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Le big boss de Swatch a bataillé ferme pour obtenir son titre de la faculté de Lyon
C’en était presque devenu une affaire d’Etat. Depuis 2005, Nicolas Hayek a pesé de tout son poids pour voir son titre universitaire obtenu en 1948 au Liban reconnu. Depuis mardi, c’est fait.
– Nicolas Hayek, racontez-nous cette incroyable saga.
- Tout a commencé en 2005. A la demande de journalistes, j’ai ressorti mon certificat d’études supérieures MPC obtenu en 1948, du Centre d’études mathématiques et physique de Beyrouth, rattaché alors à la Faculté des sciences de Lyon. J’ai réalisé que, quoique légalement valable, c’était un certificat provisoire attestant de la réussite de mes études à l’Uni de Lyon et qu’il devait être échangé contre le diplôme établi par l’Uni de Lyon. Je lui ai demandé de faire cet échange. La France m’avait fait officier de la Légion d’honneur, commandeur des Arts et des Lettres et grand mécène, mais elle avait des difficultés administratives d’établir, après soixante ans, un diplôme, car l’Uni de Lyon n’existait plus sous ce nom. Finalement, c’est le président Collet, un homme intelligent, qui a débloqué la situation. Je devais simplement me rendre sur place pour la remise officielle de ce diplôme. La cérémonie a eu lieu mardi.
– Est-il exact que vous allez financer l’Uni de Lyon?
– Pas l’université dans son entier, peut-être la recherche. Mais je ne suis pas seul à décider.
– Ce diplôme arrive à point nommé puisque «Mr. Swatch», votre biographie inofficielle qui sort lundi, vous attaque sur vos titres universitaires.
– Cela n’a rien à voir. Sa façon d’écrire sur moi témoigne d’une mentalité de toute petite dimension. L’auteur de ce bouquin raconte vraisemblablement beaucoup d’erreurs pour vendre son livre.
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