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Dans la vraie vie, le Navy SEAL américain Richard « Dick » Marcinko est un mélange de James Bond et de Johnny Rambo.
Son placard de décorations témoigne de sa bravoure.
On l’appelait « Rogue Warrior » (« guerrier voyou ») : un surnom dont il a fait une marque de montres.
Registre viril, macho et politiquement incorrect !
••• VIETNAM, ANTI-TERRORISME ET JEUX VIDÉO
Aux Etats-Unis, Richard « Dick » Marcinko est un peu une légende en même temps que la mauvaise conscience de l’armée et de la Navy américaine : sa biographie est une réjouissante litanie de coups tordus montés contre les ennemis de l’Amérique (Vietnam, Iran, ailleurs) et d’opérations clandestines dans l’anti-terrorisme actif. La liste de ses décorations obtenues au feu est impressionnante. Créateur et responsable du fameux Seal Team Six, ce sosie du rugbyman Sébastien Chabal a toujours raisonné de façon assez binaire, dans une logique ami-ennemi.
Ses missions au sein de l’unité Red Cell, fondée par lui, lui ont valu beaucoup d’ennemis : pour démontrer la vulnérabilité et la perméabilité des sites sensibles de la Navy, il les a infiltrés, attaquant et pénétrant clandestinement dans des sous-marins nucléaires, posant des bombes ici et « torturant » (pas trop quand même) les personnels pour leur faire lâcher les codes de lancement. Evidemment, les commandants d’unités ainsi pris en défaut lui en ont voulu, d’où quelques mésaventures par la suite. Pour plus de détails, on peut se reporter au propre site de Dick Marcinko, qui s’est aujourd’hui reconverti comme consultant en sécurité (Red Cell Int. Corp.), créateur de jeux vidéo et comme... horloger !
••• ROGUE WARRIOR RED CELL
Puisque les marques de montres américaines se multiplient, pourquoi Dick Marcinko ne proposerait-il pas aux « amateurs qui pensent comme lui » quelques collections très typées Navy SEALS, sous sa marque de fabrique : Rogue Warrior ? Logo : le R de Rogue dessiné comme un de ces étoiles d’or, d’argent et de bronze qui parsèment ses décorations pour en accroître la valeur aux yeux des connaisseurs.
Aussitôt dit, aussitôt fait quand on est un homme de décision. Après une ligne Avenger (chrono classique à vocation sportive) et une ligne Interceptor (chrono sportif) sans charmes particuliers, Dick Marcinko a trouvé sa vocation avec la nouvelle série des Red Cell : des montres à vocation « tactique » (boîtier costaud noirci DLC, verre saphir de 4 mm, système d’étanchéité au krypton, cadran ultra-lumineux traité à la Kryptolite, étanchéité à 200 m, mouvement électronique japonais à second fuseau horaire).
Question : « Pourquoi un mouvement japonais et pas suisse ? ». Réponse : « Si vous voulez un coucou, allez en Suisse. Si vous voulez de l’électronique, voyez au Japon ! » Précision : « Pas de mouvements automatiques suisses ! Nos montres ont besoin d’indiquer l’heure avec précision. Si vous cherchez un fond saphir pour voir à travers, des rubis ou des rouages, passez votre chemin »...
Ces montres bénéficient d’un traitement anti-choc original au d3o, nanomatériau utilisé dans l’aérospatiale pour sa capacité à absorber les impacts (vidéo de démonstration) : c’est une exclusivité Rogue Warrior. En prime, deux barrettes sur la face avant de la montre, pour y attacher toutes sortes d’objets dont on n’a pas le droit de parler, sinon il faudrait vous tuer pour garantir votre silence...
Ne pas manquer non plus le trailer de présentation façon James Bond des montres Rogue Warrior : attention, on y égorge des sentinelles !
La communication est virile :
« Vous n’avez pas besoin de cette montre...
• Si vous pensez que mettre une culotte de fille sur la tête d’un terroriste est une torture...
• Si vous pensez que faire entendre du rock à un terroriste est une torture...
• Si vous pensez que fermer la prison de Guantanamo est une bonne idée (là, on n’a même pas envie de vous vendre la montre)...»
Un dernier conseil pour les pros : « Nettoyez bien votre montre du sang dont elle pourrait être éclaboussée avant de nous la renvoyer en SAV : vous ne pouvez pas imaginer ce qu’on nous a renvoyé d’Irak »...
•••• Une bonne revue de cette montre et d'autres images sur le site A Blog to Read...
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