donne et fait du passé table rase : plus question de cacher l’électronique derrière des bois ou des cuirs exotiques. Pour que l’objet devienne « acceptable » par les amoureux des montres mécaniques (manuelles ou automatiques), il faut un remontoir qui s’inscrive dans cet univers mécanique et qui se contente de couvrir l’électronique d’une carapace mécanique attrayante.

Résultat : un appareil qui pourrait ressembler aux anciennes mini-machines horlogères (découpe des pignons, etc.) et qui peut désormais prendre place sur une étagère ou même sur un bureau d’amateur d’horlogerie ancienne. C’est aussi fascinant à voir fonctionner qu’à contempler à l’arrêt.
Cet accessoire fonctionne pour les montres à remontage manuel comme pour les montres à remontage automatique, quelle que soit leur taille : on pose la montre sur son berceau, entre les quatre pitons de maintien, et on peut régler la fréquence des rotations et leurs alternances, tout en variant la décoration des coffrages et des rouages (alimentation par piles ou par secteur).

••• ON VERRA CE REMONTOIR NOUVELLE GÉNÉRATION SUR QUELQUES STANDS DE BASELWORLD, NOTAMMENT À THE WATCH FACTORY : déjà bien connu des milieux horlogers, pour lesquels il réalise bon nombre de goodies (écrins, étuis, objets divers), Bernard Favre spécialise de plus en plus sa manufacture de Colombier (près de Neuchâtel) dans les accessoires à forte valeur ajoutée horlogère…

• Pour en savoir plus sur D&C Manufacture, qui se spécialise à présent sur les remontoirs de montres en plus de sa production de toutes sortes de « jouets de garçon » et d’objets promotionnels : http://www.dc-manufacture.ch/DC_FRA.html (si vous ne parvenez pas à accéder à cette page, veuillez copier l'URL précédente et la coller dans votre navigateur).

••• OSVALDO PATRIZZI JOUAIT LA SURVIE DE SA NOUVELLE MAISON D’ENCHÈRES SUR LA VENTE de l’exceptionnelle collection des 114 Rolex rassemblées par Davide Blei : 98 % des lots ont été vendus (100 % auraient pu l’être sans la défaillance d’un enchérisseur en ligne) à des prix étonnants en période de crise. L’affluence était forte et la demande active dans la salle, avec un total de 2,73 millions d’euros sous le marteau – sans commission pour les acheteurs, qui ne payaient pas non plus la TVA.

••• AU FINAL, UNE CERTAINE EUPHORIE SUR LE MARCHÉ DES ROLEX VINTAGE et quelques belles enchères, avec plusieurs pièces qui ont frôlé les 100 000, voire les 200 000 euros, et une confirmation de la suprématie des chronographes Rolex et des Oyster phases de lune...
Osvaldo Patrizzi s’en sort, la tête haute, avec les honneurs de la guerre, même si on ne peut pas s’empêcher de penser que cette collection aurait fait 25 % à 30 % de plus il y a un an. La vraie question : aurait-elle fait 25 % ou 30 % de plus dans une autre maison d’enchères. Là, on a des doutes…

••• EN VRAC

••• SANS VOULOIR (TROP) ENTRER DANS LES DÉTAILS

••• SANS FAIRE (TROP) DE COMMENTAIRES
Quelques informations qui méritent d’être relevées dans l'actualité des montres, de ceux qui les font, de ceux qui les vendent et de ceux qui les portent...

• LA TÊTE DE MORT COMME DÉFI À LA CRISE ? C’est peut-être un des « motifs » artistiques les plus furieusement tendances de Baselworld 2009. On a vu à Paris Laurent Picciotto décaler en têtes de mort sculptées une des Reverso de son stock : ses clients qui roulent en Harley Davidson en feront un objet culte. On verra au Palace de Baselworld, à côté de The Watch Factory, la marque Quinting revenir avec une tête de mort de pirate (Jelly Rodgers) sur les disques saphirs transparents d’une édition limitée. Toujours dans ce voisinage, quelques têtes de mort chez John Isaac. La pièce dont on parlera le plus sera néanmoins une tête de mort luminescente totalement intégrée dans le cadran de la montre, les tibias prenant la place des arcs-boutants habituels de ce cadran : découverte dès mercredi à Baselworld…

• IL EST INTERDIT DE SE FAIRE PRENDRE : un syndicaliste biennois me fait observer que des licenciements homéopathiques – un par ci, deux par là, trois dans un atelier, quatre dans un service périphétique – se remarquent moins que de plans sociaux négociés avec les institutions représentatives et annoncés publiquement. Ce qui permet des effets d’annonce médiatiquement payants. Il vise qui ?

