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Horlogerie suisse en décembre 2009
Le redressement se confirme
Après un mois de novembre qui avait vu la baisse perdre nettement de sa vigueur, les exportations horlogères suisses ont confirmé cette tendance en décembre. Elles ont atteint 1,2 milliard de francs, soit un recul de 7,2% par rapport à décembre 2008. L'année 2009 a ainsi bouclé sur un recul global de 22,3% à 13,2 milliards de francs.
La baisse de la valeur en décembre a étéprincipalement due aux montres en or. A l'opposé, les garde-temps bimétalliques ont connu une forte hausse. Les produits en acier se sont maintenus à leur niveau de décembre 2008. Le nombre de pièces exportées a affiché une croissance, grâce à la catégorie autres matières, à l'acier et au bimétallique.
Le redressement n'a pas concerné tous les segments de prix en décembre. Les montres-bracelets de moins de 3'000 francs (prix export) ont affiché une nette croissance dans leur ensemble. Leur valeur globale a progressé de 11,6% et leurs unités de 6,1%. Au-dessus de ce prix, les résultats se sont inscrits en baisse marquée par rapport à décembre 2008.
Les marchés ayant enregistré une croissance en décembre se situent principalement en Extrême- Orient. Premier débouché des exportations horlogères suisses, Hong Kong a encore renforcé sa position en réalisant une forte croissance. Suivant la même tendance, la Chine s'est classée quatrième en augmentant fortement son niveau. Entre deux, les Etats-Unis ont vu leur situation se redresser nettement, tout en restant négative. La France, comme les autres principaux marchés européens, a subi l'effet retard prévu en connaissant une dégradation de ses résultats. Le Japon a continué sur sa tendance baissière.
Les statistiques diffusées par la FH reposent sur des chiffres d'exportation et non pas sur des chiffres de ventes aux consommateurs finaux. Il peut exister des écarts entre ces deux types de résultats. En outre, les statistiques FH résultent de la consolidation des exportations de toutes les entreprises horlogères suisses. Ces statistiques ne permettent pas d'établir l'évolution des affaires d'une entreprise ou d'un groupe en particulier, sachant que la marche des affaires peut être différente d'un acteur à l'autre.
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