Recherche avancée
A propos
Emplois

Achat - Vente

Relations d'affaires

Contact
 

Cette fois, c’est bien reparti !
 
Le 07-09-2009
de Business Montres & Joaillerie

Cap sur les salons de janvier et de mars !
Votre Quotidien des Montres accompagne le mouvement en préparant sa propre mutation 2.0, mais les nouvelles n’attendent pas : quelques informations tous azimuts et quelques réfléxions pour bien commencer la semaine, en attendant le flux tendu de l'actualité immédiate tout au long de la journée...

••• HALDA 1887
Saluons comme il se doit la « nouvelle » nouvelle marque de cette rentrée Halda 1887 nous vient de Stockholm (Suède), avec des mouvements fournis par Svend Andersen [qui doit avoir un sacré stock, parce qu’il équipe déjà la Spidolite de Linde Werdelin] : ces mouvements sont calés sur un battement de 36 000 A/h, soit 5 Hz.
Première montre annoncée : la Halda Space Discovery. Elle sera portée dans l’espace par l’astronaute Christer Fuglesang et qui sera « modulaire » : un boîtier à mouvement mécanique extractible du berceau fond-bracelet et un module électronique à vocation « professionnelle », qui sera testé dans la navette Discovery. Ce module comprendra notamment un accéléromètre 3-axes et différentes fonctions (chrono, compte à rebours, heure UTC, etc.) ; son boîtier sera réalisé en Tecamax, un nouveau matériau agréé par la Nasa et encore jamais utilisé dans l’horlogerie.
Le choix du nom Halda 1887 est expliqué dans une vidéo du site : c’est une renaissance, d’où le 1887 ! Mikael Sandström, le refondateur, lancera cette montre en décembre, après les tests réalisés dans l’espace.


••• RICHEMONT + LVMH
Alors que le groupe Richemont s’apprête à annoncer, cette semaine, sa réorganisation multipolaire (anticipée par Business Montres le 24 juillet dernier), avec un regroupement opérationnel IWC-Roger Dubuis-Baume & Mercier, parallèle à celui de Jaeger-LeCoultre-A. Lange & Söhne, L’Agéfi (Suisse) s’amuse à reprendre une hypothèse stratégique émise par les analystes de la banque Sanford C. Bernstein : la fusion du groupe LVMH et du groupe Richemont ! C’est très amusant et intellectuellement stimulant, avec une cascade d’économies d’échelle et une captation immédiate de 15 % de parts du marché mondial du luxe. Sauf que, ne connaissant pas grand-chose au marché horloger, les analystes de la banque américaine se contentent d’examiner les chiffres bruts, sans considérer les réalités industrielles, commerciales et culturelles des marques à marier. Là, c’est moins amusant et ce serait probablement la plus grande catastrophe horlogère de tous les temps !
••• UN BON DIVERTISSEMENT à la veille de la publication par Richemont de résultats assez médiocres pour les cinq derniers mois et alors que les analystes restent perplexes sur la « sortie de crise » annoncée – mais pas encore validée par les retours d’information sur le terrain.
On préférerait voir les analystes s’intéresser à une alternative stratégique plus piquante : les groupes de luxe ont-ils ou on intérêt à continuer à grossir en avalant toujours plus de marques ou ne devraient-ils pas déconsolider, en revendant des marques qu’ils ne parviennent pas à bien gérer, alors qu’elles seraient viables dans un cadre d’une gestion indépendante ?



••• MATELOTAGE DE LUXE
Un drôle de sous-traitant des marques de montres, en même temps qu’un nouveau métier du luxe : Cédric Chauvaud est un mateloteur, c’est-à-dire qu’il tresse des cordages en maîtrisant parfaitement l’art des nœuds (tous les anciens scouts et tous ceux qui ont leur permis bateau savent ce qu’est le matelotage !). Il a posé son sac à l’île de Groix et il travaille pour Cartier, en intégrant des bijoux et des pierres précieuses dans des cordages marins. On lui fait tisser colliers de perles et fils d’araignée (les néphiles de Madagascar), ainsi que des cordages en écorce d’arbres. « Chien noir » – c’est son surnom, que les stevensoniens apprécieront – travaille aussi pour la NASA, qui a besoin de suspentes pour ses parachutes de largage planétaires. A quand des bracelets de montres en cordage, d’araignée ou non ?


