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Plus original que le tourbillon multi-axes, le carat de diamant « flottant » librement dans un espace non gravitationnel !
Sarcar fait entrer la haute joaillerie horlogère dans l’ère de l'apesanteur et de la complication spatiale...
••• LET TWIST AGAIN
Sarcar ? Sar quoi ? La marque n’est pas très connue en Europe, sinon pour avoir le privilège de poser son stand à l’entrée de Baselworld, face à Patek Philippe. Ce qui serait déjà une bonne raison de ne pas négliger cette maison, d’autant qu’elle prouve, ces temps-ci, un sursaut non négligeable de créativité.
Témoin : le nouveau concept « The twist ». Soit une montre full sertie, avec un boîtier coussin allongé et un mini-cadran des heures décentré à 6 h (index en émeraudes). A 12 h, une « cage » dans laquelle joue un diamant d’un carat, qui peut tourner dans sa résille sur deux axes pour présenter toutes ses facettes au regard. L’effet est saisissant : Waoh garanti !
Le mécanisme de ce Twist a été conçu pour laisser « flotter » le diamant dans le cadran, comme s’il échappait à toute gravité. L’idée a été développée par Giulio Manzoni pour Sarcar, avec l’ambition d’une double convergence : l’ingéniérie technique et mécanique associé au savoir-faire joaillier et à l’art horloger. Le défi était notamment de parvenir à loger ce diamant tri-dimensionnel dans les limites d’un boîtier déjà encombré d’un mouvement automatique. L’astuce a été de permettre au diamant de pivoter dans toutes les directions pour offrir au regard sa culasse aussi bien que sa table ou ses facettes, en lui permettant ainsi de réfléchir la lumière dans toutes les positions...
Inutile d'avoir beaucoup d'imagination pour songer à tout ce qu'on peut ajouter sur un tel cadran, en termes de motifs ou de couleurs, et toutes les histoires qu'on peut y raconter en intégrant ce diamant orbital dans la décoration générale de la montre...
••• LA MAISON SARCAR A PLUS DE SOIXANTE ANS et elle tire snon nom de celui de son fondateur, Carlo Sarzano (on inverse les premières lettres !). Restée confidentielle sur la niche de l’artisanat d’art horloger et joaillier, on la voit désormais se risquer sur le créneau d’une joaillerie plus conceptuelle et technique, comme celle qui est déployée pour la collection « Solitaire » (diamant en orbite autour du cadran grâce à une sorte de « bielle »).
• L’idée peut sembler proche de la lune en trois dimensions inventée par De Bethune, mais le diamant n’est asservi à aucun engrenage et il n’obéit qu’à la fantaisie des mouvements du poignet. Juste pour le plaisir de lancer des éclairs... |