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Il ne manque plus que quelques (grosses) poignées d’euros à Michel Fournier pour se lancer dans l’espace et devenir l’homme le plus rapide du monde en même temps que le plus haut sauteur en parachute de l’histoire.
Pour son exploit, il aura bien une Bell & Ross à son poignet, mais d’autres acteurs de l’horlogerie peuvent l’aider à finaliser son exploit...
SOS exploit international !
••• LE GRAND SAUT, CANADA 2010
C’est (on croise les doigts) pour le mois de mai prochain, au Canada : pour son prochain Grand saut, le parachutiste français le plus fou de l’histoire, notre sympathique ami Michel Fournier, doit s’élancer du ballon qu’il a réservé.
Il chutera pendant 40 kilomètres et il dépassera la vitesse du son, seul dans son « scaphandre », une Bell & Ross au poignet, avant de se poser sur un aérodrome de la grande plaine canadienne (ci-dessus : sa BR 02 Instrument et son gant lors des simulations en laboratoire, à 60°C sous zéro pendant 45 minutes).
Il serait ainsi le premier humain à s’être élancé de l’espace, à avoir chuté aussi longtemps et à avoir atteint cette vitesse sans l’aide d’un engin motorisé. Un exploit digne des plus grands aventuriers de l’histoire et des pionniers de l’humanité, puisque son saut – scientifiquement étudié et préparé avec les spécialistes français de l’espace – démontrerait qu’on peut évacuer d’urgence une navette ou un engin spatial en cas de danger extrême. Ce qui est actuellement tout simplement impossible, les vols habités étant des allers sans retour prévu par les moyens du bord...
En mai 2008, Michel Fournier avait frôlé l'exploit, au cours d'une haletante tentative canadienne racontée à l'époque en direct par Grégory Pons sur Worldtempus (25 mai 2008 et les jours suivants)...
Seul problème pour l'exploit 2010 : il manque aujourd’hui à Michel Fournier les trois ou quatre dizaines de milliers d’euros (30 000 à 40 000 pour être exact) qui l’aideraient à boucler définitivement son budget.
Cet ami des montres, qui avait fait appel à Bell & Ross pour s’équiper d’un garde-temps pendant sa chute vertigineuse, espère à présent trouver auprès des autres acteurs de l’industrie horlogère, en tant qu’entreprises (à titre de parrainage professionnel) ou en tant que personnes privées (comme amis), une partie des fonds qui lui manquent pour finaliser sa tentative du mois de mai, lors d’une prochaine « fenêtre » météo à North Battleford (au centre du Canada).
Techniquement, tout est prêt. Il ne manque qu’un peu de carburant pour aider la machine à démarrer ! Et c’est le moment pour les horlogers de se mobiliser : qui, chez les spécialistes du temps, pourrait ne pas rêver d’associer son nom à l’homme le plus rapide du monde ?
••• Son ballon a été fabriqué par Global Western, une société spécialiste des vols stratosphériques. En cas d’échec, il est assuré pour la moitié de sa valeur, soit 360 000 euros. Un sponsor anglais, International Space Brockers, couvre la responsabilité civile à hauteur d'un million d'euros par sinistre, le transport du ballon USA-Canada pour 250 000 euros et une couverture lancement au niveau de 500 000 euros. Tout est donc paré pour la réussite du Grand Saut 2010...
••• Michel Fournier : michel.fournier@legrandsaut.org |