••• HORLOGERIE MÉTACARPIENNE
L’alternative poche-poignet pour une montre est peut-être déjà dépassée : et si on portait sa montre au dos de la main ? On passerait ainsi d’une horlogerie carpienne (port classique au poignet) à une horlogerie métacarpienne (poser de la montre sur les os du dos de la main). On n’en est sans doute pas encore là, mais le concept Watch Not On My Wrist imaginé par le designer Max Germano tient autant du... gant (ou de la mitaine) que de la montre-bracelet. Sa montre se glisse tout de même sur le haut du poignet, mais une lanière passe entre le pouce et l’index, ce qui situe l’« écran » d’affichage de l’heure au dos de la paume. Le tout digital, bien entendu...


••• NOUVEAUX MÉDIAS
Une nouvelle étape dans la convergence des médias, avec une vraie interactivité papier-écran : après l’apparition d’écrans souples ultra-minces sur les pages d’un magazine, et donc la possibilité de lancer, à l’ouverture de la page, une courte vidéo (information Business Montres du 26 août, à propos de CBS et Pepsi dans Entertainment Weekly), voici maintenant les batteries ulta-minces, légères et « imprimables ». Elles sont mises au point par les chercheurs de l’Institut Fraunhofer des nanosystèmes électroniques (Chemnitz, Allemagne) : moins d’un gramme et moins d’un millimètre, soit une possibilité d’intégration sur des supports tels que le papier, à un coût voisin du centime d’euro. Intérêt évident pour la communication médiatique : écran + pile = vidéo plus riche dans un magazine, d’où la possibilité d’intégrer dans un article des images et des animations idéales pour présenter des montres. Intérêt tout aussi évident pour l’industrie horlogère : avec ces nanobatteries, il devient possible d’intégrer dans les montres mécaniques des fonctions électroniques annexes, sans toucher au cœur du calibre lui-même, et en dispersant cette électronique à la périphérie de ce cœur (logement dans le boîtier, dans le bracelet, dans la boucle, etc.)...


••• ÉMAIL DENTAIRE
Quoi de plus fragile que l’émail dentaire, dont la structure est voisine de celle du verre ? Mais quoi de plus résistant à des pressions incroyables pour une telle « fragilité » ? Le professeur Herzl Chai, de l’ université de Tel-Aviv (TAU) a étudié la structure moléculaire et les propriétés mécaniques de ce matériau extraordinaire, capable de réagir aux chocs par des micro-fissures autoréparées par la suite. En plus des dentistes, de telles propriétés – explicables par une structure en « vagues » et en couches – intéressent l’industrie aéro-spatiale, toujours à la recherche de nouveaux matériaux « intelligents » et ultra-légers. On pourrait donc voir prochainement des composites auto-réparateurs à base de fibres de carbone, de verre et d’émail dentaire. Du coup, on se prend à rêver de boîtiers de montres en... dent : horlogerie et dentisterie, même combat !


••• POUR LE MÉRITE
Si la pure beauté formelle d’un mouvement mécanique quasi-parfait vous fascine, ne manquez pas les images que le blog visuel Watching Horology (Harry SK Tan, Singapour) vient de consacrer au Tourbograph Pour le Mérite de A. Lange & Söhne. Grâce à différentes fonctionnalités, on peut littéralement se plonger dans l’image, revenir, décaler son regard, zoomer à nouveau en avant comme en arrière. Magique !
••• PAPIER OU INTERNET ? Un des arguments des partisans du « papier » face à Internet met en avant le « confort de lecture » et la possibilité de s’arrêter sur une image : face à un tel enchevêtrement mécanique, la possibilité de zoomer sur le moindre détail pour le faire « monter » en plein écran prouve au contraire la supériorité de l’électronique sur l’image figée du papier...


