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Drapée de l’aura de l’US Navy SEALs et d’une paternité signée Jaeger-LeCoultre, une nouvelle génération de montres de plongée érige l’océan comme épicentre de l’horlogerie.Elle célèbre l’audace, la quête de perfection et défie les abysses. Des profondeurs vertigineuses à l’image d’une collection exceptionnelle : Master Compressor Diving Navy SEALs.
Tour à tour, les hommes ont confronté leurs chimères à la réalité des rivages. La mer a longtemps englouti leur esprit de conquête, leur rappelant, s’il en était, qu’ils étaient à 70% ceints d’eau. C’est véritablement en temps de guerre que les nations ont pris la mesure de ce centre névralgique qu’est l’océan. Les forces navales antagonistes s’y sont âprement disputé les routes du commerce maritime, et ont livré maintes batailles pour empêcher toute progression des forces ennemies. Ce n’est pas anodin si, à l’époque coloniale, la Marine royale britannique était surnommée “master and commander » de l’océan. Depuis, les héros ont changé de continent et leurs frégates ne mouillent plus que dans l’imaginaire d’Hollywood. La véritable souveraineté en la matière revient aujourd’hui à l’US Navy SEALs. Ses unités d’élites prêtes au combat demeurent les ultimes conquérants des flots. La bataille navale ne se joue plus entre flibustiers, pirates et corsaires de tous horizons mais avec des hommes surpassant tous les standards du duel.
L’US Navy SEALs conjugue au superlatif toutes les opérations spéciales dont elle a la mission. Ses nageurs de combat demeurent hermétiques aux préceptes de défi impossible. Spécialement formés pour les situations de crise, leur champ d’action est infini. A eux les missions de reconnaissances, les actions directes et non conventionnelles de guerre. Ainsi, en avril dernier, ils sont parvenus à maîtriser des pirates somaliens et à libérer le capitaine américain pris en otage. Naviguant d’un extrême à l’autre, ces soldats sont parmi les mieux formés et les mieux équipés au monde. Leurs opérations nécessitent non seulement une extrême habileté, mais également des équipements complexes et fonctionnels de la plus grande précision. Leur apogée ? Un véritable instrument de plongée, synthèse magistrale entre une marque horlogère emblématique - Jaeger-LeCoultre - et une unité d’élite prestigieuse, l’US Navy SEALs : la collection Master Compressor Diving Navy SEALs.
Fils de Neptune
Forts d’un partenariat édifié sur une quête constante de perfectionnement technique, Jaeger-leCoultre et l’US Navy SEALs revendiquent une histoire aux accents similaires, née dans le fond des océans dans les années 1960. Bien que les humains aient exploré la mer depuis des temps immémoriaux, ce n’est que dans les années 1940 que Jacques-Yves Cousteau et l’ingénieur Émile Gagnan inventent le scaphandre autonome dit SCUBA, qui permet à un nageur d’évoluer librement en plongée avec une réserve d’air. Une invention capitale qui fournit à l’humanité un sentiment de liberté unique et amorce l’ère d’exploration des océans. Concordance historique, au même moment, le corps d’élite de plongée américain voit le jour.
La naissance de cette unité discrète de nageurs de combat, dont l’acronyme Seal signifie Sea, air et land (Mer, air et Terre), remonte à la seconde guerre mondiale, durant laquelle le commandement de l’armée américaine constitua en 1943 un groupe de volontaires sous le nom de “Navy Combat Demolition Units”. Ce groupe avait pour tâche d’identifier les installations militaires à détruire afin de sécuriser le débarquement de l’US Marine Corps lors de la reconquête progressive des atolls du Pacifique. Ses membres ouvraient ainsi la voie aux Marines et construisaient les infrastructures nécessaires à la poursuite de la guerre, telles que terrains d’aviation, installations portuaires ou ponts. Pendant la guerre de Corée, l’unité adopta le nom d’underwater Demolition Teams (UDTS). Une nouvelle mutation intervint au cours des années 1960, avec une subdivision en deux unités distinctes, la première étant affectée à la flotte du Pacifique et la seconde à la zone Atlantique.
Vers la même époque, en 1959, Jaeger-LeCoultre s’illustre sur la scène des montres de plongée avec la Memovox Deep Sea, première montre de plongée de l’histoire à incorporer une fonction alarme signalant de manière acoustique le moment du retour vers la surface. Cette innovation érige le Calibre Jaeger-LeCoultre 815 à remontage automatique et fonction réveil comme l’un des plus emblématiques de son époque. En 1965, un nouveau perfectionnement de ce principe voit le jour et donne naissance à la Memovox Polaris, dotée d’un boîtier à triple fond dont les couches superposées servent de caisse de résonance pour diffuser le son de manière optimale, évitant qu’il soit étouffé par la combinaison du plongeur. Poursuivant sa quête de créations prolifiques, Jaeger-leCoultre invente le système breveté Piquerez Compressor, l’ancêtre des couronnes et des clés de compression qui équipent les modèles actuels. Encore un succès.
