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Dans les coulisses de l’actualité des montres et des marques
 
Le 16-10-2009
de Business Montres & Joaillerie

Cette semaine, votre Quotidien des Montres s’est beaucoup promené pour ramener quelques prises intéressantes (l’affaire Stauffer, le « manège » de Revelation, l’arrivée d’Hamdi Chatti chez Louis Vuitton, le « pétage de plombs » de Rodolphe Cattin, la porte du GPH claquée par de Bethune, etc.), qui seront parfaitement complétées par les informations du sniper.

Comme on s’ennuierait s’il n’y avait pas les grains de poivre de Business Montres !

...CETTE SEMAINE, LE SNIPER A...

••• DONNÉ
sa langue au chat – celui qui a des grosses moustaches, indice grâce auquel tout le monde aura reconnu Alain Silberstein comme le futur complice de Max Busser pour la future HM2.2 (MB&F) « capsule » (Business Montres du 15 octobre). Question à se poser maintenant : à quoi peut bien ressembler une HM2 by Alain Silberstein : réponse en fin de mois, mais on peut imaginer beaucoup de noir (DLC sur la boîte) et des balisages de couleur (ergonomiques ou purement esthétiques ?), le tout créant un « lingot horloger » encore plus conceptuel que les HM2 « classiques » – si tant est que le mot ait du sens pour ces « ovnis »...


••• ÉTÉ FRAPPÉ
par le haut niveau général – qualité et style – des montres présélectionnées pour le Grand Prix d’Horlogerie de Genève, pièces qui étaient exposées hier soir pour la première fois à l’espace UBS, où elles attendent désormais le verdict des amateurs qui décerneront le Prix du public.
• Qualité : c’est bien simple, il n’y avait que des « bonnes » montres et aucune pièce ne pouvait laisser un amateurs indifférent. Bien sûr, on peut regretter l’étroitesse du spectre dans le choix des marques (Business Montres du 15 octobre), mais il est serait impossible de prétendre qu’une des montres sélectionnées était « nulle ». On était donc agréablement surpris de retrouver des pièces enfin mises au point, comme la de Grigogono Meccanico dG en titane et platine ou même tout simplement de découvrir des marques comme Peter Tanisman, qui faisait là sa première apparition en public (pour les lecteurs de Business Montres, ce n’était plus une découverte depuis le 24 juillet dernier). La compétition finale va donc se jouer avec un plateau très relevé et le jeu est très ouvert.
• Style : l’autre enseignement de cette présélection, c’est la mutation génétique du GPH. Impossible d’y figurer avec une montre « classique », ou alors la proposition est si fortement connotée néo-classique (A. Lange & Söhne « Pour le mérite », Vacheron Constantin Patrimony ou American 1921) qu’elle émerge naturellement du lot. Plus de la moitié de ces montres aurait relevé, voici cinq ans, de la catégorie « concept watch » – même pour des marques traditionnelles comme Daniel Roth (l’étonnante Endurer), Audemars Piguet (la subtile Jules Audemars en platine), Piaget (le coussin moelleux de l’Emperador Grande Lune) ou A. Lange & Söhne (la décoiffante Zeitwerk). Même les Joaillerie femmes ont fait des efforts, comme la Chanel Noir intense, la Hublot Black Caviar ou la Roger Dubuis King Square. Même le tourbillon Concord Quantum Gravity semble à sa place dans cet ensemble ! Manifestement, l’esprit nouvelle génération souffle très fort cette année, et ce n’est pas Business Montres qui le regrettera...
• Nouvelles marques : on aura noté au passage l’entrée en force de beaucoup de nouvelles têtes dans cette classe préparatoire du GPH. MB&F, Louis Vuitton, Christophe Claret ou Urwerk (voire De Bethune, s’il n’avait pas retiré sa pièce) semblent très à l’aise pour jouer leur partition dans ce concert, avec Greubel Forsey, Corum ou Richard Mille. S’il y a un air de famille à cet échantillon des meilleures montres de l’année, on en cherchera quelques traits dans l’ADN des nouvelles marques indépendantes plutôt que du côté des grandes manufactures de référence...


••• APPRÉCIÉ
(et même plus que ça) la nouvelle collection Les Jardins à la française de Van Cleef & Arpels, notamment la montre-pendentif Vicomte, découverte à la présentation des montres présélectionénes poour le GPH (voir ci-dessus). La pièce rappelle effectivement, par le ruissellement de ses boules de saphirs et de ses diamants (baguettes, poires et briolettes), les jeux d’eau des bassins de Vaux-le-Vicomte, qui avaient inspiré les Grandes eaux de Versailles, eux aussi confiés à Le Nôtre. Détail intéressant : la montre insérée dans le pendentif est amovible et on peut la transformer en clip (boîtier de 36 mm et cadran de nacre). Du grand Van Cleef & Arpels, avec la simplicité extraordinairement expressive d’une collection qui parvient à sublimer son inspiration naturaliste pour atteindre à une forme de perfection joaillière. La « force tranquille » de cette démonstration est impressionnante (on peut découvrir cette montre à l’exposition UBS des montres présélectionnées pour le Grand Prix de Genève) !