••• COMMENT FAISAIENT-ILS EN 1947 ?
Vidéo retrouvée d’un reportage (20:42 mn) sur les ateliers de la Hamilton Watch Company, à Lancaster (Pennsylvanie, Etats-Unis), en 1947 : on découvre sur ces images en noir et blanc la vie quotidienne, le personnel et les méthodes de production d’une horlogerie d’un autre âge. Ainsi que le rapport à la montre, lui aussi très différent. Instructif et déroutant, ce film promotionnel sera pour beaucoup une révélation ! La seule chose qui ne change pas : l’amour des belles montres et du beau geste dans la manière de les réaliser...


••• NANO-AMERICA’S CUP
Parfum d’America’s Cup sur les eaux lémaniques, avec les dernières manches de la Coupe Julius Baër, disputée sur Decision 35, un monotype qui correspondrait un peu, pour les plans d'eau fermés, aux Class America. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les équipiers d’Alinghi (ceux de la Coupe) viennent régater sur le lac, sur un des deux D35 Alinghi de la flotte Bertarelli. Ce week-end, c’était encore plus flagrant : sur le plan d’eau, on a vu s’affronter dans un match race (duel tactique très serré) digne de la Coupe Okalys, le D35 de Corum, et Alinghi, qui ne porte pas sur le Léman les couleurs de Hublot, avec, pas très loin, Lady Cat, soutenu par Audemars Piguet. Vainqueur : Corum-Okalys, la marque marquant là son territoire vélistique et la légitimité historique de son approche sportive (Business Montres du 8 mai dernier).
••• UNE BONNE OCCASION de refaire le point avec Antonio Calce, le jeune CEO de Corum, qui bénéficie actuellement de la dynamique lancée à Bâle autour de la nouvelle montre T-Bridge (concept de nouvelle génération) et des nouvelles Admiral’ Cup (bien positionnées en prix et idéales pour temps de crise). Développement soutenu (la marque confirme sa profitabilité) et engagement fort auprès des détaillants : la stratégie commence à porter ses fruits, alors même que le continent américain reste à reconquérir.


••• ILS ONT DIT ET ILS ONT FAIT...
Pour ceux qui auraient manqué quelques épisodes de l’actualité dans le Quotidien des Montres, un bref résumé des informations marquantes de ces derniers jours :
• Peter Speake-Marin (Speake-Marin) aime bien jouer les crâneurs de l’horlogerie (6 septembre).
• Pierre Landolt< (fondation Sandoz : Parmigiani et Vaucher Manufacture) ne fait plus confiance à ses détaillants (4 septembre).
• Colette (concept store parisien) signe désormais ses propres cadrans de montres en détournant des Rolex (4 septembre).
• Xavier Perrenoud (maître en design horloger) attend de la crise qu’elle permette d’« en finir une fois pour toutes avec le n’importe quoi » (4 septembre).
• Jean-François Ruchonnet (créateur de concepts horlogers) revend Cabestan à un ex-leader de l’imprimerie européenne (3 septembre).
• Guy Lucas de Peslouan (photographe horloger à succès) chasse la poussière, mais joue avec les imperfections (3 septembre).
• Xavier Dietlin (le « vitriniste » le plus doué de sa génération) fait échec aux Pink Panthers (2 septembre).
• Le Grand Prix d’Horlogerie de Genève (Edipresse) reste outrageusement dominé par Richemont et ses satellites, en ignorant Rolex, atek Philippe, le groupe Franck Muller, le Swatch Group et les autres (2 septembre).
• Laurent Picciotto (Chronopassion) mise sur le retour de Corum aux premiers rangs de la révolution horlogère (1er septembre).
• Nicolas Hayek (Swatch Group) est le capitaine d’industrie le plus médiatisé de Suisse : il a choisi d’ignorer la « biographie non autorisé » qui lui est consacrée (1er septembre).
• Eric Giroud (la nouvelle star des designers horlogers) touche du bois tellement son carnet de commandes est miraculeusement rempli (31 août).

 



Copyright © 2006 - 2024 SOJH® All Rights Reserved

Indexé sous  WebC-I® - Réalisation Events World Time