• C’EST DÉSORMAIS EN SUISSE QUE LES ENQUÊTEURS RECHERCHENT les dernières montres volées par l’« Arsène Lupin » israélien qui avait cambriolé le musée de Jérusalem qui abritait la fameuse « montre Marie-Antoinette ». On ne sait pas encore si la poignée de montres localisées en Suisse est dans un coffre-fort ou dans une… collection privée !

• EXPOSITION VAN CLEEF & ARPELS AU MADINAT JUMEIRAH DE DUBAÏ : 160 pièces de joaillerie – beaucoup n’avaient jamais été exposées publiquement – issues des collections de la marque pour une rétrospective assez exceptionnelle d’une permanence du glamour à travers les décennies…

• UNE RÉSERVE DE MARCHE DE 80 JOURS ! De quoi écraser tous les actuels records, calés sur 31 jours : il faudra bien la chercher à Bâle, parce qu’elle sera dans un tiroir et non dans une vitrine, mais la perspective a de quoi tout changer dans l’univers des montres – et, au-delà, de tous les mécanismes micro-mécaniques utilisés de plus en plus dans des domaines non horlogers…

• NE DITES JAMAIS À YVAN ARPA (RJ - ROMAIN JEROME) QUE LA VRAIE MONTRE DU TITANIC EST UNE… ROLEX ! Ça l’agace, mais c’est pourtant la seule montre portée dans le film-record historique des recettes en salle : on voit au poignet de Brock Lovett (Bill Paxton) une Submariner en or et c’était une décision personnelle du réalisateur James Cameron sur le tournage. Histoire à découvrir sur http://www.melrosejewelers.ca/rolex-watch-blog/titanic-the-highest-grossing-film-of-all-time-highlighted-the-rolex-submariner/ (si vous ne parvenez pas à accéder à cette page, veuillez copier l'URL précédente et la coller dans votre navigateur).

• ON DÉCERNERA À MARTIN BRAUN LA PALME DE LA MARQUE LA PLUS « SALONNÉE » DE L’ANNÉE ! Un WPHH à Genthod (groupe Franck Muller) en janvier, un Baselworld en mars, suivi d’un autre WPHH à Genthod début avril : trois fois plus de commandes ?

• UNE NOUVELLE MARQUE À MONACO : après Horus et Zegg & Cerlati, un nouveau venu dans le champ horloger : Ateliers de Monaco, qui se présente dans le haut de gamme de la complication horlogère. La marque fera sa première apparition publique lors du Top Marques des 16-19 avril prochains, avec un Carré d’Or Grand Tourbillon annoncé comme doté d’un mécanisme d’extrême précision…

••• BUSINESS MONTRES VOUS AVAIT PRÉVENU : pour toutes sortes de raisons, la Principauté est actuellement le nouveau pôle d’une horlogerie qui cherche à sortir de la crise par le haut…

• GRANDE DISCRÉTION CHEZ OMEGA AUTOUR DE LA MONTRE HOMMAGE À JOHN FITZGERALD KENNEDY : un superbe montre carré, élégante et classique, lancée pour honorer la mémoire de l’ancien président américain. On est ici dans le plus pur style Tank de Cartier, et ceci explique sans doute la discrétion d’Omega à propos de cette série militée : à découvrir sur http://www.omegawatches.com/index.php?id=1311 (si vous ne parvenez pas à accéder à cette page, veuillez copier l'URL précédente et la coller dans votre navigateur)

• NE PAS RATER LA PROCHAINE ÉMISSION DE LAURENT BAFFIE SUR PARIS PREMIÈRE : le 3 avril, il mettra en vente aux enchères une… Rolex offerte par Jacques Séguéla [celui qui pense qu’on a raté sa vie quand on n’a pas une Rolexà 50 ans]. La vente est organisée pour une œuvre charitable, de nombreuses personnalités acceptant de se défaire d’un objet personnel pour récolter des fonds. Pour la petite histoire, il paraît que Jacques Séguéla a acheté une Rolex d’occasion pour cette vente…

• DEUX MOTS NOUVEAUX ET INTÉRESSANTS (c’est la définition même d’une information digne de ce nom) : horriginalité pour désigner une montre aussi laide que différente [trouvaille sur Forumamontres, à quelle j’ajoute un concept plus positif : horrigénial pour une montre dont la non-beauté est fascinante] ; heurelogeur pour désigner un statut intermédiaire entre horloger (statut noble de créateur) et habilleur (statut moins noble de simple « logeur » d’heures dans une montre), terme non encore homologué par l’Académie française [mot souvent utilisé par Antoine Préziuso, qui ne vise évidemment personne, mais qui emploie le mot « horlogeur », nom en vieux français des horlogers !]…

 



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