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« Bambi » n’a pas laissé de trace notable dans les chroniques horlogères, hormis à l’été 2001 quand il a eu un besoin très pressant de cash : il a alors proposé à la Bank of America de lui prêter deux millions de dollars, en gageant cette somme sur une Vacheron Constantin sertie de partout...
••• LA KALLA DU KING
Et pas n’importe quelle Vacheron Constantin : il s’agissait d’une King Kalla sertie, évaluée, ou du moins gagée alors pour deux millions de dollars. Il s’agissait à l’époque de la montre « la plus chère du monde » : totalement sertie de 103 carats de diamants, elle n’a été réalisée qu’à cinq ou six exemplaires. Estimation actuelle : 4 à 5 millions de dollars...
••• À QUI LA KALLA DU KING ?
Le problème était, à l’époque, que cette montre n’était pas vraiment à lui ! Un an avant, Michael Jackson l’avait commandée au joaillier de Beverley Hills David Orgell, et il l’avait emportée « un jour ou deux, le temps de prendre sa décision », en « oubliant » ensuite de la payer.
Affichée à 1,9 million de dollars, la montre lui avait été discomptée – décidément, c'est une habitude – à 1,45 million de dollars.
Quelques passes d’armes judiciaires plus tard, après quatre mois de réflexion, Michael Jackson avait accepté de rendre la montre, mais David Orgell l’avait refusée avec indignation : « La montre était rayée, elle avait été portée sans soins et le bracelet de cette montre-joyau était plein de débris alimentaires ». Les poursuites judiciaires s'étaient poursuivies...
Michael Jackson se débrouillera pour rembourser David Orgell la veille du jour où la Bank of America devait lui débloquer son prêt de deux millions de dollars. La montre était donc légalement à lui quand il l’a laissée en gage au banquier. Elle sera revendue quelques années plus tard.
Entre autres, l’affaire avait été racontée en 2000 par le site JCK Online et, en 2002, par Fox News.
••• R.I.P., MICHAEL : au paradis des « Kings of Pop », on te pardonnera d’avoir laissé des miettes de MacDo dans ta Kalla...
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