|
Qui profite vraiment de la sonnerie de sa montre, ou tout simplement du moelleux de son tic-tac ?
A vrai dire, pas beaucoup d’amateurs ou de collectionneurs.
Puisque le marketing contemporain doit être poly-sensoriel, il suffisait de rendre sonores les vitrines pour faire plaisir aux mélomanes amoureux de la cadence horlogère.
Démonstration à domicile...
••• PULSOGRAPH
Soit une vitrine « classique » (ou presque). Que se passe-t-il quand on lui ajoute une enceinte de résonance ? D’abord, la vitrine d'appartement PulsoGraph, conçue par Xavier Dietlin (vitrines Dietlin) et Antoine Lorotte (Five-Co) ne se présente pas comme une vitrine, ou un présentoir si « classique » que ça, puisqu’elle dispose d’un présentoir escamotable, d’un lecteur à empreinte digitale, d’un « contrôleur moteur avec suivi de trajectoire » et un capteur piezo-électrique des vibrations sonores transmises par la... couronne.
Surtout, cette vitrine PulsoGraph permet de retransmettre, sans micro ni haut-parleur, le son de la montre : sa pulsation (tic-tac plus ou moins pressé) ou sa sonnerie sont retransmises par une enceinte en épicéa de résonance réalisée par un luthier suisse (JMC Guitars) adepte du « son naturel », qui a déjà réalisé un résonateur pour Audemars Piguet.
Un film de démonstration permet de mieux comprendre le fonctionnement de cette vitrine (vidéo à charger, et parfois aléatoire, mais très intéressante).
••• L’HORLOGERIE SE SOUCIE ENFIN DE FAIRE RÉSONNER SES MONTRES AILLEURS QU’AU POIGNET, qui doit être le pire résonateur de toute l’histoire biomusicale. L’alliance avec les luthiers – initiée par Rudis Sylva pour sa première montre-boîte à musique – est intéressante parce qu’elle marie des savoir-faire connexes et une même approche artisanale de l’art.
|