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THE WATCH FACTORY GENEVA 2010 : Un Salon indépendant pour l’horlogerie contemporaine
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Genève, 17-24 janvier 2010.
Une expérience jamais tentée de salon horloger nouvelle génération : un maximum de jeunes marques et d’intensité créative pour un minimum de dépenses somptuaires, au moment où les plus grands détaillants de la planète seront de passage à Genève.
L’aventure ne fait que commencer : cette « réunion de famille » des nouveaux horlogers s’annonce fondatrice...
••• POURQUOI THE WATCH FACTORY À GENÈVE, EN JANVIER 2010 ?
La meilleure des réponses serait « Pourquoi pas ? »... Quand on a des amis de passage dans la ville où on habite, le moindre des choses est de leur proposer de se voir. Beaucoup de jeunes marques créatives de la nouvelle génération sont genevoises : quoi de plus naturel que d’organiser leur rencontre avec leurs amis détaillants et avec les acteurs majeurs de l’industrie horlogère, qui seront de passage à Genève pendant la troisième semaine de janvier ?
Cette rencontre se faisait, ces dernières années, de façon assez subreptice, dans des suites d’hôtel, des espaces aménagés dans les palaces du bord du lac ou les mini-manufactures des uns et des autres. Solution qui ne satisfaisait ni les détaillants, obligés de courir d’un lieu à l’autre, ni les journalistes, contraints à la même gymnastique...
The Watch Factory Geneva 2010 – salon indépendant pour l’horlogerie contemporaine – se tiendra dans le centre de Genève, au cœur d’un complexe international de conférences (pour des raisons évidentes, les lieux sont hyper-sécurisés), à mi-chemin entre l’aéroport et les grands hôtels, avec toutes les facilités de parking, de bus et de tramway entre ces deux destinations, voire même avec une navette privée...
Toute la « famille » sera ainsi regroupée, avec entre 20 et 30 marques de nouvelle génération dans un même lieu très accessible et un concept alternatif d’exposition qui reprendra le principe expérimenté au printemps 2009 à Bâle, grâce à la direction de Baselworld : maximalisme créatif et minimalisme décoratif, pour un public sélectionné de détaillants, de journalistes et (c'est une nouveauté) d'aficionados triés sur le volet.
••• AVEC QUELLE VISÉE STRATÉGIQUE POUR LES MARQUES ?
En dépit des discours qui sont servis aux analystes pour les rassurer, la situation ne s’arrange vraiment pas sur des marchés horlogers qui cumulent les effets désastreux de la crise financière mondiale, de la récession économique et de la profonde mutation actuelle des industries du luxe.
Tous les paramètres qui assuraient l’équilibre de l’industrie horlogère se trouvent désaxés et invalidés par cette crise. Le pilier « salons horlogers » est lui-même sérieusement ébranlé : faute de trésorerie, les détaillants ne souhaitent plus commander [à quoi bon, dans ce cas, se rendre sur un salon ?] et ils auront même du mal à passer deux semaines sur des salons horlogers « officiels » – Bâle et Genève – à peine séparés cette année par six semaines ! Business is business...
D’où la tentation avouée par bon nombre de ces détaillants : Bâle ou Genève, il faut choisir, de plus en plus d’entre eux préférant l’un ou l’autre, mais pas forcément les deux. Ce n’est pas illogique quand on pense à la pression que leur mettent les grandes marques pour continuer à commander à n’importe quel prix, alors qu’ils sont déjà largement surstockés et asphyxiés. Se passer de l’un ou l’autre rendez-vous est désormais envisagé...
Raison de plus pour ne manquer, ni l’un, ni l’autre de ces rendez-vous ! C’est là que le concept The Watch Factory fonctionne idéalement pour les marques indépendantes : on ne choisit plus, on fait les deux salons !
••• QUEL CONCEPT POUR THE WATCH FACTORY À GENÈVE, EN JANVIER 2010 ?
The Watch Factory Geneva 2010 se tiendra du dimanche 17 au dimanche 24 janvier, aux heures habituelles des salons, avec une formule originale de petits déjeuners créatifs, des soirées happy hour ouvertes au public sur invitation, des animations pour les insiders et des événements privés réservés aux invités des marques non horlogères intéressées par l'horlogerie de nouvelle génération.
Pourquoi dimanche à dimanche ? Parce que, à ces dates, beaucoup de nos amis asiatiques et américains sont présents à Genève dès le week-end qui précède la « semaine sainte » et ils y restent jusqu'au week-end suivant. Autant profiter dès le dimanche de leur disponibilité. C’est aussi un service rendu aux amateurs de belles montres qui travaillent dans la semaine : il leur sera plus facile de faire un saut à Genève pour profiter d'une invitation...
