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Horlogerie suisse en janvier 2010
Retour de la croissance, sur une base de comparaison faible
La croissance est à nouveau au rendez-vous des exportations horlogères en janvier 2010, après quatorze mois de baisse marquée. La valeur des produits ayant quitté la Suisse s'est inscrite en hausse de 2,7% par rapport au niveau enregistré en janvier 2009, pour un total de 975,8 millions de francs. La branche a profité d'un effet de base très favorable en raison de la forte baisse affichée l'année passée, mais a surtout confirmé le redressement de tendance amorcé en novembre 2009, qui devrait l'amener progressivement vers de meilleurs résultats.
Les montres-bracelets ont connu une croissance légèrement supérieure aux autres produits, avec une valeur en progression de 3,1%. Les garde-temps bimétalliques ont tiré les chiffres vers le haut, secondés par les montres en acier. En nombre de pièces, la hausse s'est montrée très vigoureuse, grâce aux mêmes matériaux, mais aussi grâce à la catégorie des autres matières. Ce sont ainsi 280'000 pièces de plus qui ont quitté la Suisse.
Les montres de plus de 3'000 francs (prix export) n'ont pas connu la même dynamique que les autres garde-temps en janvier. Leur nombre de pièces a régressé de 6,2%, sans toutefois jouer de rôle très important sur les résultats globaux. En revanche, leur valeur, bien qu'en augmentation de 3,9%, a freiné le rythme plus élevé des autres montres. En effet, en dessous de 3'000 francs, les exportations de montres-bracelets ont vu leur valeur croître en moyenne de 17,9%. En unités, la hausse a même frôlé les 20% (+19,8%).
Sur les différents marchés, les tendances de la fin de l'année 2009 se sont confirmées. L'Extrême-Orient a affiché une très forte croissance, grâce notamment à Hong Kong, à la Chine, à Singapour et à Taïwan. A l'opposé, les Etats-Unis sont restés à un faible niveau, de même que le Japon. Les principaux débouchés européens ont enregistrés un recul et ne devraient pas connaître d'amélioration sensible à court terme.
Les statistiques diffusées par la FH reposent sur des chiffres d'exportation et non pas sur des chiffres de ventes aux consommateurs finaux. Il peut exister des écarts entre ces deux types de résultats. En outre, les statistiques FH résultent de la consolidation des exportations de toutes les entreprises horlogères suisses. Ces statistiques ne permettent pas d'établir l'évolution des affaires d'une entreprise ou d'un groupe en particulier, sachant que la marche des affaires peut être différente d'un acteur à l'autre.
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