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Comment distinguer une vraie montre suisse d'une fausse? C'est pour aider les douaniers locaux à répondre à cette question que la FH s'est rendue à Dubaï à la fin de l'an dernier.
La place de Dubaï est devenue depuis quelques années une plate-forme d’échange privilégiée. Echange de marchandises bien sûr, mais pas seulement. Hommes, services et capitaux participent également à ce vaste mouvement. Fort de sa situation géographique entre l’Est et l’Ouest, fort des investissements générés par la "rente pétrolière" des pays avoisinants, fort encore d’une politique de développement tout entière dévouée à la croissance économique accélérée, Dubaï dispose d’un pouvoir d’attraction considérable.
Malheureusement, ce puissant courant magnétique attire aussi les contrefaçons de toutes sortes. Les statistiques 2005 des saisies en douane confirment le constat: les contrefacteurs semblent apprécier Dubaï, ce qui nuit à la réputation de la place économique. Les autorités locales sont conscientes qu’une perte de confiance des gros opérateurs commerciaux dans le système mis en place à grands frais pourrait à terme causer un grave préjudice aux échanges et faire chuter le volume des transactions. Comment distinguer une vraie montre suisse d'une fausse? C'est pour aider les douaniers locaux à répondre à cette question que la FH s'est rendue à Dubaï à la fin de l'an dernier.
La place de Dubaï est devenue depuis quelques années une plate-forme d’échange privilégiée. Echange de marchandises bien sûr, mais pas seulement. Hommes, services et capitaux participent également à ce vaste mouvement. Fort de sa situation géographique entre l’Est et l’Ouest, fort des investissements générés par la "rente pétrolière" des pays avoisinants, fort encore d’une politique de développement tout entière dévouée à la croissance économique accélérée, Dubaï dispose d’un pouvoir d’attraction considérable.
Malheureusement, ce puissant courant magnétique attire aussi les contrefaçons de toutes sortes. Les statistiques 2005 des saisies en douane confirment le constat: les contrefacteurs semblent apprécier Dubaï, ce qui nuit à la réputation de la place économique. Les autorités locales sont conscientes qu’une perte de confiance des gros opérateurs commerciaux dans le système mis en place à grands frais pourrait à terme causer un grave préjudice aux échanges et faire chuter le volume des transactions. C’est pourquoi l’administration douanière prône désormais la "tolérance zéro" pour les marchandises de contrefaçon. Si le principe est simple, son application efficace pose des problèmes complexes. En effet, comment faire en sorte que les douaniers puissent distinguer le vrai du faux rapidement, sans hésitations, pour tous les types de produits.
C’est pour répondre à ces questions que la FH a été invitée à participer le 21 novembre dernier à un séminaire de formation destiné aux praticiens des contrôles en douane. A cette occasion, le spécialiste de la FH a trouvé à Dubaï un public très réceptif, sensible aux produits de luxe, en particulier aux montres suisses, et le message a bien passé. Les douaniers locaux ont appris à comparer les produits contrefaits avec les vrais de manière simple et accessible en examinant notamment leur "packaging" ou en posant un œil attentif sur les documents commerciaux accompagnant les montres (cartes de garantie, certificats, etc) et à étudier de près les gammes de prix. Bref, ils ont appris à considérer tout élément permettant de distinguer le vrai du faux tout en sachant qu’il est hors de question d’avoir à démonter une pièce pour juger de son authenticité. Enfin, les fonctionnaires savent désormais que les montres portant l’indication Swiss made sont fabriquées en Suisse et nulle part ailleurs.
Si d'autres titulaires de droits (médicaments, cigarettes, logiciels, etc) ont également fait assaut de bienveillance pour s’attirer les faveurs des douaniers, gageons que ces derniers auront dorénavant le bon réflexe en examinant des documents d’exportation estampillés China Origin pour des montres revendiquant une appellation Swiss made. |