Le groupe semble perdre des parts de marché et ses résultats sont inférieurs aux attentes.

Pire que prévu. Les résultats du groupe de luxe sont nettement inférieurs aux attentes et montrent que la société doit affronter des conditions de marché dramatique. L’entreprise italienne, implantée également à Neuchâtel, semble de plus perdre des parts de marché. Des vents contraires qu’il ne sera pas possible d’enrayer avec un simple programme de réductions de coûts. Les mesures doivent se renforcer et vite, selon les analystes.

Sur la période considérée, Bulgari a publié une perte plus prononcée que craint, avec 29,3 millions d’euros de déficit. Un niveau bien loin du consensus qui tablait sur seulement 7 millions. En ce qui concerne l’horlogerie, les ventes se sont effondrées (-37,6% à 42,1 millions d’euros). A l’échelle du groupe, aucune région géographique n’a affiché des valeurs positives, les Amériques déclinant par exemple de 36,5% et l’Europe de 25,5%. Francesco Trapani, CEO, s’est refusé à faire toute prévision pour l’ensemble de l’année en raison de la trop forte volatilité du marché. La société a perdu quelque 4,1 millions d’euros sur des transactions de couverture de devises, contre un gain de 5 millions l’an passé.

L'Agefi