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à pied, à cheval et en vélo, à la fourchette et au couteau, les montres restent un merveilleux su...
 
Le 22-06-2009
de Business Montres & Joaillerie

On ne s'ennuie jamais sur la planète horlogère :votre Quotidien des Montres a tiré de la carnassière du sniper de servicede savoureux gibiers de poil et de plume.
De quoi composer un joli festin pour la Fête de la Musique.
Avec, pour animer le banquet, le grand retour de Pinocchio !

• FEUILLETÉ le « Best of the Best » du Robb Report pour découvrir que la montre qui faisait la couverture était une... De Bethune Dream Watch One, qu’on retrouve à l’intérieur du supplément en pleine page, face aux petites images de la Vacheron Constantin Quai de l’Île et de la Patek Philippe 5207 Grande Complication. Vérification faite, De Bethune n’est pas annonceur du Robb Report, contrairement aux autres marques horlogères distinguées par ce « Best of the Best ».

• NOTÉ un autre outsider inattendu de ce « Best of the Best » du Robb Report : Delaneau pour sa montre 1608, un somptueux damier de diamants baguette en serti invisible, doté d’une heures-minutes sautantes. Delaneau n’est pas non plus annonceur du Robb Report : comme quoi l’argent n’explique pas tous les coups de cœur médiatiques...

• COMMENCÉ son entraînement à vélo pour être une des premiers à rouler dans le nouveau All Black Bike conçu par Hublot en partenariat avec BMC, une des plus célèbres références dans l’univers du cyclisme de pointe : un concept « fusionnel » du côté des matières et Swiss Pride côté technologies cyclistes d’avant-garde. Demain, Hublot sur le Tour de France ? Ne rigolez pas, c'est déjà prévu : la veille du prologue du Tour de France, à Monaco, on verra Jean-Claude Biver en selle, sur son nouveau vélo, en équipe avec un ou deux de ses copains pipoles ! Ils participeront à une course d'honneur du fameux vélo-club des célébrités monégasques...

• RECOMPTÉ le nombre des millionnaires chinois recensés par le business magazine local Hurun Report : 825 000 personnes riches d’au moins un million de dollars. Soit un super-riche chinois pour 1 700 Chinois de base. Ce qui prouve que les grandes fortunes locales ont été moins écornées par la crise qu’on le supposait : 82 % d’entre eux n’ont d’ailleurs pas modifié leur train de vie depuis la « crise ». Moyenne d’âge de ces millionnaires : 39 ans (49 ans pour les plus riches – 100 millions de dollars). Tous s’avèrent fous de marques européennes, et la première chose dont ils se gratifient est une... montre de luxe, avant même une voiture de prestige ! Interview de l’éditeur du Hurun Report sur le site Hong Kong Trader...

• FÉLICITÉ l’équipe des montres a.b.art (Bienne) pour le Red Dot Design Award 2009 venu récompenser l’ensemble de la collection. Pour cette occasion, la marque lance une édition limitée de la montre O Red Dot, dont le point rouge mobile indique la date sur un secteur de 31 jours autour du cadran (300 exemplaires). Un hommage au minimalisme maîtrisé d’une maison discrète, mais en progression permanente depuis son lancement, en 2008.

• ASSISTÉ au fantastique Hublot Perfect Match qui rassemblait, au Polo de Paris, dix des onze meilleurs joueurs de polo du monde (deux fois quatre équipiers, plus les remplaçants, tous handicap 10, le best of the best à dos de poney et maillet en main) pour un match exceptionnel comme on n'en n'avait jamais vu en Europe. Un match parfait, donc, très... fusionnel puisqu'il rassemblait, en plus de cette élite mondiale des joueurs, une très belle clientèle largement dorée sur tranche, mais tout de même estomaquée par la One Million Dollar Big Bang que Laurent Picciotto (boutique Hublot Paris) présentait dans une boutique éphémère...

• REPÉRÉ une vraie montre de polo qui n’est pas une Reverso, ni une Hublot : elle a été réalisée pour La Martina, la grande (et unique) marque d’équipements de polo, dont les chemises brodées sont tout simplement irrésistibles. Cette montre La Martina [pas de nom de modèle, c’est plus classe] est déclinée en différents modèles, riches de détails qui évoquent l’univers du polo. La protection du verre saphir est assurée par deux lanières de protection en cuir, qui coulissent sur le bracelet et sa plaque de protection. Beau, sobre et chic : on regrette que la montre ne soit pas une « vraie » montre suisse (ci-dessus)...

