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Presque toutes les montres uniques vendues aux enchères dans le cadre de Only Watch seront délivrées avec une serviette de polissage, elle-même unique.
Tout est parti d’une conversation entre Babette Keller, fondatrice de Keller Trading – société spécialisée dans la fabrication de lingettes pour l’horlogerie - et désignée Femme d’affaires 2009 - prix Veuve Clicquot -, et Maximilian Busser, fondateur de MB & F. A eux deux ils ont eu l’idée de produire une serviette de polissage assortie à chaque montre appelée à être mise aux enchères lors d’Only Watch, une vente qui se tiendra demain soir à Monaco et dont les bénéfices seront reversés à la recherche contre la myopathie de Duchenne. Consciente que cette action offrirait une réelle plus-value à ces montres d’exception, Babette Keller s’est approchée de toutes les marques concernées. Au final, son challenge n’aura pas tant été de convaincre les marques puisque Keller Trading assumait tous les frais de l’opération, mais plutôt d’obtenir de chacune les documents de base nécessaires à une production personnalisée, et tout cela en un temps limité.
Au résultat, Keller Trading aura fait don de 33 serviettes de polissage sur un total de 34 montres. Elles sont toutes aux couleurs de Only Watch sur une base de microfibre noire, logo des marques gaufré en ton sur ton et logo de l’œuvre sérigraphié en blanc et rose. Pour la personnalisation, on varie entre reproduction de boîtier, de cadran, de lunette, de mouvement et inscription particulière, le tout produit en sérigraphie et souvent avec or ou argent à chaud. Outre les exemplaires destinés aux acheteurs, présentés sous carton fleur noir et marqué du logo de la marque de leur montre, quatre séries complémentaires ont été éditées à titre d’archives pour les donateurs de montres ainsi qu’à Messieurs Osvaldo Patrizzi et Luc Pettavino, co-fondateurs de Only Watch, et Keller Trading.
Pour Babette Keller, l’opération s’inscrit dans une logique qui est la sienne depuis qu’elle a fondé sa société: soutenir les horlogers en respectant leurs produits et savoir-faire. «J’ai souhaité les accompagner dans cette œuvre caritative et je remercie mon personnel qui a bien voulu me suivre dans ce qui a été un véritable challenge. Autant de créations à sortir très vite, ce n’est pas simple. J’ai une pensée particulière pour Stefan Csombo, notre sérigraphe, qui s’est investi sans compter ses heures et qui, depuis, a été victime d’un grave accident.»
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