Se surpasser pour détonner
Qu’on y voit l’art de relever les défis les plus fous ou la concrétisation de géniales intuitions, Jaeger-leCoultre ne souffre aucune gageure. l’US Navy SEALs procède de la même volonté d’exception sur les terrains de jeux les plus extrêmes.
L'US Select Navy SEALs
Si l’US Navy SEALs conjugue tous ses résultats au superlatif, le hasard n’y est pour rien. Seulement 25% des candidats parviennent à intégrer le corps d’élite. Aucun soldat n’a jamais été abandonné sur une mission. Aucun homme n’a jamais été fait prisonnier. Mais la sélection est impitoyable. les soldats doivent posséder des qualités physiques et mentales exceptionnelles. La formation, reconnue pour son extrême exigence, comprend notamment la fameuse “semaine en enfer” pendant laquelle les aspirants dorment entre six et huit heures au total. Ils y suivent un entraînement physique - plongée, reconnaissance, camouflage, méthodes de déplacement - et une formation théorique sur les courants, les vagues et le positionnement, afin de se préparer à intervenir dans les milieux aquatiques les plus difficiles.
Parmi les épreuves célèbres, l’une d’elle a pour nom “drown-proofing”. Les candidats doivent endurer de longues périodes dans les profondeurs d’une piscine, pieds et poings liés. Un véritable test physique et psychologique visant à éprouver la résistance et le mental de chaque candidat. Dans l’ensemble, un soldat du corps d’élite de l’US Navy SEALs sera soumis à un minimum de 30 mois de formation. Après avoir survécu à la première semaine de test qui élimine en général les trois quarts des candidats, le postulant s’engage pour de longues semaines de formation de plongée, de parachute, de tactiques d’embuscades, d’exercices de tirs, etc... Si la formation d’un membre de l’US Navy SEALs demeure parmi les plus coûteuses, elle reste la plus prolifique. Lorsqu’un postulant se distingue, il devient l’un des soldats les mieux formés et les plus aptes au combat de la planète.
De l’art de résister...
Selon le même principe relevant de l’exception, Jaeger-leCoultre s’assure que ses montres affichent une résistance à toutes épreuves. Ses modèles sont parmi les plus fiables du marché, étanches pour certains jusqu’à 1000 mètres de profondeur, comme la collection Master Compressor Diving Navy Seals, capable de résister à une pression équivalente à 890 kilogrammes, soit la masse d’une petite voiture. “la réalité est différente de la simulation”, explique Jérôme lambert, Directeur Général de Jaeger-leCoultre. “le marché des montres de plongée regorge de records à 1000, 2500 et 3000 mètres de profondeur. Mais tous ces tests sont réalisés en simulation – les montres étant placées dans un caisson dans lequel un environnement pressurisé est artificiellement et progressivement réalisé.” Depuis l’avènement des montres de plongée, aucune manufacture de haute horlogerie n’avait soumis ses garde-temps à une profondeur aussi abyssale que 1000 mètres (ou plus)... jusqu’à ce que Jaeger-leCoultre relève le défi.
Comme le souligne Jérôme lambert : “nous l’avons fait parce que nous évoluons aujourd’hui dans un marché de plus en plus dominé par le marketing, au détriment de la performance. Chez Jaeger-leCoultre, nous avons un désir de résultat et nous sommes fiers d’attester du bien-fondé de nos produits grâce à de véritables tests empiriques.” Pourquoi Jaeger-leCoultre réalise des montres de plongée capables de résister à une profondeur de 1000 mètres ? la réponse est simple : si les plongeurs du dimanche atteignent rarement les 30 mètres de profondeur, les 970 mètres restants représentent une énorme marge de sécurité pour garantir à la montre une absolue résistance même dans les conditions les plus extrêmes, telles la plongée sous la glace, la plongée sur épave ou la plongée sous-marine classique. Instruments professionnels techniques des plus aboutis, les montres Master Compressor Diving Navy Seals de Jaeger-leCoultre demeurent ainsi des réalisations de pointe et le nec plus ultra en termes de montres de plongée.
