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Un bijou pour les femmes atteintes par un cancer du sein : la communauté joaillière portugaise s’est lancée dans une opération de solidarité qui illustre la puissance et l’efficacité des réseaux sociaux.

••• UN BIJOU POUR OUBLIER LES INSTANTS DIFFICILES

On peut qu’applaudir l’initiative du distributeur portugais Antonio Luis Moura (Omoura Precious Moments, Lisbonne), qui vient de convaincre de nombreux joailliers et bijoutiers du Portugal de s’associer à une campagne de solidarité en faveur des femmes frappées par un cancer du sein. Il s’agit de faire un don à l’association APAMCM (Cancro da mama) – qu’on peut également retrouver sur Facebook (logo ci-dessus) – sous forme de bijoux fantaisie, qui seront ensuite offerts à ces femmes quand elles traversent des instants difficiles, moralement, économiquement ou même moralement.

Les joailliers et leurs équipes de vente ont, de leur côté, mobilisé leurs clients pour cette campagne, qui se terminera le 12 décembre, avec des retours très enthousiastes : 20 000 cartes postales seront envoyées à ses clients. Des centaines de milliers de contacts virtuels sont également programmés sur les médiaux sociaux. Bilan prévisionnel : plus de 5 000 bijoux fantaisie offerts et une collection de près de 120 000 euros pour l’APAMCM, grâce à des dons de 1 euro par personne.

Une opération qui prouve que le nouveau Web 2.0 est un puissant facteur de solidarité sociale et de mobilisation citoyenne. C’est aussi, indirectement, et, sans hypocrisie, un belle idée d’animation sans pression marchande pour un fichier client ! C’est enfin un outil de familiarisation professionnelle avec le monde virtuel et de compréhension de ses nouveaux enjeux. Sur le strict plan de la cohérence médiatique, on insiste sur la valeur du bijou comme refuge moral et physique, sans déprécier sa noblesse mais, au contraire, en élargissant son territoire de légitimité. Une opération qui s'avère donc parfaitement pensée, pertinente et surtout efficace...

A quand une duplication de cette idée dans d’autres pays européens ?