Recherche avancée
A propos
Emplois

Achat - Vente

Relations d'affaires

Contact
 

Quelques petits riens sur un peu de tout ce qui concerne les montres…
 
Le 02-09-2009
de Business Montres & Joaillerie

L’actualité du jour et de ce milieu de semaine en une vingtaine d’infos à ne pas manquer.

••• MANUFACTURE : c’est le 09-09 (9 septembre), à exactement 10 h 10 que Jaquet Droz posera, au Crêt du Locle (La Chaux-de-Fonds), la première pierre de sa future manufacture (Business Montres du 6 mai dernier). 11 minutes et 11 secondes de discours officiels, 12 cl de champagne 12 ans d’âge, etc. ?


••• RFID : bonne nouvelle pour les marques qui se soucient – réellement et non médiatiquement – de lutter contre les fraudes (marché gris) et les contrefaçons. La société suisse Winwatch lance une puce RFID (identification par radio-fréquence) « transparente » qu’on peut donc placer dans le verre saphir de la montre. Détaillants, revendeurs et amateurs peuvent donc, à tout moment et avec le lecteur adéquat, « tracer » la montre, son authenticité et sa « fiche d’identité logistique » (production, commercialisation, réparation). Il est donc techniquement possible de tracer, n’importe où dans le monde et en toute discrétion, les montres sur lesquelles il y aurait un doute. Cette puce quasiment-invisible fonctionne quel que soit le matériau de la montre et les premiers kits de lancement sont déjà disponibles...


••• TX CHEZ COLETTE : dans le temple de la branchitude parisienne, une opération spéciale pour la TX Pilot full black « Phantom », nouveau cheval de bataille du groupe Timex pour se refaire une beauté sur le marché du luxe accessible. Des vrais montres « nouvelle génération » – design et concept – et intelligemment positionnées en prix, à découvrir sur le site de TX et sur l’excellent blog américain d’Ariel Adams, A blog to read...


••• MOONPHASES DUNHILL : ce ne sera jamais que la quatrième relance horlogère de A. Dunhill (groupe Richemont) au cours de ces six dernières années, mais la proposition ne manque pas de cohérence. Rien d’exceptionnel dans ces montres, qui seront présentées au SIHH, mais la volonté de bien faire et d’utiliser au mieux les synergies au sein du réseau manufacturier Richemont. La Moonphases ci-dessus utilise ainsi un calibre Jaeger-LeCoultre 924 (heures, minutes, secondes, jour, mois, date et phases de lune), dans un boîtier noirci (PVD) dont la taille modeste (40 mm) permet de ne pas trop concentrer l’affichage des quantièmes au centre du cadran. Les autres modèles de la collection utilisent également des mouvements Jaeger-LeCoultre. Rien qui puisse révolutionner l’art horloger, mais une offre à la hauteur de ce qu’on peut attendre de Dunhill, dont les montres ont été trop souvent désespérantes (4 900 euros). Au fait, Moonphases – au pluriel, avec un S – semble plus correct que l’habituel moonphase – au singulier – des marques suisses : il y a plus d’une phase de lune !


••• MOONFAKE : on n'en a décidément jamais fini avec la Lune. Circulent actuellement des informations concernant les « aveux » de Neil Armstrong, qui aurait publiquement reconnu,ces jours-ci, en conférence de presse, que toute l’histoire du 21 juillet 1969 n’aurait été qu’une vaste mise en scène et une supercherie [si c’est vrai, et si ces propos ont bien été tenus par le « premier homme sur la Lune », dont on connaît cependant l’actuelle fragilité psychologique, ce serait le triomphe des thèses conspirationnistes !]. De quoi regarder différemment les expositions comme celle d’Omega à la Cité du Temps de Genève (Business Montres de ce jour)...
On vient également de découvrir qu’une des pierres ramenées de la Lune n’était qu’un caillou ordinaire ! Cette « pierre lunaire » avait été offerte au Premier ministre néerlandais en 1969 par l’ambassadeur des Etats-Unis de l’époque, qui l’avait présentée comme provenant de la mission Apollo 11. Elle avait été ensuite remise au musée national d’Amsterdam, qui a confirmé l’information (image sur AOL News). Il ne s’agirait en fait qu’un banal éclat de bois pétrifié ! Ça fait beaucoup de doutes en quelques jours...
••• DAMNED ! Heureusement qu’Yvan Arpa a quitté Romain Jerome à temps : on l’aurait accusé d’avoir détourné le caillou fatal pour en pulvériser la poussière sur ses Moon Dust !


••• CANDINO-PLANETSOLAR : parrainé par Candino (groupe Festina), le projet PlanetSolar – premier tour du monde à l’énergie solaire – continue à progresser. En plus des informations qu’on trouve sur le site PlanetSolar, les passionnés pourront découvrir ce week-end le Village PlanetSolar à Yverdon-les-Bains (3-5 septembre), avec des animations multimédias pour prendre les commandes du plus grand bateau solaire du monde ou s’initier à la météorologie du XXIIe siècle. Un prélude au tour du monde PlanetSolar de 2010...