••• CONNECTÉ
plusieurs informations pour déceler une nouvelle tendance : l’horlogerie à éclipse (concept ouvert-fermé). Business Montres présentait l’autre jour la montre Revelation, caractérisé par un « capot » qui découvre et recouvre le mouvement (pas de cadran) : ce n’est qu’une illustration de cette tendance, qui s’inscrit également dans la lignée de la répétition minutes Occhio, conçue voici quatre ans par de Grisogono autour d’un « diaphragme » placé sur le cadran. Plusieurs autres marques travaillent sur ce concept, qui permet de « changer de cadran », voire de style de montre, selon un principe qui peut voiler/dévoiler une complication (par exemple, les compteurs d’un chronographe) pour se contenter d’un cadran plus « habillé ». On retrouve cette proposition dans l’entrée de gamme, avec une montre Akribos XXIV à diaphragme, vendue autour de 150 euros : la marque, théoriquement américaine, s’avère plutôt comme un étonnant mélange sino-germanique. A suivre...


••• FEUILLETÉ
le Hurun Report, qui liste chaque année les 1 000 Chinois les plus riches et leurs habitudes de consommation pour les biens de luxe. Sept nouveaux entrants dans les dix premiers (les élites circulent et on ne compte que 1 % d’héritiers dans cette liste !)- et 130 milliardaires en dollars en dépit de la crise économique (on n’en comptait que trois il y a cinq ans et 101 l’année dernière). Parmi ces 1 000 super-riches, 94 Chinois de moins de 40 ans, le plus riche de la liste n’ayant qye 43 ans (5,1 milliards de dollars pour Wang Chuanfu, un des magnats chinois de l’industrie automobile, passionné de « voitures vertes »). Cette liste compte 102 femmes, dont Zhang Yin, 52 ans, la « reine du papier recyclé » en deuxième position. La Chine compte aujourd’hui 825 000 pesonnes disposant d’une fortune égale ou supérieure à un million d’euros (1,5 million de francs suisses) et 51 000 super-riches (plus de 10 millions d’euros)...


••• ÉTÉ SURPRIS
de voir Rodolphe Cattin, en rupture de groupe Franck Muller, se tirer une balle dans le pied en diffusant unilatéralement un communiqué-brûlot non négocié avec Genthod : un « pétage de plombs » et un caprice d’humeur étonnant pour quelqu’un qui reste « actionnaire minoritaire » de sa marque et qui se retrouvera demain face aux dirigeants du groupe Franck Muller comme à son ancienne équipe, toujours mobilisée à Neuchâtel sous la direction de Gabriel Guidi (co-fondateur de la marque Rodolphe, il y a quinze ans) ! « Défection » vivement ressentie par Rodolphe Cattin, qui le conduit à parler en privé (et à la presse) de « trahison » : non seulement tous les designers de l’équipe sont maintenus, mais la marque Rodolphe continue sa route au sein du groupe Franck Muller, qui assure la production sur le site de Genthod. Scier sur laquelle on était assis est le plus sûr moyen de se retrouver par terre...


••• CONSTATÉ
que Rolex demeurait une valeur sûre pour les designers sans imagination : il suffit de customiser les icônes de la collection Rolex pour faire parler les médias... Exemple Hiroshi Fujiwara, le « pape japonais du streetwear », qui se mêle à présent de poser quelques touches de rose fluo sur une Oyster Air-King et de la rebaptiser « Fragment » pour exciter les fashion victims...


••• OBSERVÉ
(toujours dans les rues du Tokyo hype) la vogue des montres en plastique de Riki Watanabe, designer japonais de renom : c’est tout petit (moins de 20 mm), tout en plastique (le cadran semble intégralement moulé le bracelet), tout plein de couleurs et tout-à-fait accessible (autour de 120 dollars). On connaissait jusqu’ici Riki Watanabe (qui est né en 1911) pour ses montres design inflluencées par le Bauhaus. Apparemment, les montres Riki sont réalisées par le groupe Seiko (pas de site web, mais un bon aperçu à découvrir sur Walyou).


••• ACCORDÉ
beaucoup d’attention à ce retour des montres full plastic, qui jouent à la fois sur la tendance monochrome et monomatière : les nouvelles séries limitées Nixon Rubber Player en sont un bon exemple, avec le lancement d’une édition mensuelle d’une couleur fluo très régressive, dans l’esprit « boule de gomme » (rose, vert, orange, rouge). Ces séries limitées mensuelles (lancées tous les 15 du mois) sont à la fois un excellent excitateur de trafic, une hyper-saisonnalisation des collections et une source de collectors pour les fans de la marque, qui renouent ainsi avec l’esprit Swatch des années quatre-vingt...


••• TREMBLÉ
en chronométrant le temps qui nous reste d’ici à la fin du monde grâce à une IWC Pilot Mark XVI ! La montre sera la (vraie) vedette du prochain film d’anticipation de Roland Emmerich, 2012, dont la seule bande-annonce donne déjà le frisson (plusieurs autres vidéos sont à découvrir sur le site officiel de 2012). Argument du film : « Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps... Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés »... Vous aurez compris que Jackson V-Curtis porte une IWC Mark XVI, qui est une des clés du scénario ! Sortie européenne annoncée pour le 11 novembre.