• RIGOLÉ très fort avec une histoire de Rolex qui se déguste... à la fourchette et au couteau ! C’est L’Observer de Kigali (Ouganda) qui nous raconte l’histoire : dans les gargottes de Kigali, une Rolex est une grosse crêpe (chapatti fourrée à l’omelette) dont la forme et la couleur peuvent rappeler les bonnes vieilles Rolex en or que portent les hauts dignitaires africains [après tout, quand on regarde une Daytona « Mobutu » de loin, l’idée du pancake bien doré semble moins absurde]. Ce sont de facétieux clients qui en avaient eu l’idée, laquelle s’est ensuite diffusée dans tout Kigali. « Garçon, une Rolex et un café ! » Bon appétit...

• PERÇU des frémissements positifs pour le groupe Movado aux Etats-Unis : même si la situation générale du groupe reste tendue du fait de sa surexposition américaine, il semblerait que la Bank of America ait ouvert de nouvelles lignes de crédit à Efraim Grinberg, qui a également pu constater que le cours de l’action du groupe avait regagné 20 % à la suite de la publication des derniers résultats.

• DOUTÉ – mais sait-on jamais ? – du retour des montres à affichage numérique pronostiqué par le Guardian (Royaume-Uni) : ne pas confondre phénomène de fascination vintage pour une époque où la technologie était optimisante et vrai phénomène de mode. Encore que, quand on voit apparaître des montres digitales dans la haute horlogerie (dernier exemple : A. Lange & Söhne), on peut se poser des questions...

• SAVOURÉ la collision dans Tribune de Genève de deux articles parus le même jour à quelques colonnes d'intervalle. Dans le premier, Doris Leuthard, la responsable de l'Economie au Conseil fédéral suisse, annonce que « la crise va frapper très fort après l'été », en précisant qu'elle s'attend « à une légère croissance dès le premier semestre 2010 qui sera malheureusement annulée par la montée du chômage et la baisse de la consommation intérieure ». Elle prévoit de terribles suppressions d'emploi dans tous les secteurs. Dans le second article, Jérôme Lambert (Jaeger-LeCoultre) s'affirme « serein face à la crise », en précisant « soyons clairs : Jaeger-LeCoultre n’a prévu aucun plan de licenciement ou autres mesures de ce genre. (...) L’important est d’avoir toujours un coup d’avance par rapport au marché. Pour l’instant, ce coup d’avance, nous l’avons »... Allez, reprenons tous en choeur, alors que le nez de Pinocchio s'allonge pour battre la mesure : « Tout va très bien, Madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien » !

• CONSTATÉ la diffusion dans la presse du concept d'« été meurtrier » : dans le quotidien économique La Tribune (France), Sophie Lécluse explique que « l'industrie horlogère se prépare à une fin d'été difficile » et que « les grands groupes ont commencé à couper dans leurs effectifs mais le phénomène pourrait s'accélérer après deux mois de vacances imposées ». Rien qui surprenne vraiment les lecteurs de Business Montres, qui reconnaîtront au passage bon nombre d'informations et de chiffres déjà publiés au cours de ces dernières semaines. Information dédiée au joyeux Pinocchio, avec lequel nous reprenons tous en choeur : « Tout va très bien, Madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien » !

• SALUÉ le retour de la marque Auricoste sur le marché : célèbre référence dans l'univers de la montre militaire, Auricoste a signé quelques-unes des plus belles montres de pilotes de l'armée de l'air française – les fameuses Type 20 – et doté d'équipements horlogers avions, hélicoptères et navires de guerre français. Une première exposition de la nouvelle collection de chronographes [remake intéressant, quoique dénué d'imagination et d'originalité] est prévue ces jours-ci chez Colette, qui prend décidément, après le show Airborne de Bell & Ross, de surprenantes orientations militaristes !

