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Deux scientifiques japonais viennent d’identifier les protéines indispensables à la formation des perles : un nouvel horizon s’ouvre pour contrôler la formation et la croissance de la nacre.
Des recherches qui ouvrent la voie à de nouveaux objets horlogers à base de « nacre de culture », une matière dont on commence à peine à découvrir le potentiel de résistance et les qualités « organiques ».
••• REFLETS NACRÉS
On comprend désormais mieux comment se forme la nacre sur les coquilles d’huîtres : cette nacre a le même aspect irisdescent et la même structure que les perles qui s’y développent. Elle se compose de couches de cristaux d’aragonite orientés dans la même direction et séparées par une matrice de protéines qui les lient. C’est en étudiant ces protéines que l’équipe de Michio Suzuki (université de Tokyo) a identifié les deux protéines responsables de cette liaison : sans elles, pas de couche de nacre !
Leur « codage » permet donc de contrôler la naissance, puis la croissance de la nacre et des perles (source : « An Acidic Matrix Protein, Pif, Is a Key Macromolecule For Nacre Formation," by M. Suzuki; K. Saruwatari; T. Kogure; Y. Yamamoto; T. Nishimura; T. Kato; H. Nagasawa at University of Tokyo in Tokyo, Japan », American Association for the Advancement of Science)...
••• AU-DELÀ D’UNE MAÎTRISE PLUS RIGOUREUSE de la culture des perles, l’ingéniérie rendue possible par la manipulation de ces deux protéines permet ainsi une régulation plus substantielle de la formation de la nacre sur différents supports.
Les horlogers peuvent ainsi rêver de nouveaux cadrans ou de nouveaux composants à base de « nacre de culture »...
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