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Un peu de tout ce qui fait le sel de l'actualité horlogère
 
Le 20-11-2009
de Business Montres & Joaillerie

Quelle est la page favorite des lecteurs du Quotidien des Montres ?

Quelle est la montre la plus déjantée de la semaine ?

Qui a la liste des vraies-fausses Panerai ?

Qui donne l'heure aux New York Yankees ?

Combien de boutiques ont été fermées par le groupe Richemont ?

Qui se moque du monde avec le « Swiss Made » ?

...CETTE SEMAINE, LE SNIPER A...

••• COMPILÉ
les statistiques de fréquentation du site Business Montres pour découvrir que « Le sniper du vendredi » est apparemment la page la plus régulièrement fréquentée par les lecteurs. Information transmise au sniper, qui l’appréciera à sa juste valeur et qu’on retrouvera très logiquement, fidèle à son poste de tir, dans la nouvelle version (payante !) du site, désormais agendée pour la fin de l’année...


••• DÉNICHÉ
pour ceux qui n’étaient pas au Grand Théâtre pour la cérémonie du GPH une image du Robocop horloger qui assurait à lui seul le spectacle, les humains s’étant montrés beaucoup moins passionnants. Nom de code : Bumbletime (le « saboteur du temps » ou le « titubeur du temps » ?), pour une réalisation signée RGB Prod. On voit sur l’image ci-dessus que ce M. Bumbletime ne manque pas de complications mécaniques et que chaque passage chez le dentiste doit être particulièrement douloureux...


••• RESSENTI
un grand frisson d’excitation en découvrant le prototype de la « concept watch » Driver 1911 de la marque suisse Louis Chevrolet, qui ne nous avait pas habitués à de telles audaces stylistiques : la pièce est carrossée comme une voiture de course (cadran analogique classique en position driver, c’est-à-dire incliné sur le côté dans l’axe du regard du pilote), avec des indications fonctionnelles en compteurs de bord à aiguilles (sur les bords du cadran) et un insolite « bouchon de réservoir ». Visible à travers une sorte de pare-brise arrière [les initiés reconnaîtront une célèbre voiture de course à double custode arrière], le mouvement fait travailler les rouages comme des embiellages ou des cylindres de moteur automobile ! Du pur délire de designer, à découvrir sur une fantastique vidéo (images virtuelles) du nouveau site Louis Chevrolet. Cerise sur le gâteau : la présentation officielle de cette montre s’accompagnera de la sortie d’un nouveau « dossier Michel Vaillant » [inutile de faire un dessin aux amateurs et aux nostalgiques...] consacré à Louis Chevrolet, sa vie et ses voitures...


••• REMPLACÉ
le monstrueux tableau qui servait à comparer les complications de la Franck Muller Aeternitas et de la Jaeger-LeCoultre Hybris Mecanica (Business Montres du 12 novembre) par un tableau en .pdf plus facile à consulter et à télécharger : il n’a pas été possible de vérifier quelques points en suspens concernant l’Hybris Mecanica, mais l’Aeternitas semble l’emporter en nombre de complications (merci à Olivier Meynard pour la gentille réalisation de ce tableau : il a eu pitié !)...


••• COMMANDÉ
avec impatience les deux volumes consacrés à la marque Panerai, édités par Patrizzi & Co et commercialisés par les éditions Mondani : signés de Dino Zei et de Mario Paci, les deux meilleurs connaisseurs de la marque, ces livres en racontent la vraie histoire, avec toutes les références des montres réellement produites avant 1997 [ne pas confondre avec celles qui sont souvent vendues aux enchères ou chez les marchands], le niveau des stocks de composants disponibles au moment du rachat par le groupe Richemont [composants qui ont justement permis de remonter une hallucinante quantité de vraies-fausses Panerai « historiques »], les brevets de la marque et tous les dessous d’une histoire compliquée. Un livre que les collectionneurs vont adorer, mais que les multiples habitués de la reconstruction de Panerai « historiques » vont détester. On découvre notamment dans ces 780 pages des prototypes inconnus, des accessoires rarissimes et quelques détails amusants sur la cession au groupe Richemont. Pré-lancement le 29 novembre à Milan au showroom Patrizzi & Co et renseignements commerciaux sur le site de Business MontresMondani (480 euros pour 150 ans d’histoire)...