••• ADORÉ
le concept de l’horloge robotisée Stonehenge, qui combine une espèce de grue-Meccano et un affichage digital totalement fou : le robot prend les palettes d’affichage de l’heure et les dispose dans un ordre logique de lecture. Pas rapide, mais spectaculaire : démonstration sur la vidéo explicative réalisée chez Norris Labs, qui a eu l’idée bizarre de cette « horloge » qui évoque Stonehenge par l’alignement circulaire (autour du robot) des palettes d’affichage numérique des heures...
••• CETTE HORLOGE ROBOTICO-DIGITALE constituerait un excellent élément d’animation visuelle pour une vitrine horlogère. Les plus doués peuvent en télécharger les plans ( !) dans le dernier numéro de Robot Magazine, pour les initiés Bot Mag !


••• CONSEILLÉ
au directeur de la rédaction du Temps de prendre un abonnement à Business Montres, ce qui lui coûterait moins cher que de salarier un journaliste pour recopier les informations parues dans Business Montres. Exemple, quand Le Temps évoque (14 octobre) « L’hécatombe des patrons horlogers », on ne trouve pas dans la synthèse de Philipe Gumy un seul exemple qui n’ait pas été révélé précédemment par Business Montres. Etonnant, non, surtout sans jamais citer Business Montres ? Ça doit être une coïncidence... En plus, cette évocation des « chaises musicales » [concept dont les lecteurs de Business Montres sont désormais familiers] est mal collationnée : on ne compte pas « plus de vingt fabricants de montres » qui ont changé de dirigeant, mais une bonne trentaine. Le copié-collé était en panne ?


••• PRIS
rendez-vous avec tous les spécialistes (francophones) du buzz, du viral, des médias sociaux, du B2B-B2C et de l’advertainement, bref du web de demain, les 20 et 21 octobre, à Paris, pour l’événement Buzz the Brand, qui rassemblera les nouveaux gourous de la nouvelle communication digitale. Plusieurs interventions de ces deux journées seront consacrées à l’impact de ce néo-marketing sur les marques de luxe...


••• REPÉRÉ
une nouvelle application horlogère pour iPhone, proposée par Officina di Maestri sous le nom de iSwiss (App Store > Utilitaires > iSwiss) : ce calendrier perpétuel est gratuit (version payante plus complète sous le nom de iSwissDeLuxe), enrichi d’un réveil et augmenté de fonctionnalités réglables. L’équipe de l’Officina di Maestri commercialise également un très amusant elePhone à monter soi-même (support de iPhone en forme d’éléphant, réalisé en plexiglas translucide et fluorescent)...


••• COMPRIS
que c’était loin d’être gagné pour voir l’America’s Cup se courir comme prévu en février, dans les Emirats : BMW Oracle Racing (BOR 90 pour les spécialistes) vient bien d’accepter de loger à bord un moteur destiné à actionner l’hydraulique du multicoque (Alinghi, le defender, avait fait de même, déclenchant la colère de BOR !). Problème : ce moteur destiné à supprimer les wincheurs – sans doute un 16 soupapes fourni par BMW – réclame quelques mois pour être mis au point à bord de BOR 90, qui sera en outre doté d’un spectaculaire mât-aile. On peut donc prévoir de nouvelles péripéties judiciaires, qui permettront aux Américains de gagner du temps. Au fait, toujours pas de sponsor horloger à bord de BMW Oracle Racing, face à Hublot ?


••• RÉFLÉCHI
grâce au nouveau Jupiterium de Panerai (image ci-dessus) à la nouvelle génération des « objets du temps » : au lieu d’être un nouveau planétaire (dans le style de celui que proposait voici deux ans Richard Mille (exclusivité Business Montres du 23 août 2007), ce Jupiterium de Panerai est un pur « objet du temps », qui se permet même d’exprimer un point de vue scientifiquement dépassé (la Terre comme centre d’un système planétaire, qui était la vision pré-copernicienne de l’univers), mais c’est pour mieux faire valoir un événement historique : les découvertes astronomiques jupitériennes de Galilée, qui avait découvert quatre satellites (Io, Europa, Ganymède, Callisto) de la plus grande planète héliocentrée. Le Jupiterium de Panerai (il n’en existera que trois exemplaires) est en fait un calendrier perpétuel, comme le rappelle le cadran « classique » intégré dans la base de cette mécanique horlogère dotée d’une réserve de marche de 40 jours : réalisés en titane, le mouvement et les « bras » qui supportent les astres sont placées dans une sphère qui reproduit les constellations du zodiaque telles qu’on peut les voir dans le ciel.
••• COMME QUOI IL N’Y A PAS QUE DES FAUSSES PANERAI DANS L’ACTUALITÉ : Business Montres reviendra ultérieurement sur la vogue de ces « objets du temps » qui viennent de plus en plus souvent compléter, chez les amateurs, les collections de montres-bracelets au sens classique du terme.

 



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