Le tout sera ultra-professionnel. Par le lieu, d'abord. Par l'organisation et la logistique, ensuite. La mise en place des stands et des espaces de convivialité a été confiée à une société spécialisée bien connue dans les milieux horlogers pour ses réussites dans ce domaine. La communication internationale – B2B et B2C – est elle aussi assurée par une agence spécialisée. Le salon lui-même sera administré par une société dédiée.
Le hall d’exposition, largement ouvert à la lumière du jour et luxueusement décoré (bois blond, architecture contemporaine), sera équipé de toutes les commodités requises (cafeteria privative, vestiaire, accueil, toilettes, salons privés pour les rencontres confidentielles, salle de conférence si nécessaire, etc.). Les stands décorés cheap & chic ont été pensés dans une logique de néo-luxe low cost : les lecteurs de Business Montres sont désormais assez familiers de ces concepts pour qu’on n'insiste plus sur ce point.
••• QUELLES MARQUES SONT ATTENDUES À THE WATCH FACTORY GENEVA 2010 ?
On y retrouvera bon nombre de celles qui ont expérimenté – et validé – cette nouvelle tendance à Baselworld, mais ce ne sera ni un salon réservé à l’ultra-exclusivité horlogère, ni un salon pour hyper-spécialistes de la haute complication. Ce sera, tout simplement, un lieu représentatif de la nouvelle génération horlogère, sous toutes ses facettes et à (presque) tous les prix.
Comme à Baselworld, The Watch Factory a décidé de s’ouvrir aux manufactures de complications et de mouvements qui témoignent d’un regard alternatif sur la nouvelle horlogerie, ainsi qu’à une élite de fournisseurs spécialisés – ils ont eux aussi besoin de visibilité.
Il s’agit d’une « fête de famille » et les détaillants comme les journalistes présents à Bâle l’avaient parfaitement bien compris. La fête rassemble la nouvelle génération horlogère, qui va se retrouver à Genève, dans toute sa diversité, rassemblée, éclatante de santé créative et bien décidée à incarner la relève dans une conjoncture plus périlleuse que jamais.
La liste des exposants sera publiée ultérieurement : l’événement n’a lieu que dans six mois ! Disons que, à ce jour, 25 à 30 maisons, voire plus, sont attendues, avec des surprises internationales et des juxtapositions de marques qui feront causer le microcosme.
••• L’INITIATIVE THE WATCH FACTORY NE RELÈVE-T-ELLE PAS DU « PARASITISME COMMERCIAL » ?
Reprenons la parabole initiale : quand un ami vient dîner à la maison, est-ce qu'on lui demande qui a payé l’essence ou le parking ? L’actualité et de nombreux autres salons genevois à la même période font que beaucoup de détaillants internationaux sont présents à Genève à cette époque : ils font eux aussi partie de la « famille » (tout comme les journalistes) et il est donc légitime d'aménager quelques rendez-vous avec eux.
Précision utile : au printemps 2009, la direction de Baselworld avait très généreusement accepté de faire un geste en direction de la nouvelle génération horlogère. D’où la naissance de The Watch Factory à Bâle et le succès international de l'opération.
Le même principe d’exposition a été proposé à la direction du Salon international de la haute horlogerie : un lieu proche de la « halle noble » avec une décoration low cost pour comprimer les coûts. Objectif : éviter aux invités de ce salon de se disperser dans tout Genève, de présentation en présentation et de marque en marque.
Regrouper tout le monde autour de Palexpo aurait eu du sens, pour toutes les parties concernées (grandes et petites marques, détaillants, médias, invités), mais cette proposition a été écartée avec une certaine hauteur. Apparemment, les « gens de la haute » refusent de frayer avec la basse-cour des outsiders ! Ces derniers, qui jouent à domicile à Genève [The Watch Factory regroupera une majorité de marques de l’arc horloger genevois], n’avaient dès lors plus le choix ! Ils se devaient d'offrir eux-mêmes aux détaillants et aux journalistes l’alternative centralisée que tout le monde appelait de ses vœux.
Le rôle d’un média étant de créer des plate-formes de communication entre les différents publics d’une industrie, il est logique que Business Montres ait mis en place un tel salon indépendant, qui associera d’ailleurs d’autres médias tout au long de la manifestation.
••• À SUIVRE, FORCÉMENT, DANS LES SEMAINES ET LES MOIS QUI VIENNENT, tellement cette initiative est riche de potentialités pour les marques de la nouvelle génération, confrontées à de spectaculaires baisses de commandes de leurs détaillants, alors que la demande des amateurs ne se dément pas. De même, la raréfaction de la pagination dans les magazines horlogers rétrécit leur « part de marché médiatique », la pression publicitaire des groupes venant un peu plus restreindre la surface éditoriale qui est concédée aux marques indépendantes. Il s’agit donc pour ces marques de reprendre la parole : c’est un devoir et un honneur pour Business Montres de s’associer à cette initiative pour la soutenir activement et sans réserve...
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