••• REPÉRÉ
deux nouvelles ventes de montres aux catalogues prometteurs, non à Genève, mais à Paris : Nicolas Mauboussin est de retour chez Dens & Co pour disperser ce 20 novembre 165 montres de stylos de collection. Du classique qui ne devrait pas affoler les marchands, ce qui laisse espérer des prix raisonnables pour les amateurs.
• Toujours à Paris, 214 montres de collection (expert : Romain Rea) chez Artcurial le 30 novembre (montres à partir du lot 422). Parmi les pièces les plus alléchantes, une rarissime Rolex-Panerai du Korvettenkapitän Willenbrock, héros des sous-marins allemands pendant la bataille de l’Atlantique. L’estimation à 30 000-50 000 euros laisse entrevoir une belle bataille de collectionneurs...


••• BLOQUÉ
sur son agenda la date du mardi 19 janvier, qui sera celle de la party organisée par Linde Werdelin au salon The Watch Factory @ GTE. Au programme, une présentation de l’impressionnante Total Black DLC Spidolite, dotée d’un mouvement mécanique revu et corrigé par Svend Andersen – ce qui est une intéressante façon de créer un pont entre la nouvelle génération des années dix et la nouvelle génération des années 70-90. Cette party n’est que la première à noter sur une liste d’animations qui créeront l’événement tout au long de la semaine...


••• RESPIRÉ
de soulagement en constatant que les sénateurs français avaient finalement repoussé l’amendement de la commission des Affaires sociales du Sénat, qui visait à taxer les ventes de métaux précieux et de bijoux (alerte Business Montres du 13 novembre). C’était une très mauvaise idée à courte vue pour renflouer le déficit abyssal de la Sécurité sociale, mais on doit s'attendre à ce qu'elle soit plus ou moins reproposée à intervalles réguliers : haro sur le luxe, ça paye toujours !


••• DÉCOUVERT
la nouvelle montre des Yankees new-yorkais : elle est signée N.O.A, acronyme de None of the Above, une jeune marque –italo-suisse comme son nom ne l’indique pas ! Les champions américains de base-ball (logo : le fameux N et Y entrelacés) auront donc une montre suisse. N.O.A [une ancienne entreprise horlogère, devenue marque en 2002 et récemment transformée en référence d’avant-garde] a développé un concept intéressant sur le plan du design, avec des chiffres en 3D posés sur le très large rehaut d’un cadran en cuvette : c’est esthétiquement spectaculaire !


••• JOUÉ
avec le nouveau « configurateur de diamants » produit par le l’atelier RTC, spécialiste genevois de l’interactivité en 3D : on peut varier le sertissage (couleur des pierres, position) d’une montre et la « tester » dans différents habillages. On comprend mieux l’opération sur la vidéo de démonstration de ce configurateur...


••• RENCONTRÉ
un autre spécialiste de l’interactivité et des « réalités augmentées » (Business Montres du 16 février) : au-delà de ces configurateurs et des « horlogers virtuels » (un banc d’horloger sur lequel on peut monter, démonter et remonter chaque composant d’une montre), la tendance est désormais au « tracking de poignet ». Il s’agit de tester, face à une webcam, son vrai poignet avec une montre virtuelle, dont on peut changer l’apparence ou le bracelet. Principale difficulté : faire en sorte que le logiciel... reconnaisse qu’il s’agit d’un poignet, et non d’un cylindre ou d’un tube quelconques, pour qu’il puisse y poser la montre au meilleur endroit, le tout avec un maximum de réalisme carpien. Demain, on pourra d’autant plus acheter dans les e-shops des marques qu’il sera possible d’« essayer » toutes les montres avant de les commander. Au moins deux manufactures sont déjà sur ce coup, qui pourrait révolutionner la communication horlogère : on espère une première présentation à Bâle...


