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Prix Montre de l'année : Un excellent cru 2009
 
Le 29-10-2009
de Business Montres & Joaillerie

A croire que les votants du Prix de l’année 2009 (Montres Passion) lisent souvent Business Montres.

Quasiment toutes les montres primées en 2009 nous avaient déjà tapé dans l’œil !
Surtout celles de la nouvelle génération.
Comme quoi...


••• MONTRE DE L’ANNÉE 2009 (RINGIER ET MONTRES PASSION :
VACHERON CONSTANTIN AMERICAN 1921

Plusieurs enseignements à tirer de l’ensemble des récompenses décernées au cours de ce Prix Montre de l’année 2009, organisé par Ringier Romandie et Montres Passion, dans des conditions d’impartialité relativement peu contestables et avec un règlement intérieur très strict :

• RÉFÉRENCE : Le Prix Montre de l’année est désormais un « grand » Prix horloger de référence : c’était encore plus sensible cette année avec l’organisation de la soirée à l’hôtel Intercontinental de Genève. La manifestation a pris désormais une ampleur incontestable et peut faire figure de modèle, tant par le travail en amont des jurés que par leur sélection finale, à laquelle il n’y a rien à redire. Comme quoi l’honnêteté est finalement payante...

• PREMIER PRIX : Il est décerné à la Vacheron Constantin Historiques American 1921 (ci-dessus), qui a sans doute été le modèle néo-classique le plus réussi des collections 2009 (sa version calendrier perpétuel était une « bonne surprise » de Business Montres le 11 novembre dernier). Le jury a vivement apprécié « «l’absolu mariage du classicisme et de l’originalité, du ludique et de l’élégance », mais aussi «sa parfaite réalisation et sa lisibilité ». Comme quoi on peut rester fidèle à son héritage (c’est la vocation de Vacheron Constantin) tout en l’enrichissant de propositions assez décalées pour devenir « rebelles »...

• DEUXIÈME PRIX : Il récompense la Ti-Bridge de Corum, montre qui nous avait tapé dans l’œil à Baselworld et qui symbolise parfaitement les nouvelles ambitions de la marque et de son CEO, l’opiniâtre Antonio Calce (Business Montres du 19 juin), qui avait déplacé à Genève une partie de son équipe. Une vraie montre contemporaine. Comme quoi la passion est aussi toujours payante, dès qu’on accepte de se remettre en question et d’oser aller toujours plus loin sans se renier...

• TROISIÈME PRIX : Il est accordé à la Montblanc Nicolas Rieussec Monopoussoir, chronographe qui a signé l’entrée de Montblanc dans l’univers des marques « vraiment » horlogères. Ayant été un des premiers à le découvrir en 2008, avant sa présentation au SIHH, j’en ai dit assez de bien pour ne pas y revenir, mais c’est une récompense on ne peut plus justifié pour la marque. Comme quoi la rigueur dans la volonté de trouver un enracinement horloger finit toujours par porter ses fruits...

• PRIX MONTRE DAME DE L’ANNÉE : Il va – forcément – à Cartier pour sa Baignoire Grand Modèle, qui concentre toutes les valeurs qu’on peut attendre d’une montre féminine d’exception (design, exécution, style, identité, reconnaissance, prestige de la marque et, bien sûr, séduction). La récompense accordée à cette icône du glamour horloger contemporain ne fait que rendre plus cruelle – et plus révélatrice d’un malaise – l’absence de Cartier au Grand Prix de Genève. Comme quoi on peut compter sur l’intelligence d’un jury de professionnels pour faire preuve de discernement...

• PRIX SPÉCIAL DU JURY : C’est la grande surprise de la soirée, ce prix n’étant pas systématiquement attribué, le jury se réservant avec cette arme la possibilité de distinguer des montres qui ne répondent au cahier des charges du règlement intérieur. MCT, MB&F et Urwerk à l’honneur : la fleur de la nouvelle génération sur le podium, ce n’est certainement pas Business Montres qui s’en plaindra ! D’autant que les montres récompensées, la Sequential One, la HM N° 3 et la UR-CC1 ne sont pas les plus « faciles » de ces marques. Comme quoi le talent créatif et la cohérence d’une démarche de rupture peuvent être reconnus sur le même podium que des marques de très ancienne tradition comme Vacheron Constantin...

• PRIX CAMPAGNE HORLOGÈRE DE L’ANNÉE : Daniel Roth, comme nous l’avons révélé, mais nous n’y reviendrons pas pour avoir déjà donné aujourd’hui quelques éclairages complémentaires (Business Montres du 28 octobre). On va juste ajouter un détail : Bvlgari Time avait interdit à tout collaborateur de la manufacture Daniel Roth de se présenter sur le podium ! On peut le comprendre : on aurait vu monter sur scène le directeur marketing de Daniel Roth, responsable de cette campagne primée, alors qu’il vient d’être licencié par Bvlgari Time qui lui reproche (?) de supposés « mauvais résultats »...

• NOUVELLE GÉNÉRATION : Quatre à cinq de ces montres relèvent clairement de la nouvelle génération (MCT, Urwerk, MB&F, Corum, voire Montblanc pour le Rieussec), mais toutes témoignent d’un regard neuf porté sur l’horlogerie (Vacheron Constantin et Cartier). C’est le signe patent d’un vrai glissement de terrain dans le paysage horloger. On est loin du frileux « retour au classique » qui condamnerait les marques à se contenter de nouvelles animations sur les piliers de leurs collections : toutes ces montres illustrent – chacune dans leur style, néo-classique ou néo-rebelle – une envie de rompre avec les conformismes. Comme quoi l’esprit de rupture n’est pas une question d’âge (celui du capitaine ou celui de la marque), mais de caractère...

 



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