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Pré-Baselworld 2010 (3): Douze nouvelles qui méritent d’être vues (ou zappées) dans 33 jours
 
Le 15-02-2010
de Business Montres & Joaillerie

Une sélection rapide et subjectivedes dossiers pré-Baselworld pour en extraire quelques pépites, pour le pire ou pour le meilleur, pour aller les découvrir sur place ou pour les oublier aussitôt.

Histoire aussi de mieux comprendre les courants forts et porteurs dans cette édition 2010 du plus grand rassemblement mondial de marques d’horlogerie.



••• DOUZE MONTRES DE CE PRINTEMPS 2010

Chapitre 3 du survol des nouveautés déjà dans les tuyaux pour Baselworld 2010 (première salve dans Business Montres et chapitre 2 le 10 février) : combien de ces douze montres, qui expriment toutes une personnalité différente, témoigneront un jour de ce qu’était la création horlogère au printemps 2010 ?

Exprimée en cœurs (de 0, note minimum, à 6, note maximum), la cotation Business Montres prend en compte l’intérêt de la pièce, son originalité et son design, en même temps que son rapport qualité/prix/image.


1)
• BLANCPAIN : VILLERET PHASES DE LUNE
Blancpain remixe à l’infini les classiques de son héritage néo-mécanique de la fin du XXe siècle, quand Jean-Claude Biver avait entrepris de faire revivre la montre mécanique : rien de très surprenant, donc, dans ce triple quantième automatique à phases de lune, sinon qu’il est proposé dans un boîtier demi-savonnette de 40 mm (ce n’est pas grand) et qu’il dispose des « correcteurs sous cornes » – une des plus intéressantes exclusivités de la marque – qui permettent de changer les indications du quantième d’une simple pression du doigt (système sécurisé « idiot-proof » pour les ajustements au « mauvais moment »). Le tout très Blancpain, intéressant par le fond à clapet du boîtier demi-savonnette (communication officielle à découvrir sur Horlogerie suisse, avec discussion sur le forum)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤


2)
• BRM : TRI-ROTOR
Dans un boîtier de 48 mm en titane, cette montre imposante (quoique portable : miracle des cornes courtes bien conçues !) est motorisé par un mouvement manufacture BRM (impressionnante couronne de remontage à deux heures) en Arcap (alliage) monté sur trois triangles en fibres de carbone qui servent de ressort. Le rotor central tripale en Fortal (autre alliage) est fixé au mouvement par un roulement ) double rangée de billes en céramique. Pourquoi « tri-rotor » ? Parce que les mouvements du remontage sont assurés par trois petites masses en Fortal qui tournent au bout de ces pales sur des roulements à billes en céramique : c’est très spectaculaire, animé et presque hypnotisant (image ci-dessus, côté cadran : notez la platine en forme de rouage, reliée au cadran par les trois triangles amortisseurs à ressorts jaunes)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤❤❤


3)
• CUERVO Y SOBRINOS : HISTORIADOR SEMANAL
C’est une montre Cuervo y Sobrinos récemment rapportée en SAV qui a donné l’idée à la marque de relancer ce modèle, dont le mouvement avait été breveté par Cuervo Y Sobrinos dans les années quarante : il permet d’afficher les heures, les minutes, la date, le jour, la semaine et le mois. Les indications de ce quadruple calendrier constituent une animation graphique pour cette montre large (45 mm) et très élégante, délicieusement rétro et dotée d’un mouvement automatique « jurassien » (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤❤


4)
• GUCCI : CLASSIC WATCH
A croire que « classique », pour Gucci, consiste à compiler les tics de la mode horlogère en les liant par une sauce qui ne retiendrait de l’esprit Gucci que les couleurs de la bande vert-rouge-vert : ce chronographe « nautique » en acier PVD noir ou brossé (mouvement quartz) de 44 mm ne se distingue en rien des propositions concurrentes moins chères, sinon, éventuellement par le caoutchouc vert de son bracelet et par le G subliminal qui lie les trois compteurs de son cadran (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤


5)
• LONGINES : LINDBERGH’S ATLANTIC VOYAGE WATCH
Longines rend un hommage intelligent à Charles Lindbergh, non pour sa fameuse traversée de l’Atlantique, mais pour son périple autour de l’Atlantique de 1933 (47 000 km en compagnie de sa femme). Il s’agissait cette fois d’adapter au poignet le chronographe-bracelet dont il s’était servi à l’époque (en fait, une montre de poche adaptée) : la version 2010, modernisée avec beaucoup d’à-propos, marie donc un boîtier de 47,5 mm à fond ouvrant gravé (déclenchement par la couronne) et un mouvement chronographe automatique deux compteurs ETA A027 sous l’élégant cadran animé d’aiguilles bleuies (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤❤


6)
• LUMINOX : DEEP DIVE
Une plongeuse « bien sa peau », confortable avec son boîtier en acier 45 mm, mouvement automatique, étanche à 500 m (valve à hélium), couronne protégée par un dispositif breveté et cadran à système luminescent LLT (Luminox Light Technology) qui garantit 25 ans de luminosité grâce à des micro-capsules de gaz qui diffusent une lumière bleue dans les grandes profondeurs, le tout clairement Swiss Made et très honnête pour le prix compte tenu des performances de cette montre « professionnelle » (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤


7)
• MIRA : SPACE SENSATION
La marque Mira, qui se flatte d’une certaine antériorité horlogère (« Swiss Classic from 350 Light Years »), fait la partie de la promotion 2010 des nouvelles marques présentées à Baselworld : « après une longue éclipse », ce retour sur le devant de la scène se joue sur une singularité horlogère, la syzygie (alignement de plusieurs objets sur un même axe gravitationnel). Sont alignées (mouvement automatique sur boîtier de 42 mm) : les minutes rétrogrades en bas du cadran, la petite seconde au cœur de la montre, l’heure située au-dessus et la marque Mira au zénith (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤


8)
• ORIS : OSCAR PETERSON LIMITED EDITION
Toujours dans l’inusable veine du « retour au classique », une montre automatique (42 mm) on ne peut plus plus simple et accessible, dont le seul détail marquant reste le chiffre romain VIII en plaqué or rose sur le rehaut (allusion aux huit Granny Awards récoltés par Oscar Peterson au cours de sa carrière), mais les index en « touches de piano » (hommage jazzistique oblige) sont également très réussis, les fans appréciant enfin le DVD offert avec la montre (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤


9)
• REBELLION : PREDATOR
Déjà repérée par Business Montres (15 janvier), la première montre ronde de la collection Rebellion est un décalage assez réussi des marqueurs identitaires de la collection carrée, plus « brutale : dessinée par Eric Giroud, elle mélange matériaux innovants et détails stylistiques d’inspiration automobile ou de requalification horlogère, comme la seconde « sectorielle », qui affiche les secondes sur deux secteurs différents (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤❤


10)
• SWISSPACE : RED & BLACK
Enfin, une nouvelle marque un peu amusante, mais, ne nous y trompons pas, en dépit de son nom et de son Swiss Made, la maison est française et c’est une (re)création du groupe Ambre (Morteau, qui gère également Yema). Découverte en juin dernier par Business Montres, SwisSpace (deux S, pas trois) se lance sur les traces de la mythique Spaceman des années soixante-dix, dont elle conservé le boîtier ovale et le bracelet trifide. Douze facettes sur la glace minérale pyramidale (Red), une version noire soutachée de jaune (Black) avec une diabolique aiguille des secondes en fourche et de nombreuses déclinaisons pour une collection dont la communication est aussi forte qu’originale, avec un clip vidéo italien très amusant, qu’on pourra retrouver à Baselworld pour les autres marchés (à découvrir en noir dans cette présentation multi-médias et en rouge dans celle-ci)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤❤❤


11)
• TISSOT : VISODATE 1957 AUTOMATIC
Puisqu’on nous serine depuis deux saisons que la crise permet un « retour au classique », qui pourrait rivaliser, pour trois ou quatre centaines d’euros, avec la réédition modernisée d’une Visodate lancée en 1953 pour le premier centenaire de Tissot ? Il reste de cet héritage une jolie montre « classique », automatique, calendrier jour-date, que certaines préféreront en cadran argenté-boîtier acier 40 mm et d’autres en cadran noir sur boîtier PVD doré (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤


12)
• VICTORINOX : DIVE MASTER 500 BLACK ICE CHRONO
La vogue des chronographes à lecture centrale (minutes et secondes sur ce modèle) se précise : Victorinox en profite pour nous proposer, à prix accessible, un chronographe de plongée (43 mm), étanche à 500 m, paré de couleurs intéressantes (noir pour les conformistes, rouge ou orange, avec bracelet caoutchouc assorti) et doté d’un mouvement à quartz (à découvrir en présentation multi-médias)...
• Cotation Business Montres : ❤❤❤❤

 



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