••• TROUVÉ
que la montagne avait accouché d’une souris en découvrant le projet gouvernemental suisse pour l’authenticité du Swiss Made : sujet polémique s’il en est, surtout en matière de montre, produit qui porte le plus à travers le monde l’image de ce Swiss Made. Eh bien, c’est la montre qui aura le droit d’être le moins Swiss Made dans le nouveau dispositif ! 80 % de « matière première suisse » pour les fromages, mais seulement 60 % du « prix de revient » pour les montres (tout comme les couteaux). Les frais de R&D et d’études sont inclus dans ce périmètre des 60 %, qui devient du coup une passoire pour les petits malins.
• Condition supplémentaire, qui promet d’infinis contentieux et recours : il faut que l’activité procurant ses caractéristiques essentielles à la montre se déroule en Suisse – ce qui ne veut rien dire ! Un siège-bidon et une direction-croupion suffiront désormais à prouver la Swissness d’un produit horloger. Bilan : on est passé de la règle des 50 % du prix de revient à celle des 60 %, mais assortie de telles échappatoires que rien ne changera vraiment. « «Nous souhaitons que, pour les montres à mouvement mécanique, le “Swiss made“ ne puisse être attribué que si 80 % du total provient de Suisse. Pour les garde-temps à quartz, le projet présenté dans le message du gouvernement correspond déjà à ce que nous souhaitons », expliquait jusqu’ici Jean-Daniel Pasche, le président de la FH. Moyennant quoi, il ne tarit plus d’éloges sur le projet législatif du conseil fédéral...


••• DÉCELÉ
une incroyable confirmation de la tendance lourde à l’affichage digital dans le travail du jeune designer japonais Yugo Nakamura : si vous n’avez jamais vu un objet du temps à affichage digital instantané heures-minutes-secondes + jour-mois-date, visionnez-vite cet écran trouvé sur son site. Remontage... manuel, exclusivement ! Encore un effort et il décrochera le Grand Prix d’Horlogerie de Genève...


••• PARCOURU
sans grande surprise les statistiques horlogères pour le mois d’octobre 2009 : à quoi bon commenter cette glissade en pente douce et cette « stabilité » du recul. On était sur une piste tantôt rouge, tantôt noire. Désormais, elle est bleue : c’est plus facile, mais ça glisse toujours vers le fond de la vallée... Le haut de gamme et le bas de gamme trinquent le plus, alors que la tranche 200-500 francs résiste bien : dommage, c’est un segment délaissé par les marques suisses ! Les affaires reprennent à Singapour, à Taïwan, en Malaisie et en Corée : pas de quoi pavoiser quand les grands marchés américains, européens, russes et japonais restent aussi déprimés. Même si c’est la confirmation d’une évolution très nette vers une horlogerie à deux vitesses. On accélère en Asie du Sud-Est quand on tire le frein à main dans le reste du monde : ça ne va pas faire du bien au moteur...


••• COMPRIS
un peu mieux les motivations de Poiray pour lancer 17 000 titres sur le marché libre (Business Montres du 18 novembre) : c’est moins une opération destinée à lever des fonds qu’une sorte de restructuration interne pour y loger des parts et préparer des mouvements de capitaux. Manoeuvre financière qui soulève du même coup quelques questions sur l’avenir de Poiray au sein du groupe Alliance Designers et sur la stratégie d'Alain Duménil...


••• COMPTÉ
la fermeture d’une quarantaine de boutiques non rentables chez Richemont, dont 13 pour Montblanc. Une vingtaine d’autres devraient être remises sur le marché dans les mois qui viennent. Objectif : la compression des frais opérationnels du groupe, qui sont en recul de 7 % (dont 30 % pour les frais de communication, ce qui correspond à 50 % de budgets en moins compte tenu du discompte de plus en plus massif pratiqué sur les pages de publicité)...


••• DÉDUIT
que l’effondrement de Dubaï comme métropole proche-orientale du luxe n’entraînerait pas forcément son remplacement par Abu Dhabi, mais plutôt la renaissance de... Beyrouth comme capitale « arabe » de la dolce vita et de l'hyper-shopping no limit – ce qui était d’ailleurs le statut de la capitale libanaise avant la guerre civile de 1976. De nombreuses grandes marques de luxe (Louis Vuitton et Dior, notamment) viennent d’ouvrir des boutiques sur place, alors des malls géants sont annoncés dans les mois qui viennent, avec des centaines de millions de dollars d’investissements : 400 magasins de grandes marques européennes, dont une cinquantaine pour l’horlogerie et la bijouterie, devraient s’ouvrir dans les néo-souks de luxe du centre-ville. Croissance estimée de ce marché libanais du luxe : 15 % par an pour les deux ou trois années à venir...

 



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