IWC ne semble pas trop souffrir de la crise. Elle vient d’ouvrir un flagship store à Hong Kong.

La crise affecte toutes les marques horlogères, selon Georges Kern, CEO d’IWC, basé à Schaffhouse. Il affirme toutefois que sa société, active dans le haut de gamme, s’en sort mieux que la moyenne du secteur. De plus, la récession ne déploiera pas ses effets éternellement.

Appartenant à Richemont, la marque, qui n’a pas dû réduire ses capacités de production, prépare donc l’avenir. Elle vient d’ouvrir un flagship store à Hong Kong, de 200 m2, a indiqué le CEO dans une interview parue dans la Handelszeitung. Cette inauguration n’est toutefois qu’un premier pas et le concept sera étendu à d’autres marchés. Peut-être même à la Suisse. Les investissements se focalisent pour l’heure surtout en Chine et en Inde, poursuit Georges Kern. D’ici 2020, quelque 350 millions de Chinois seront en mesure de s’offrir une montre de luxe. Pour l’heure, le CEO explique que les montres en métaux précieux sont moins demandées. De fait, les consommateurs préfèrent opter pour un modèle en acier plutôt qu’en platine. «Une montre, dans le contexte actuel, ne doit pas apparaître comme ostentatoire ».

Georges Kern constate que les consommateurs n’achètent plus de manière spontanée. La décision qui conduit à l’acte d’achat prend désormais beaucoup plus de temps. Depuis juillet, Georges Kern est aussi en charge de deux autres marques de Richemont, soit Baume & Mercier et Roger Dubuis.