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MB&F : Quel est le secret de la nouvelle HM2-SV ?
 
Le 06-01-2010
de Business Montres & Joaillerie

La page Facebook de MB&F nous promet une nouvelle « HM2-SV » pour le 12 janvier.

Un nouveau mystère à la Max Busser ?

Votre Quotidien des Montres a mené l’enquête !


••• HM2, ON CONNAÎT... MAIS « SV » ?

Tous les lecteurs de Business Montres auront noté, ces dernières années, le goût infernal de Max Busser pour le teasing, pratique située entre l’appâtage, le piégeage et l’hameçonnage. C’est génial quand c’est réussi, mais les épigones du créateur de MB&F abusent à tort d’une formule dont ils sont loin de saisir les subtilités...

Donc, rien d’étonnant dans un nouveau teaser bussérien, sauf que, désormais, ils sont lancés en priorité sur Facebook et sur Twitter avant d’apparaître sur le site de la marque. On nous parle cette fois, sous la fameuse image des « friends », d’une HM2-SV lancée le 12 janvier.

HM2, on connaît : c’est la montre rectangulaire, Horological Machine N° 2, déjà retraitée à la façon Alain Silberstein (HM N° 2.2.) ou dans le style Sage Vaughn (HM2 Only Watch). Donc, il ne s’agit pas d’une nouveauté, mais d’une déclinaison.

SV : c’est plus mystérieux. SV pour Sage Vaughn : désolé, on a déjà donné ! SV pour les initiales d’un autre artiste ? Max Busser ne ferait pas l’erreur de répéter trop vite une opération « capsule » avec un artiste contemporain. S pour sport ou pour star ? Trop simple. S pour stealth ? Trop Thierry Nataf. S pour soft ? Un peu mou. S pour steel (la montre étant normalement en or ou en titane) ? Pas très crédible. S pour security ? Pas vraiment glamour...

On pourrait continuer ainsi avec le V : version, versatile ou vision ? Et pourquoi pas SV pour space vessel, ce qui ferait très ovni à la mode nouvelle génération ? On n’a que l’embarras du choix entre les adjectifs, les matériaux et les fonctions...

Autant chercher ailleurs et tenter de trouver à quoi ressemble cette montre HM2-SV condamnée à ne naître officiellement que la semaine prochaine. Pas facile, mais on y arrive en frappant à la bonne porte.

Que découvre-t-on ? Une HM2 au profil classique – ou presque ! Premier changement apparent : comme sur la Sage Vaughn, le dessus du boîtier semble avoir été taillé dans un épais verre saphir (S pour sapphire ? Ce serait trop évident...) traversé par deux fois quatre vis, comme la HM2 « simple » (en haut, à droite de l’image ci-dessus). On note d’ailleurs que ces vis sont replacées au même niveau sur l’épaisseur du saphir. On notera au passage que le dessus du boîtier semble avoir perdu ses arc-boutants, si caractéristiques de l’identité HM2, ainsi que la plaque matricule « MB&F » désormais inutile du fait de l’identification immédiate de la montre par tout connaisseur.

Quelques reflets bleus trahissent la réfraction par le saphir anglé de quelques aiguilles (sil y en a, ce qui n’était pas le cas sur les versions précédentes), de « cadrans » ou de pièces bleuies dans le mouvement, désormais sans doute visible à travers le boîtier transparent.

Nouveauté intrigante : les deux « dômes » polis qui apparaissent presque à l’aplomb des cornes (à ne pas confondre avec les « coupoles » des deux cadrans : heures et minutes en bas, lune et date en haut sur l’image ci-dessus) et qui pourraient correspondre – s’ils sont quatre, ce que l’image ci-dessus ne permet pas de confirmer – aux « satellites » qui architecturent les axes de force du mouvement HM2.

Ces éléments de réflexion sont à approfondir dès le 12 janvier, mais on peut parier que Max Busser a compris le message de sa pièce Only Watch, qui ouvrait pour la première fois le « capot » de la HM2, tout comme l'apport esthétique de la HM N° 2.2 d’Alain Silberstein, adoucie par son toucher très particulier et « lissée » par son travail sur les reflets de la lumière. Transparence et apaisement semblent ainsi l’avoir emporté sur la volonté de rupture marquée par les premières séries d’HM2, modèle qui vise désormais à un néo-classicisme inattendu.

Faut-il pour autant penser que Max Busser s’est définitivement assagi et qu’il rentre dans le rang ?

A en croire quelques friends plus loquaces que les autres, c’est l’erreur à ne pas commettre : c’est à Bâle qu’on rejouera Star Wars, voire même Star Trek, et c’est dès cet automne que MB&F a prévu de poser son Millennium Falcon sur Hoth, la cristalline planète des glaces (les fans de Star Wars vous expliqueront)...

 



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