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Vite fait, bien fait, de quoi rester branché sur l’actualité horlogère : votre Quotidien des Montres vous livre son lot habituel d’informations inédites, décalées et insolites sur le microcosme.
Avec juste ce qu’il faut d’épices pour relever la sauce...
• CHAUMET : une Dandy totalement excentrique et décentrée pour Only Watch. Cette pièce unique en or rose micro-billé (ci-contre) présente plusieurs particularités : une taille XL (40 mm) qui valorise la montre, des heures sautantes (dans le petit guichet du cadran) et une lecture de l’heure horizontale décentrée (heures, minutes, secondes), une couronne à cabochon déportée à 12 h, un mouvement automatique Dubois-Dépraz spécialement exécuté pour Chaumet, de discrètes rayures bayadère pour rappeler l’ADN de la collection Dandy. L’idée de décliner ainsi les Dandy est originale : il serait étonnant que cette Dandy Arty reste sans descendance...
• ZENITH : un vrai bonheur, le traitement médiatique de cette affaire des licenciements chez Zenith dévoilée par Business Montres (infos des 4 et 8 juin) ! L'information a d’abord été démentie par la direction : « Rien ne va se passer durant les prochains mois ». Puis elle a été réduite avant-hier à des « rumeurs indélicates et infondées ». Le même jour, elle était ensuite avouée par les syndicats. Et, hier, tout était finalement confirmée par la direction. Un sacré baptême du feu pour Jean-Frédéric Dufour...
• ZENITH BIS : Le Temps (Lausanne), qui note que « Zenith supprime près d’un emploi sur trois », se garde bien de citer Business Montres en évoquant « une restructuration précédée de multiples rumeurs évoquant des suppressions de postes pouvant grimper jusqu’à 120 ». C’est pour mieux confirmer ces prétendues rumeurs en précisant : « Secrétaire syndical chez Unia, Eric Thévenaz confirme à ce titre qu’un tel scénario a bel et bien été envisagé par Zenith ». C’est très exactement ce que Business Montres évoquait : « De source syndicale, on évoque ces jours-ci une fourchette de 80 à 120 suppressions de postes ». C’était donc de l’info, pas de l’intox, ni une rumeur...
• DUBEY & SCHALDENBRAND : parallèlement au mercato des managers (Business Montres de ce mercredi), les transferts de marques se poursuivent en coulisses. Cinette Robert, la propriétaire-présidente de Dubey & Schaldenbrand, aurait ainsi trouvé un repreneur pour sa marque : il pourrait s’agir de la famille du sertisseur chaudefonnier Miguel Gil...
• CHOPARD : « Nos ventes sont en baisse de 15 % à 20 % depuis le début de l'année, dans les montres et les bijoux. Si nous terminons l'année en baisse de 10%, je serais content », indique Karl-Friedrich Scheufele (Chopard), qui a constaté une légère amélioration des ventes en mai.
• TECHNOMARINE : la nomination de Vincent Perriard, démissionnaire de Concord (Business Montres du 10 juin), à la direction de TechnoMarine est-elle si surprenante ? L’ex-M. Quantum Gravity – une des montres les plus bluffantes de Baselworld – adore les défis professionnels. TechnoMarine est à la fois une tabula rasa et un fantastique champ d’expérimentations pour un passionné d’innovation marketing : sans identité précise, quoique dotée d’une image forte, la marque peut tout se permettre pour renouer avec son succès de la fin des années quatre-vingt-dix. Fini de rigoler : c’est maintenant aux concurrents de mettre le turbo !
• HERMÈS : « Il faut tuer de trois à quatre crocodiles pour réaliser un seul de nos sacs à main », avoue Patrick Thomas à la tribune du Reuters Global Luxury Summit de Paris. Sachant que Hermès produit environ 3 000 sacs à main par an, on est donc face à une hécatombe de 10 à 12 000 crocodiles sacrifiés pour le seul plaisir de leur tanner la peau. Le jour où les écologistes vont s’en mêler et dénoncer ces massacres au nom de la vanité féminine, c’est Hermès qui versera des... larmes de crocodile !
• PARMIGIANI : Jean-Marc Jacot – cet Himalaya de la pensée horlogère, qui annonçait avant et après le SIHH une année record en 2009 – considère aujourd’hui que « le marasme horloger risque de durer. Notre chiffre d'affaires recule de 20 % à taux constants depuis le début de l'année et je pense que le plus dur reste à venir » (NouvelObs.com).
• CRISE : « Le luxe, un secteur moins prompt à licencier », titre Le Point (France). On en parlera aux 120 personnes licenciées chez Zenith et chez Métalor, au Locle...
• CRISE BIS : analyse intéressante de L’Agéfi (Suisse), pour démontrer que « le marché européen sortira de la crise en premier, avant Wall Street ». Arguments : « Les facteurs importants qui contribuent à cette opinion controversée sont basés sur une analyse comparative entre les deux continents: de l’état de la consommation, du niveau de dette des entreprises, de la santé du secteur financier, du marché du travail, des conditions de concurrence et des avancements technologiques ». A méditer par tous ceux qui tablent sur une reprise américaine pour entraîner le reste des économies mondiales... |