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La marque de Jennifer Lopez accusée de copie
 
Le 21-04-2007

Un modèle de la collection signée par la chanteuse et actrice américaine ressemblait trop à celui de l’horloger neuchâtelois Zenith. Elle a été retirée du stand
Jennifer Lopez l’ignore, mais la marque qui porte son nom a été contrainte de retirer de son stand bâlois une montre trop inspirée par un modèle de Zenith, fleuron horloger du Locle (NE). Avec sa fenêtre en cœur ouverte dans le cadran, la «J. Lo» dénoncée a rapidement disparu du stand du fabricant américain E. Gluck Corporation, après une intervention des experts de BaselWorld. «C’était un simple malentendu et nous avons accepté cette décision sans aucun problème», minimise le responsable du marché mondial de l’horloger new-yorkais, Mark Odenheimer.

C’est le staff du groupe LVMH qui a porté plainte. Au premier jour de la foire, ces juristes ont fait le tour des stands avec des modèles Zenith à la main. Ils ont repéré la montre «J. Lo Jennifer Lopez» au premier étage du hall 1. Les deux marques ne régatent pas dans le même segment de marché: comme Paris Hilton, Jennifer Lopez commercialise des modèles accessibles aux teenagers, à des prix variant entre 100 et 200 dollars, très loin des 7500 euros de Zenith. Mais c’est le design qui a été déposé par Zenith: «Il y a copie si un consommateur d’attention moyenne peut s’y méprendre», résume Eliana Golay, responsable du service juridique de la marque.

Après le dépôt de la plainte au Panel de BaselWorld, ce tribunal d’arbitrage, qui étudie les infractions commises contre les droits à la propriété intellectuelle, a donné raison à Zenith dans les 24 heures. Un service jugé «rapide et efficace» par Eliana Golay. L’exposant qui doit payer 4000 fr. de frais s’est engagé à retirer immédiatement le modèle au petit cœur en signant une déclaration.

«Nous dénombrons environ 25 copies par salon», rapporte le secrétaire du Panel Christoph Lanz. La mode des fenêtres ouvertes dans le cadran fait fureur et sa paternité est revendiquée par la marque genevoise Frédérique Constant, qui n’a pas protégé son idée contrairement à Zenith. «Les cœurs sont à la mode et on ne peut pas les interdire, mais nous combattons les copies serviles», conclut Eliana Golay.

Le Matin

 



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