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Un nouveau concept d’animations visuelles va bouleverser la présentation multi-médias des montres : Xavier Dietlin, l’homme qui met le feu aux vitrines, propose des écrans OLED qui transforment les devantures en mini-chaînes de télé...
••• MATURITÉ DU CONCEPT ERS SCREEN
ERS pour « Easy Refreshing Screen » : un système de mini-écrans ultra-plats qu’on pilote au clavier, avec des images en haute définition : Business Montres avait déjà signalé (3 novembre) cette trouvaille de Xavier Dietlin, « le vitriniste le plus déjanté de l’histoire » (Dietlin Artisans Métalliers), qui ré-invente en multimédias l’art de présenter des montres – et plus généralement l'art de diffuser des informations dans les vitrines en temps réel...
On sort à présent de l’étude des prototypes et de l’expérimentation pour ces écrans OLED : on en verra plusieurs exploitations à Baselworld (toujours chez les mêmes marques pionnières !). La technologie OLED, qui n’a rien d’exclusif pour l’horlogerie, est cependant peu exploitée par une industrie dont la communication repose essentiellement sur le regard. Elle présente trois avantages majeurs :
• la taille réduite de ses écrans (c’est la montre qui est la star, pas l’écran, qui n’est là que pour informer discrètement et compléter qualitativement le travail de séduction de la montre) ;
• la qualité exceptionnelle des images (ces écrans utilisent chaque pixel comme point lumineux indépendant permettant ainsi une qualité d'image, de brillance et de vitesse exceptionnelles) ;
• la dynamique de cette technologie (le système ERS permet de modifier à tout moment et en temps réel des images, des textes et des vidéos en se connectant à l’écran, qui devient ainsi quasiment interactif).
L’apport de Dietlin est ici d’avoir travaillé un environnement électronique exclusif pour permettre de gérer tous ces éléments dans un contexte horloger, mais qui peut dépasser ce cadre pour intéresser toute l'industrie du luxe. On peut désormais gérer textes et images pour les lancer au dixième de seconde, en synchronisation avec d’autres éléments de communication. Au doigt : un clavier suffit. A l’œil : on contrôle parfaitement le flux des images diffusées, qui restent techniquement superbes.
Atouts de cette électronique embarquée, qui est compatible avec tous les développements d’avant-garde de Dietlin (Carrousel, Magic Cube, Raptor, etc.) :
• Contraste : 10 000:1 (parfait pour une vitrine en pleine lumière).
• Angle de vue : 180°.
• Taux de rafraîchissement : 25 images/seconde.
• Capacité : 8 GB.
• Taille image : 9,6 cm x 5,6 cm (16:9).
Utilisations possibles de ces écrans ultra-plats et très élégants : le classique étiquetage d’accompagnement des produits horlogers (prix, renseignements techniques, vidéos de présentation, compléments multimédias, etc.), mais aussi alerte sur les nouveautés, communication sur le lieu de vente (animations, promotions, etc.), renseignements pratiques (horaires, marques représentées), signalétique générale (occupation d’une salle, présentation de conférenciers, etc.).
••• Mini-vidéo à découvrir sur le site de Dietlin Artisans Métalliers (cliquez sur Innovations > ERS Screen). Attention, branchez le haut-parleur : on est dans « Il était une fois la révolution » ! Tout un programme...
••• RÉVOLUTION DANS L’ÉTALAGE : avec ces écrans OLED, la création ou la mise en place quotidienne (le supplice !) d’une devanture devient une mise en scène créative : la vitrine se fait chaîne de télévision multi-marques, dont le programme « au doigt et à l’œil » peut refléter les valeurs de chaque enseigne et des maisons qu’elle représente.
• Changer un prix, introduire de nouvelles données techniques, coller à une campagne de communication, pique la curiosité du passant sont aussi d’occasions d’animer discrètement un éventaire horloger pas toujours dynamique.
• Avantage complémentaire : ces écrans OLED remplaçent toutes les étiquettes traditionnelles et limitent la PLV environnante à l'essentiel : la montre ! Ils ont reconcentrent sur regard au lieu de le disperser par une multitude de sollicitations : les humains du XXIe siècle sont ainsi formatés qu'ils subissent, même sans le vouloir, la fascination pour tout écran allumé...
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