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La guerre des Rotors (5): Pourquoi et comment on doit attribuer à Sarton les mouvements automatiq...
 
Le 19-01-2010
de Business Montres & Joaillerie

Un avant-goût de la conférence-débat où sera dévoilé, cet après-midi, à Genève (17 h, CICG) le dessin d’Hubert Sarton qui change l’histoire du mouvement automatique.

Un avant-goût de ce qui sera montré cet après-midi.


••• QUESTION DE LOGIQUE, ET NON D’IMAGINATION

A propos de l’« invention » du mouvement automatique à rotor, il suffit de raisonner très basiquement et très logiquement. La chaîne des déductions est on ne peut plus élémentaire :

• 1) Le dessin de Sarton retrouvé à et par l’Académie des sciences (Paris) est authentique (à moins d’imaginer que les archivistes de cette vénérable institution sont des faussaires, on ne voit pas comment contester ce fait)...

• 2) Ce dessin explique en tous points le concept mécanique des quatre mouvement automatiques retrouvés à ce jour et attribués jusqu’ici à l’horloger Abraham Louis Perrelet (ensemble dont fait partie le mouvement présenté au musée Patek Philippe et présenté comme tel).

• 3) On doit en conclure que l’auteur du dessin (le plus ancien document probant et attesté à propos de ces mouvements automatiques à rotor) est aussi l’auteur (au moins le concepteur) des principes qui ont guidé la construction de ces mouvements, considérés aujourd’hui comme les plus anciennes « preuves » de l’« invention » d'un calibre automatique (autour de 1770-1780).

• 4) Hubert Sarton, l’horloger liégeois injustement traité par les historiens suisses, est bien l’inventeur des mouvements automatiques à rotor. CQFD...

Rendons donc à César ce qui est à César, et à Flores ce qui lui revient, c’est-à-dire la justice dans le rétablissement d’une vérité historique qui reste apparemment toujours dans la gorge des historiens officiels. Lesquels se sont bien gardés de venir débattre du dessin de Sarton – présenté pour la première fois au public cet après-midi – avec Joseph Flores.

On vérifiera sur l’image ci-dessus à quel point le croquis de Sarton (ici schématisé : Business Montres du 16 janvier et des épisodes précédents) permet seul de comprendre, avec des raffinements techniques qui n’ont été étudiés et décodés jusqu’ici que par Joseph Flores, les mouvements qu’on nous présente encore comme des œuvres d’un certain « M. Perlet »...


Cet après-midi (en soirée dans Business Montres) : le dessin de Sarton !

••• EXPLICATIONS TECHNIQUES POUR BIEN SUIVRE LE DÉBAT

1 - Guide (ou garde) chaîne assurant le blocage du rotor.

2 - Roue de l’inverseur pivotant sur la platine.

3 - Cliquet de l’inverseur pivotant sur la platine (pas visible sur la photo).

4 - Pignon de l’inverseur pivotant sur la platine (pas visible sur la photo).

5 - Roue de l’inverseur fixé sous le rotor.

6 - Cliquet de l’inverseur fixé sous le rotor (pas visible sur la photo).

7 - Pignon de l’inverseur fixé sous le rotor (pas visible sur la photo).

8 - Pignon de la roue relais, engrenant avec le rochet sur la fusée.

9 - Roue relais engrenant avec les pignons des inverseurs.

10 - Cercle de blocage fixé sous le rotor.

11 - Rotor.


Ce croquis, dont l’original se trouve dans les archives de l’Académie des Sciences de Paris, est particulièrement représentatif des automatiques à rotor actuellement connues, ce qui permet, sans abuser de l’histoire, de dire qu’Hubert Sarton est à l’origine de ces pièces, ce qui ne veut pas dire qu’il en est le termineur.

Il confirme donc de ce fait à 100 %, ce que le texte des rapporteurs nous avait enseigné après décryptage, mais que les historiens insuffisamment techniciens, n’avaient pas assimilé. Il est vrai que souvent les images parlent mieux que les mots…

Aux 11 points indiqués ci dessous, il faut ajouter les points ressemblants de la fusée, dont il n’est pas question ici.

Réalisé sur une feuille de 30 cm x 30 cm environ, il présente sur une face l’inscription que l’on voit ici à gauche plus, porté au crayon en dessous : « Montre qui se remonte d’elle même» Sarton 16 déc 1778 - 23 déc. 1778 ».

Sur l’autre face se trouve, en plus du croquis, l’inscription ici à droite, et un rond de 40 mm sans précision (non présenté), mais qui pourrait bien indiquer l’échelle du mouvement déposé par Sarton.

Le montage couleur du bas de page, sur lequel le croquis a été épuré de ses textes est présenté en parallèle avec un des mouvements du type attribué à Perrelet, démontre à quel point les réalisations sont identiques.

Remarques : les points 3 - 4 et 6 - 7, bien visibles sur le croquis ne le sont pas sur la photo, étant placés sous les roues d’inverseurs, points 2 - 5...

 



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