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Coachée par Massimo Macaluso, la manufacture JeanRichard consolide saison après saison sa place de « petite nouvelle » chez les grandes marques...
Il ne suffit pas d'avoirun bon mouvementet un beau design pour réussir.
Il faut aussi du talent. La maison n'en manque pas. La preuve !
••• 2TIMEZONES ZIRCONIUM
« Bon sang ne saurait mentir », doit-on s’avouer en remarquant le parcours sans faute de Massimo Macaluso à la tête de JeanRichard (encore un « fils de... » qui fait ses preuves).
Ce qui n’était que la « petite soeur » de la grande maison Girard-Perregaux est à présent une vraie marque, dotée d’une vraie identité esthétique et d’une vraie légitimité horlogère. JeanRichard est peut-être même la plus grande des « petites marques » de la nouvelle génération – ou alors la plus petite des grandes marques qui font la course en tête du peloton...
La nouvelle 2Timezones Zirconium témoigne parfaitement de cette réussite. Comme son nom l’indique, c’est une montre à double fuseau horaire, qui se permet de proposer un mouvement automatique « 100 % in-house » (pour une fois, c’est vrai !) sur lequel on a greffé un module pour afficher un double fuseau horaire par disques (guichet de l’heure à 12 h et guichet des villes à 6 h). Le double fuseau horaire est réglé par les poussoirs à gauche (avance et recul de l’heure), ainsi que par la couronne à 3 h (indication de la ville).
Sans se contenter de ce mouvement exclusif, qui serait déjà une rareté pour bien des maisons plus huppées, JeanRichard double la mise avec un boîtier coussin de 43 mm en zirconium, composant peu pratiqué par l’horlogerie sous sa forme métallique : seconde rareté, donc, qui se double d’un atout esthétique non négligeable (ce zirconium est très plaisant à l’œil et au toucher). Cette touche de style est complétée par le traitement « poudré » du cadran (beau travail sur les index) et par la lunette en caoutchouc vulcanisé. Soit une belle alternance de nouveaux matériaux (zirconium, titane pour les poussoirs et les couronnes, caoutchouc) et de jeux de lumières grâce aux surfacesmates, polies ou satinées.
Au final, une montre très nouvelle génération, singulière et distinctive sans être forcément spectaculaire, très portable (on n’est pas très loin de la taille et du volume idéal pour une « montre de ville ») et surtout assez exclusive pour qu’on n’en trouve pas le doublon au poignet du voisin (249 exemplaires en édition limitée).
Seul détail qui fait mal : le prix, qui pose JeanRichard en concurrence frontale avec des marques plus renommées, alors qu’il y aurait un bassin de clientèle plus important, plus jeune et plus porteur d’avenir dans un segment inférieur d’accès à la marque...
••• Autre nouveauté marquante de JeanRichard pour cette fin d’année : la Diverscope JR 1000 Goldwaters, une montre de plongée gainée de caoutchouc qui s’offre quelques touches d’or rose pour mieux séduire les city divers. Nous y reviendrons plus tard, mais c'est également très réussi...
••• « GO, MASSIMO, GO » : vas-y, Massimo, ta vision de JeanRichard commence vraiment à prendre forme ! Les lecteurs de Business Montres avaient apprécié ses textos d’actualité : ils ne pourront que mieux comprendre et apprécier la dynamique JeanRichard à travers cette montre...
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