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Imaginez des heures qui soient à la fois géométriques et artistiques, capables de mesurer l'espace et le temps, la lumière et la durée.
Le concept d'Hour Color est plus profond qu'on ne l'imagine...
••• UNE NOUVELLE SÉMANTIQUE DE LA CONTINUITÉ
Les heures n’ont pas toujours été conceptuelles et mathématiques : depuis cinq siècles, elles sont définies par un angle horaire (celui de deux aiguilles sur un cercle) ou par un rapport de chiffres codés (affichage digital : on sait ce que 18:34 veut dire, mais c’est purement abstrait). Nos ancêtres ont connu des heures purement acoustiques (les cloches des beffrois et des clochers), solaires (un trait d’ombre sur un cadran), liquides (niveau d’eau sur une clepsydre), fluides (sablier), incandescentes (niveau de combustion d’une ligne d’encens) ou tout simplement astrales (soleil, lune et étoiles). Soit beaucoup de variantes.
En revanche, on a rarement associé les heures aux couleurs, que ce soit pour définir un nouveau code temporel (douze couleurs à mémoriser : pas facile !) ou que ce soit, plus simplement, en habillant le temps de couleurs qui donnent aux heures un contenu chromatique qui aurait du sens. On se réfère ici aux travaux scientifiques sur le chromatothérapie (« guérir par les couleurs »), sachant que ces couleurs sont de pures longueurs d’onde qui ont – peut-être ou sans doute – une influence sur notre vie et notre santé.
Le pari de Hour Color est donc de créer une nouvelle sémantique de la continuité, en y associant des couleurs qui rétroagissent sur la perception des heures. Qu’il soit mécanique, électronique ou atomique, le temps des horlogers est toujours celui de la discontinuité : tic, puis tac, les géniaux inventeurs de l’époque médiévale ayant eu l’audace d’arrêter le temps pour mieux le décompter [ce que ne faisaient pas les garde-temps précédents, fondés sur un concept de fluidité]...
Avec le paramètre couleur, on quitte ainsi le terrain du temps scientifique, qui mesure un intervalle (sur un cadran, un sablier ou une horloge à encens), pour entrer dans le domaine d’un temps personnel, humain, subjectif, qui mesure une durée pour une conscience donnée et ses effets sur un individu précis : la montre ne sait pas ce qu’est l’attente, qui allonge ou raccourcit les heures, alors que l’homme et la femme le savent parfaitement.
C’est donc cette couleur du temps que l’équipe franco-anglaise du concept Hour Color se propose de mettre en scène pour en explorer les confins insoupçonnés.
••• ET LA MINUTE TOURNANTE CHROMATIQUE ?
Beaucoup de mots pour de simples montres et horloges à quartz ? On peut le voir comme ça en s’arrêtant à l’écume des choses. L’interaction de la couleur, de la forme, des objets, de l’art et du temps crée cependant une proposition originale – pas toujours réussie – et personnalisable : la galerie des fonds d’heure imaginés par Hour Color n’est qu’une base de réflexion et un support de méditation sur le retour de la couleur au centre de notre perception du temps.
On y découvrira quelques bonnes idées d’animation horaires à base de chiffres, comme la « minute tournante chromatique », encore jamais osée par un horloger, pour ne rien dire de la « rosace monogoutte chromoséquencée » ou de l'extravagante « minute zigzagante en arc-en-ciel cubiste » [appelations librement définies par Business Montres, à la manière des services marketing de l'horlogerie : ;-))].
L’adaptation à des tableaux modernes fonctionne tout aussi bien (ci-dessus : voir l'explication lumineuse du fonctionnement pour comprendre avant de juger). Prix à partir de 99 euros...
C’est également valable pour la galerie des montres, qui propose des animations très ludiques, comme les aiguilles en tétine de biberon ou les cadrans façon 45-tours des années pop (à partir de 99 euros).
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