Quelque 730 personnes se sont pressées à Beaulieu Lausanne pour la 13e Journée d’étude de la SSC. Nouveauté cette année: une exposition de montres anciennes.

«J’avais tablé sur une participation beaucoup plus faible. J’attendais 500 personnes!» Il en est venu 730. Jean-Daniel Dubois est ravi de sa première Journée d’étude en tant que nouveau président de la Société suisse de chronométrie (SSC). Neuf conférenciers se sont succédé mercredi 15 septembre à Beaulieu Lausanne sur le thème « Les montres à complications, défis techniques et esthétiques ».

Malgré la crise, cette manifestation annuelle conserve tout son aura. Elle est en effet l’un des rares lieux où les marques peuvent échanger et apprendre l’une de l’autre. Pas moins de dix-sept intervenants avaient fait part de leur volonté de participer, neuf ont été retenus. Breitling, Vacheron Constantin, Concord, Christophe Claret, Seiko et Vaucher Manufacture ont ainsi exposé leurs derniers développements en matière de complications horlogères. « C’est une extraordinaire tribune pour montrer à la profession ce qu’on est capable de faire, admet Jean-Daniel Dubois. Mais nous essayons de ne pas en faire une tribune des marques seules. Pour preuve, nous avons également invité un ingénieur de la HE-Arc et deux historiens. »

Nouveauté cette année, une exposition a été mise sur pied en marge des conférences. Sur le thème, évidemment, des montres à complications, elle rassemblait des pièces du Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds et du Musée de l’horlogerie et de l’émaillerie de Genève. « Nous avions également approché le Musée d’horlogerie du Locle, mais il n’a pas donné suite, regrette le président. Reste que le succès est grand, et nous avons décidé qu’à l’avenir, les Journées d’étude seront agrémentées d’une exposition ou d’un événement. »

La SSC, forte de quelque 160 membres – en augmentation d’une quinzaine en une année – donne d’ores et déjà rendez-vous aux professionnels l’an prochain pour une nouvelle Journée d’étude sur le thème « Le temps et le sport ».
Fabrice Eschmann

BIPH