• APPRÉCIÉ les explications très poussées de Julien Dray dans L’Express (France), à propos de « sa très chère passion pour les montres. Pas la tocante “bling-bling“ – “On voudrait me faire passer pour le quatrième personnage de La Vérité si je mens !“, ironise Dray – mais la mécanique d'exception, invisible pour les non-initiés. Parler horlogerie avec lui revient à pénétrer l'intime. Se dessine alors la figure tutélaire du grand-père, bijoutier à Alger. Celui-ci fournissait aux mariées les montres pour leurs fiancés, tandis que ces derniers offraient, selon la coutume, une bague à leurs futures épouses. A Paris, on confiait souvent “une Lip ou une Jaz“ à l'enfant toujours sur les talons du grand-père, histoire de l'occuper. Désormais, Julien Dray craque pour la crème de l'horlogerie, Patek Philippe. Illusion réconfortante d'un temps maîtrisé ? “Le vrai plaisir n'est pas de conserver une montre, mais de la porter“, assure l'élu, même s'il ne se reconnaît pas dans le portrait de l'acheteur compulsif. Déjà, en 1999, une enquête préliminaire l'avait visé après l'achat d'une Patek de 250 000 francs (environ 38 000 euros), dont 150 000 francs payés en liquide. Affaire classée. Mais le montant de la somme a de quoi choquer. “Je gagne bien ma vie. Ma femme aussi, se défend Dray. Faut-il, parce qu'on est socialiste, jouer au pauvre ? Je ne suis pas un moine“. »

• APPROUVÉ Karl Marx [une fois n’est pas coutume], qui parlait de « manufactures horlogères uniques » à propos du Locle et de La Chaux-de-Fonds. C’est la semaine prochaine que l’Unesco doit décider de classer ou non les deux villes dans la liste des sites suisses inscrits au Patrimoine mondial. Il s’agirait de leur reconnaître le statut d’exemple de symbiose entre une volonté d’urbanisme et un plan de développement industriel (dans ce cas précis : l’horlogerie). La décision de l’Unesco permettrait de mieux préserver le patrimoine architectural industriel ancien des deux villes. Ce serait aussi une fantastique reconnaissance internationale de la principale watch valley suisse...

• RÉFLÉCHI à la question « Crise du luxe ou luxe de crise ? » posée aux participants du dernier Club Luxe Ifop-Adetem (Paris) : « En quoi le crise est-elle une opportunité pour réinventer le marketing du luxe ? ». Constat n° 1 : la consommation n’est pas en cause. « Quand la crise sera loin, la consommation repartira. C’est notre dernier opium » (Gilles Lipovetski). Constat n° 2 : le déclin de la consommation ostentatoire – c’est le complexe des sacs de caisse sans logo ! Constat n° 3 : on peut remarquer plusieurs valeurs montantes, comme la dématérialisation du luxe (le calme, le spa, l’acte d’achat lui-même), le respect des autres (non-provocation de la richesse), la générosité (normalement inhérente à toute élite sociale) qui va de pair avec l’humour et la connivence, le nursing des consommateurs et l’hyper-créativité qui réinvente en permanence la marque. Moralité : « Il est essentiel de redonner du sens à la consommation du luxe, de ses marques et de ses produits – le sens n’étant ni dans le produit, ni dans la marque, mais dans la mise en relation de la marque et du client » (Marie-Claude Sicard). A méditer longuement tellement tous les enjeux de la reprise sont dans cette formule...

• DÉCOUVERT les coulisses financières des Jeux olympiques à travers l’étude « Le 4ème pilier secret des Jeux Olympiques : Privatisation des profits et socialisation des pertes – l’envol des coûts de Vancouver 2010 », réalisée par le professeur Chris Shaw (université de Columbia, Canada) : on y réalise à quel point les enjeux financiers ont dominé l’organisation de ces jeux, semant corruption, compromissions, explosions des coûts et abandon des idéaux sportifs. La communication a été proposée au colloque « dissident » Play the Game 2009. Bonne synthèse de cette étude sur le site de Bakchich (« Informations, enquêtes et mauvais esprit »)...

• ADORÉ le non-conformisme de Buzz Aldrin, le n° 2 des « marcheurs sur la Lune » et ex-propriétaire de la Speedmaster historique. Il raconte au New York Times pourquoi il est déçu que les Américains ne s’intéressent plus à la Lune, ni surtout à la planète Mars, on ne peut plus prometteuse [alors que les Russes poussent leurs billes de ce côté]. Il révèle également que sa mère s’appelait Marion Moon (« Lune ») : quelle prédestination ! Enfin, il explique comment il se lance désormais dans le... rap, en intervenant dans la Rocket Experience du rappeur Snoop Dogg (à visionner prochainement sur le site Funny or Die). Toujours jeune, M. l'ambassadeur bicéphale (Omega et Louis Vuitton) !

 



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