••• MÉCHANCETÉ ? un lecteur germanophone me fait remarquer que la biographie de Nicolas Hayek par Jürg Wegelin (Business Montres du 1er septembre) n’est pas vraiment bienveillante pour le patron du Swatch Group, présenté comme un autocrate qui n’aime pas être contredit en conseil d’administration et qui mène son groupe à la baguette, comme une PME familiale. Ni brûlot, ni conte de fées, le livre avait seulement été jugé équilibré et intéressant par Business Montres, qui voulait en informer ses lecteurs avant sa parution, en fin de semaine...
••• NON SEULEMENT CE CONSTAT D’AUTOCRATIE, QUI NE DOIT PAS ÊTRE FAUX, ne me choque pas, mais il me paraît même préférable de gérer un groupe horloger comme une PME : on a vu, à la faveur de la crise, à quel point le groupes gérés par les têtes d’œuf issus des grandes écoles de management avaient paniqué et surjoué les annulations de commande, les licenciements et les grandes émotions, alors que les « grognards » de la vieille garde horlogère gardaient leur calme dans la tempête...
Et quel actionnaire n’est pas un autocrate ? Les « petits marquis » des manufactures Richemont ont été tout surpris de voir leur propriétaire taper du poing sur la table et leur rappeler qu’ils jouaient un peu légèrement avec son argent !



••• URWERK : Felix Baumgartner a profité de l’été pour achever la première série (25 pièces) de sa nouvelle UR-CC1 (lecture de l’heure linéaire et rétrograde grâce à deux « cylindres », le premier pour les heures, le second pour les minutes, avec un disque pour les secondes). Distribution : une par point de vente. Autant dire qu’elles sont à peu près introuvables et déjà souvent sur liste d’attente... pour la seconde série en « or noir » !


••• L’HIMALAYA DE LA PENSÉE HORLOGÈRE A ENCORE FRAPPÉ : Business Montres se réjouissait récemment du retour de ce fulgurant visionnaire, qui incitait les détaillants à repasser commande. Sa martingale pour relancer le sell-in : le crédit à 365 jours ! On vous livre aujourd’hui, vous payez dans un an, à Pâques ou à la Trinité. Ça, c’est du luxe ! Même chez Lidl, ils n’avaient pas osé afin de « soutenir la demande ». Juste pour le plaisir des sens, un rappel de ses déclarations du début de l’année : savoureux !


••• TOUT SAVOIR SUR LE CALIBRE CHRONO 7750 : une bonne synthèse sur le plus célèbre des chronographes et des images détaillées sur le forum Montres mécaniques, avec la liste et les caractéristiques des variantes, ainsi qu’un coup de projecteur sur les marques de haute horlogerie utilisatrices du 7750...


••• ET TOUT SAVOIR SUR LE VENUS 175 (PARDON, LE SEAGULL ST19 !) : c’est un des plus célèbres calibres mécaniques, mais il a maintenant un passeport chinois – mais ça ne se voit pas. On en découvrira de superbes images sur le blog de la Giovano Watch Company, une des plus intéressantes passerelles créatives entre l’univers industriel chinois et celui du private label occidental. Pour les amateurs, en plus des belles images, des plans techniques. Comment l’industrie suisse a-t-elle pu se laisser déposséder d’un tel trésor ?


••• MONTRES À COMPLICATIONS : plus que quelque jours pour s’inscrire à la 13e Journée d’études de la Société suisse de chronométrie (SSC), qui se consacrera, le 16 septembre prochain (Lausanne Beaulieu) aux « Montres à complications : défis techniques et esthétiques ». Le Journal suisse d’horlogerie édite un hors-série spécial à cette occasion. Au programme : on parlera du nouveau mouvement Breitling, de l’atelier Vacheron Constantin, du tourbillon Quatum Gravity Concord, de la Dual Tow de Christophe Claret, d’horlogerie féminine compliquée et même de Spring Drive avec Seiko. Orateur le plus attendu : Joseph Flores, pour ses « Complications à but chronométrique dans l’histoire horlogère », qui lui donneront certainement l’occasion d’aborder le dossier Sarton qui lui est cher ! Cette Journée est parrainée, entre autres, par Tissot, Audemars Piguet et Manufacture Vaucher.


••• MIMOTEC : la manufacture de composants spécialisée dans les microtechniques et la micromécanique (technologie Liga pour la production ultra-précise de composants innovants) achève actuellement la construction de son nouveau site industriel de Sion. Inauguration en novembre prochain, ce qui permettra également de fêter le 11e anniversaire de l’entreprise.


