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De retour d’Asie, après une tournée internationale,la première pièce Black Boxest à Genève pour quelques jours : au poignet, c’est encore plus portable, léger et discret que la HM N° 2 « normale ».
C’est même encore plus classe...
••• UNE SURPRENANTE FLUIDITÉ ESTHÉTIQUE
Il y a un vrai contraste entre l’image et le porter : autant la montre paraît massive sur les photos, autant elle se pose doucement sur le boîtier, sans le moins du monde gêner le dos de la main comme tant d’autres grosses montres à couronne proéminente.
En fait, la montre est longue sur le poignet, mais finement profilé, ce qui apporte beaucoup de fluidité et de toucher au toucher : parfaitement équilibrée autour de son bracelet et sans surépaisseur, la montre semble presque soyeuse à l'oeil et à la main.
Difficile à photographier « à l’arraché » du fait des multiples reflets parasites que sa surface peut accrocher, elle se fait très vite oublier sous la chemise du fait de sa structure en titane et de son esthétique plus que minimaliste. En revanche, elle soulève les questions de l’entourage, surpris par ce boîtier inhabituel de l’heure qui réclame quelques instants d’apprentissage.
On découvre avec cette HM N° 2.2 à quel point le boîtier HM N° 2 est finalement très « ouvert » et perméable à d’autres influences. On se souvient de la version artistique créée par Sage Vaughn (vente Only Watch). La Black Box d’Alain Silberstein relance la partie sur un autre terrain créatif. Y aura-t-il une N° 2.3, et avec qui ?
••• Seul inconvénient : il n'y en avait que huit et elles sont déjà « sold out » chez les détaillants asiatiques ou américains. Vous allez donc avoir du mal à en croiser une sur les marchés européens, dont trop de points de vente se sont réveillés un peu tard et sous la pression des amateurs qui avaient découvert la montre sur Internet...
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