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Bruno Meier reconstruit « à sa main » l’équipe dirigeante de Rolex.

Il a choisi Rafael Rolli (ex-Rolex Mexique) pour la direction commerciale internationale de la marque, à Genève.

••• RESTRUCTURATION COMMERCIALE

Juste avant les vacances horlogères, Business Montres révélait l’éjection surprise de Renato Rüedi, le directeur commercial de Rolex. Licenciement « propre » (deux ans de salaire, selon des sources internes !), mais cruel par ses motifs, bien cadrés par Business Montres et un peu gênants quand il s’agit de démarcher les groupes concurrents avec l'intention de se recaser...

Bruno Meier n’a pas tardé à lui trouver un remplaçant en allant chercher Rafael Rolli, qui dirigeait jusqu’ici l’équipe mexicaine de Rolex et qui gérait notamment la relation avec les champions latinos chez les golfeurs ambassadeurs de Rolex.

Soit un homme « à sa main », doté d’une bonne expérience horlogère (on l’a connu chez Ebel) et peu suspect des « dérives heinigériennes » reprochées à son prédécesseur. Soit, aussi, un bon connaisseur d’un marché continental grand-américain – aussi bien yankee que latino – qu’on sait absolument stratégique pour la marque à la couronne.

Bienvenue, cher Rafael Rolli : il y a du pain sur la planche côté restructuration de la politique commerciale des réseaux Rolex !


(selon la tradition Rolex, cette nomination est une information non officielle et non autorisée, mais confirmée par des sources internes)