••• HÉLICOSTAR : c’est en hélicoptère que les Biennois ont vu arriver George Clooney devant l’état-major du Swatch Group. Dans le cadre de la holding Belenos Clean Power (chère à Nicolas Hayek), le comédien venait discuter d’un projet concernant le développement durable et des économies d’énergie. En hélico ?


••• GRAND PRIX D’HORLOGERIE DE GENÈVE : publication des 62 montres sélectionnées pour le Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Un chiffre en recul par rapport aux 70 de l’année dernière, du fait de la réduction des catégories : la présélection est largement dominée par 28 montres Richemont + SIHH [une Audemars Piguet dans chaque catégorie !], avec le groupe LVMH en outsider (9 montres, dont 3 Dior), le reste se répartissant entre les indépendants [4 Richard Mille, 3 Corum] et les autres groupes (Bulgari).
••• LE TROPISME SIHH COMMENCE À ÊTRE VOYANT, SINON GÊNANT : sans vouloir faire de procès d’intention au principal annonceur publicitaire d’Edipresse (groupe propriétaire du GPH), cette consanguinité met mal à l’aise...
• On notera que ce Grand Prix d’Horlogerie, qui se pose en « plus prestigieuse et plus recherchée des récompenses attribuées aux marques », ne récompensera cette année aucune montre du groupe Franck Muller, ni aucune montre Rolex, ni aucune montre Patek Philippe, ni aucune montre Cartier, ni aucune montre Breitling, ni surtout aucune montre du groupe Swatch, pour ne citer que quelques leaders suisses.
• Drôle de Grand Prix genevois qui élimine d’emblée des marques qui représentent – pour ne citer que les quatre premières – à peu près 90 % des emplois horlogers genevois ! Et drôle de message de soutien adressé à la profession en temps de crise...



••• 740 POINTS DE VENTE AUX ETATS-UNIS : c’est le réseau actuel de diffusion du magazine suisse Movment (Eric Othenin-Girard) pour les seuls Etats-Unis (réseau de presse Barnes & Nobles), auxquels il faut ajouter la diffusion dans 29 autres pays sur trois continents.


••• SIC TRANSIT GLORIA MUNDI... Prochaine dispersion aux enchères, par l’Office des faillites de Genève, d’un important lot de montres neuves Van der Bauwede (25 septembre). Suivront cet automne les stocks d’autres marques tombées à la faveur de la crise...


••• CRÉSUS : ouverture à Paris, rue Saint-Georges (VIIIe arrondissement) d’une boutique Crésus, un des principaux acteurs français du marché de l’occasion. Grand ami des managers du luxe hexagonal et providence des filiales français un peu trop surstockées, Crésus a inventé la fantastique concept de « montre d’occasion portée deux jours » – qui permet de vendre des montres absolument neuves (boîte, papiers, garantie internationale) des plus grandes marques sur le marché de l’occasion et aux prix des montres d’occasion. Rens. : + 33 140 201 684.


••• BÊTE DE MODE : pour ceux qui se demanderaient encore pourquoi l’actuel président du Conseil de la Révolution de la République arabe libyenne, populaire et socialiste adore Chopard, c’est tout simplement que le colonel Mu’ammar Al-Qa?âfî – disons Kadhafi pour faire simple – est une vraie bête de mode et un des derniers dandies de notre époque. On trouve dans Vanity Fair un somptueux diaporama d’une quinzaine de ses tenues, civiles ou militaires : impressionnant !


••• RÉPLIQUE : il est peut-être tentant de jeter la pierre à Chopard, mais à peu près toutes les marques ont vendu des montres commémoratives aux dictateurs les moins fréquentables de cette planète. Exemple parmi plusieurs dizaines d’autres : Saddam Hussein avait porte ouverte chez à peu près toutes les marques, de Rolex à Eterna, en passant Breitling, Omega ou... Patek Philippe. On ne dira rien ici des milliers de montres de luxe suisses commandées par tel ou tel roitelet africain...


••• LE PLUS ANCIEN AMBASSADEUR HORLOGER DU MONDE : c’est Jackie Stewart ! L’ancien champion automobile fête cette année ses 41 ans d’« ambassade » au service de Rolex. Il a été le premier pilote de l’histoire à ainsi « représenter » plusieurs marques commerciales (à l’époque : Rolex, Ford, Moët & Chandon). Après son retrait des circuits, en 1973, il a continué au service de Rolex, dont il a gagné la première montre en 1966, après une place de 6e aux 500 Miles d’Indianapolis. Son premier cachet avec Rolex : 10 000 dollars en 1968 pour une séance photo. On estime aujourd’hui à 250 000 dollars annuels son contrat avec la manufacture genevoise...

 



Copyright © 2006 - 2024 SOJH® All Rights Reserved

Indexé sous  WebC-I® - Réalisation Events World Time