• Partager

Image déroutante venue d’Afrique du Sud, où la vuittonmania contamine apparemment les townships.
Que se passerait-il si, demain, tous les aficionados de la montre repeignaient leur pavillon aux couleurs de leur marque préférée ?

••• PLUS LOUIS VUITTON, TU MEURS !
Pas beaucoup de détails à ajouter à l’image ci-dessus, venue d’une township sud-africaine : elle prouve tout simplement l’incroyable impact des codes martelés par les marques de luxe sur les mentalités et l’imaginaire du grand public...

Maintenant, une réflexion : côté folie des marques, y a-t-il une différence de nature ou une différence d’intensité entre le revêtement « monotypé » de cette façade et l’accumulation de logos et de noms de marque dans l’accoutrement de la petite fashionista européenne ? L’échelle de l’addiction aux marques a de nombreux degrés : on monte très haut en Afrique du Sud, mais on peut également voir dans ce pastiche une trace d’ironie et y déceler un grand éclat de rire à l’africaine !

Scène d’horlo-fiction : en l’an 2100, après le triomphe galactique des marques, nos petites banlieues semées de pavillons aux façades semées ici et là des couronnes Rolex sur fond vert, de rosiers grimpants pour Tudor, de doubles C de Chanel en noir et blanc, de croix de Calatrava pour Patek Philippe ou d’étoiles Jaquet Droz. Là où ça se compliquera, ce sera pour les fans de Romain Jerome (tuyaux de cheminées rouillés et fenêtres floquées à la poussière ?) ou pour ceux d’Hermès (une calèche devant la porte ?)...