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Ne pas manquer le nouveau site de Red8World, la nouvelle marque de Christian Bédat (révélation Business Montres du 28 juillet dernier) : graphisme, couleurs, fonctionnalités et style généralillustrent la nouvelle tendance post-manga.
De quoi démoder les propositions en ligne trop bien léchées, si chères aux marques de luxe...
••• RED8WORLD
Surfant sur la vague des adulescents (vieux ados trentas ou quadras nostalgiques de leurs premiers émois culturels), Christian Bédat a inscrit son nouveau concept Red8 dans une grande débauche d’effets high-tech qui sentent les sorciers coréens [bas débit s’abstenir : il faut de la bande passante pour que ça tourne !]. On y retrouve l’esprit manga, le style des jeux vidéos et des univers parallèles en 3D, un goût marqué pour les couleurs primaires.
On y découvre évidemment les premières montres de la collection lancée par Christian Bédat pour marquer le territoire de sa nouvelle marque : comme Business Montres l’avait noté, « boîtier rond (43 mm), bracelet caoutchouc monobloc (on le glisse dans les barrettes, entre les cornes, et donc sous la montre), mouvement auto-quartz japonais (Seiko) et lunette à « message » (quatre points cardinaux, quatre continents, quatre couleurs, etc.). Style contemporain trois aiguilles, avec des couleurs contrastées et une aiguille des secondes en « éclair ». Inutile de chercher la mention Swiss Made : on est ici quelque part sur la Terre et on se fournit dans les usines du monde, notamment en Chine, même si tout est imaginé, pensé et conçu dans le respect des codes traditionnels de l’horlogerie européenne ».
Tous les détails techniques sont en ligne (chacun étant illustré par une animation), et on pourra savourer la signature : « Designed on Earth – Produced in Asia »...
Ensuite, il ne reste plus qu'à commander, toujours en ligne bien sûr, pour entrer dans la communauté Red8.
••• VIEILLE GÉNÉRATION S’ABSTENIR ! Il est probable que l’intérêt de ce site – qui symbolise une nouvelle génération de média – échappera à ceux qui considèrent Internet avec un regard formaté par la presse magazine classique. De ce point de vue, c’est bizarre et pas très « luxe » – du moins dans l’acception classique du terme, mais c'est peut-être ça qui est en train de muter et le vrai luxe est sans doute aujourd'hui de ne plus se soucier d'en être ou de ne pas en être.
Les autres – trend setters et early adopters – apprécieront en connaisseurs cette proposition rupturiste, qui renoue avec une veine de créativité qui a pu être celle de Swatch dans les années quatre-vingt, mais qui avait été perdue de vue dans les années zéro-zéro de la Bulle Epoque.
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