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QUARANTE-DEUXIÈME JOUR…

L’énergie, l’entregent et la subtilité déployés par Kalust Zorik au service de l’industrie horlogère ne sont sans doute pas encore assez reconnues au-delà des frontières neuchâteloises.

Il est pourtant un des éléments moteurs des watch valleys et de leur reconnaissance internationale.

Infatigable animateur des JIMH, il s'imposait comme une boussole indispensable pour le désormais célèbre Tour du monde horloger en 80 jours entamé en pleine crise à l’été 2009.

• A quoi serviront les Journées de la métropole horlogère ?
•••• KALUST ZORIK (Journées Internationales du Marketing Horloger, La Chaux-de-Fonds) : Prendre et faire prendre conscience que la métropole horlogère [i.e : La Chaux-de-Fonds] est le centre mondial de l’industrie horlogère et que, si les gens veulent rencontrer la culture horlogère, c’est là qu’ils doivent passer.


• Pourquoi mélanger culture professionnelle (JIMH), divertissement grand public et opération commerciale ?
•••• Pour créer le « Davos de l’horlogerie ». Nous voulons dire au monde : « Venez, faites connaissance avec la culture horlogère, rencontrez l’art, l’industrie et le marketing, voyez le lien avec le temps dans la vie de la Métropole, et vous y trouverez des détaillants dynamiques et compétents qui vous proposeront avec le soutien de certains marques des affaires intéressantes ».


• La crise a-t-elle déjà modifié le comportement marketing des marques ?
•••• J’aime ceux qui anticipent, deviennent smart-marketeurs et qui ne s’enterrent pas.


• Qu'est-ce qui aura le plus changé dans le marketing de l'après-crise ?
•••• Qui sème aujourd’hui, récolte demain…


• Pourquoi les marques ont-elles si longtemps négligé de prendre en compte l'analyse de la demande réelle des consommateurs de montres ?
•••• C’est l’aspect de l’artiste : tant qu’on achète ses produits, il ne se pose pas de questions et ne s’intéresse qu’à lui-même. C’est pour changer cet état d’esprit que nous avons créé La Journée Internationale du Marketing Horloger, il y a treize ans. Et les changements sont constatés !


• Le marketing horloger est-il une discipline spécifique ?
•••• Définitivement oui. Attention : marketing ne veut pas dire publicité, celle-ci étant qu’un des déclinaisons d’une philosophie d’affaires. Le marketing horloger, avec des ingrédients particuliers, doit développer ses méthodologies uniques, comme la relation de la vie et de la mort, la spécificité de l’objet qui nous lie au temps, la notion de la mécanique fine au poignet, le design horloger, la performance des garde-temps, etc. Tout cela fait que le marketing horloger devient une science pour laquelle il faut investir et la développer, au même titre que l’innovation technique.


• Peut-il exister un « marketing du luxe » ?
•••• Le luxe, c’est de pouvoir raconter des récits, des histoires. Tous les récits qu’on peut faire autour de l’horlogerie la poussent vers le monde du luxe.


• Comment séduire des nouveaux clients et par quels canaux ?
•••• Il faut savoir être ! et si cet être est intègre, charmant et tend vers la perfection, il sera désiré. Ensuite, il faut être présent, se montrer et être capable d’instaurer le dialogue avec le monde dans lequel nous avons décidé d’évoluer.


• La bonne recette pour tenir le coup en temps de crise ?
•••• La relation avec la chaîne de valeur ne doit jamais cesser. Si on a très bien compris leurs attentes et problèmes, en instaurant un dialogue et des rencontres, on peut en faire des partenaires indéfectibles. Par temps de crise, les territoires qu’on a délaissés peuvent, s’ils souffrent moins de la crise, offrir une opportunité de développement des affaires.


• Sortie de crise pour quand ?
•••• Je suis de nature optimiste et entrepreneuse. Frémissement en septembre 2009, lutte pour les fêtes de Noel, reprise dès 15 avril 2010 !


(*) « Le Tour du Monde Horloger en 80 Jours » (exclusivité Business Montres) : pendant tout l'été 2009, l'actualité horlogère au jour le jour, exprimée du tac au tac par quatre-vingt décideurs et influenceurs, en quatre-vingt fois dix textos d’actualité.