...Aux Performances extrêmes
En tant que compagnes de l’unité d’élite des nageurs de combat, les montres ont été optimisées pour être parmi les plus résistantes, dotées d’avancées techniques inédites accroissant simultanément la sécurité et le plaisir d’utilisation. la lunette unidirectionnelle en céramique high-tech ultra résistante et microbillée, est ainsi protégée des mauvaises manipulations pour garantir une sécurité parfaite, les chiffres et index frappés surdimensionnés et l’utilisation de superluminova offrent une excellente lisibilité dans les milieux les plus sombres. Toutes les pièces répondent aux sévères critères NIHS 92-11 (ISO 6425) établis par l’industrie horlogère Suisse pour les montres de plongée. Mais la collection ne se contente pas de satisfaire aux exigences de résistance aux chocs et à l’étanchéité. Elle érige ses performances exceptionnelles comme norme, pour devenir l’instrument mécanique de plongée le plus performant au monde.
Master Compressor Diving Alarm Navy SEALs
Fidèle à l’esthétisme de la montre Polaris qui n’a de cesse de susciter la passion des collectionneurs, la Master Compressor Diving Alarm Navy SEALs en reflète le fort design, les lignes énergiques, et l’esprit de performance. Sur un cadran d’une grande sobriété, un triangle luminescent indique l’heure de la fonction réveil, qui se règle au moyen d’un disque rotatif. Son mouvement 956 est en outre doté des dernières innovations techniques des calibres automatiques Jaeger-leCoultre : billes en céramique, balancier à inertie variable. Dotée d’un boîtier en titane grade 5 de 44 mm de diamètre, la série est limitée à 1500 pièces.
Master Compressor Diving Chronograph GMT Navy SEALs
La Master Compressor Diving Chronograph GMT Navy SEALs se distingue en deux versions : une première série limitée à 1500 pièces en titane étanche à 1000 mètres ; une autre série limitée à 500 exemplaires en or rose 18 carats étanche à 300 mètres. Chaque version appartient au cercle très fermé des garde-temps conjuguant la fonction chronographe à un second fuseau horaire. leur mouvement mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-leCoultre 757, propose une fréquence de 28’800 alternances/heure et une réserve de marche de 65 heures. Le cadran en noir et blanc offre une parfaite lisibilité malgré le nombre d’informations qu’il dispense : heures et minutes au centre, affichage des fonctions chronographe par la seconde au centre, le compteur des heures à 9h et celui des minutes à 3h. l’indicateur de marche prend la forme d’un disque dont la rotation présente l’alternance d’une partie blanche et d’une partie noire striée de blanc. Inspiré par le principe hometime/traveltime breveté par Jaeger-leCoultre, le second fuseau horaire indiqué par une aiguille squelettée se complète d’une indication jour/nuit qui apparaît dans un hublot situé à 12h. la couronne à 3h est encadrée de deux poussoirs revêtus de caoutchouc noir et dotés des ailettes de compression emblématiques de la ligne, poussoirs qui commandent le chronographe. D’une très haute technicité, cet instrument affi he un diamètre de 46,3 mm. Comme les autres modèles de la collection, la montre est proposée sur bracelet cuir, caoutchouc moulé ou caoutchouc articulé.
Master Compressor Diving PRO Geographic Navy SEALs
En imaginant le profondimètre mécanique, l’équipe de Jaeger-leCoultre a réalisé combien il était difficile de parfaire les technologies existantes. Pour le concevoir, ils ont eu l’idée de transposer le système exclusif qui anime la pendule atmos depuis près de 80 ans, dans un mécanisme réagissant cette fois à la pression aquatique. Le mécanisme atmos est constitué d’une capsule de gaz qui se dilate ou se contracte en fonction des plus faibles variations de la température atmosphérique et ses infimes mouvements sont utilisés pour armer le ressort moteur du mouvement. Par analogie, le profondimètre de la Master Compressor Diving Pro Geographic Navy SEALs est constitué d’une membrane qui se dilate ou se contracte en fonction de la pression aquatique exercée sur sa tête métallique. Le designer de la montre, Magali Metrailler, a conçu le cadran de telle sorte que les composants du système de transmission y soient en partie visibles. De plus, le profondimètre peut être activé par pression sur la membrane, sans effet néfaste. la membrane entière est externe à la montre et ne compromet pas sa résistance à l’eau.
Etanche à 300 mètres, la Master Compressor Diving Pro Geographic navy Seals est proposée dans une série limitée de 300 exemplaires en or rose. Comme le reconnaît Tom Prado, un expert en matière de plongée, le profondimètre de Jaeger-leCoultre demeure plus fiable que les appareils électroniques parce qu’il n’est pas affecté par les variations de températures et le fait qu’il soit mécanique l’exempt de toute panne de batterie. La plongée ne peut en effet s’accommoder du moindre compromis. Jaeger-leCoultre et l’US Navy SEALs l’ont compris depuis bien longtemps. Ils ont choisi le parti de l’excellence. Un défi à la hauteur de l’élément auquel ils se mesurent : abyssal.
Wei Koh
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