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Un survol de l’actualité horlogère en 12 étapes
 
Le 03-03-2010
de Business Montres & Joaillerie

Dans deux semaines très exactement, ouverture des portes de Baselworld 2010, nombril du monde horloger pendant 10 jours.

Il n'y a pas que Bâle dans la vie des montres.

Ces jours-ci, avec la télécommande du Quotidien des Montres,


...ON A ZAPPÉ SUR...

1)
••• LA 1,26 MICRO-SECONDE PERDUE QUOTIDIENNEMENT...
...par la Terre à la suite du tremblement de terre au Chili : selon les experts du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, ce tremblement de terre a déplacé l’axe terrestre de 8 centimètres, ce qui va raccourcir les journées de 1,26 micro-seconde (1,26 milliionième de seconde : 0, 00000126 seconde de soleil en moins). La carte terrestre a également été partiellement modifié, notamment l’altitude de certaines îles (source : Bloomberg)...


2)
••• LA CONFIRMATION DE LA TENDANCE « WELLNESS »...
...dans l’horlogerie, où elle avait été initiée par Philip Stein et sa montre dispensatrice d’énergies positives : cette fois, c’est Frankstone, un concept italien monté par des anciens de l’expérience Sector, qui nous propose de devenir ni plus ni moins que des « shamanes urbains » grâce aux pouvoirs bénéfiques des pierres naturelles dont on peut glisser quelques rondelles dans la montre. Très New Age tout ça, avec un peu de légendes européennes, de la magie africaine et de la culture traditionnelle asiatique : même si les montres sont désespérément classiques (chronos trop compteurs sans vraie originalité), les pierres à glisser dans le boîtier constituent une bonne idée dans le goût « wellness » – il suffit d’y croire et ça ne peut pas faire de mal. Bonne communication sur le site (marque à découvrir à Baselworld, hall 2.0)...



3)
••• LA MORTELLE BEAUTÉ DU NOUVEAU TOURBILLON...
...H8 Sculptura que Beat Haldimann présentera cette année à Baselworld (Watch Gallery du Palace) : c’est un condensé de ce que l’horlogerie traditionnelle sait faire de mieux, dans l’ultra-sophistication technique comme dans la rigueur esthétique (image ci-dessus). Logé dans un boîtier de 42 mm d’une simplicité presque trop démonstrative (la couronne boule cannelée introduit une note de fantaisie classique bien comprise), ce tourbillon volant à remontage manuel est situé au centre de la montre, qui compte trois barillets (18 000 A/h pour la majesté du battement). Il se laisse admirer sous un verre saphir en dôme dont l’effet visuel est proprement magnétique et hypnotisant. C’est tout, et il y a tout : impossible de rien ajouter ou de rien retirer sans casser la magie de cette montre. Attention, chef-d’œuvre, au sens le plus strict du terme !


4)
••• LES 160 ANS DE WALTHAM...
...(maison aujourd’hui au passé mouvementé) qui célébrera cet anniversaire à Baselworld (Hall 2.0) : fondée en 1850 à Roxbury (Etats-Unis), Waltham a été la première manufacture horlogère du monde (1854), ce qui lui permettra de rafler quelques médailles d’or dans les grandes expositions. On trouvera une Waltham sur le tableau de commandes de Lindbergh lors de sa première traversée de l’Atlantique (on peut le vérifier sur l’avion, toujours conservé à Whashington), ainsi dans le cockpit du premier appareil qui a traversé le Pacifique (Californie, Australie, en 1927). Waltham s’installera en Suisse en 1954, avant de lancer la premier montre automatique totalement sous vide (Vacuum, 1966) et créera la montre la plus chère du monde (la Radiant en platine et diamants, baptisée par Frank Sinatra en 1990 à Tokyo). Le site Waltham propose une intéressante base de données pour identifier les anciens calibres...


5)
••• LE RAZ-DE-MARÉE DE TAG HEUER...
...sur le web automobile (Salon de l’auto de Genève oblige), comparé à l’extraordinaire silence du web horloger à propos de ce lancement d’un roadster TAG Heuer Tesla (Business Montres de lundi dernier, 1er mars). Comme on n’imagine pas une bouderie, ni un jugement de valeur négatif vis-à-vis de cette inititiave, une seule explication à cette abstention surprenante (il s’agit tout de même d’un nouveau partenariat, d’une nouvelle montre et d’un nouveau concept de mouvement) : TAG Heuer n’a pas encore diffusé de communiqué officiel et les « animateurs » du prêt-à-penser horloger attendent le coup de sifflet pour ouvrir tous en chœur le robinet d’eau tiède...


6)
••• LA NOUVELLE CAMPAGNE HORLOGÈRE DE GUCCI...
...qui met en valeur – sous le concept Timeless – un certain goût du vintage Gucci (accessoires) pour mieux illustrer l’aspect intemporel des montres et donc la classe transgénérationnelle de ceux qui les portent (quelques images sur le site de mode En Mode Luxe). C’est plutôt bien fait et ça fonctionne bien. Parallèlement, Gucci signe une autre campagne qui met en valeur les artisans – les gens qui font le luxe plutôt que ceux qui les portent (images prises à Florence, en... 1953) : une communication « héritage » parfaitement complémentaire de la précédente et qui fonctionne tout aussi bien...


7)
••• LA F1/CARBON GMT DE JOHN PSZENICZNY...
...qui a mis au point un concept d’affichage circulaire par LED rouges, autour d’un bracelet en fibre de carbone, des 18 villes qui possèdent un circuit de F1. Le designer américain a voulu exprimer une autre vision du temps par cette F1/Carbon GMT particulièrement spectaculaire au poignet, qui dérive d’une proposition précédente, tout aussi conceptuelle, la Crystal Watch...


8)
••• LA RECONVERSION DE LOUIS-ERIC BECKENSTEINER...
...(ex-patron de Yema), qui prend en charge la distribution française de Saint-Honoré Paris (marque familiale indépendante), de Sinn (manufacture allemande de montres typées « militaire » –manufacture parce qu’emboîtant son propre mouvement) et de Elysée (marque allemande fortement portée sur la chinoiserie pour proposer des montres mécaniques très accessibles)...


9)
••• LA VITRINE CABANE DE ZUCCA...
...chez Colette (concept store parisien), qui propose en avant-première la nouvelle Deep Sea Driver, amusante « montre de plongée », ou du moins demie-montre de plongée, puisqu’elle ressemble à une montre nautique dont on aurait raboté les deux joues pour créer une fausse montre rectangulaire, plein d’humour et de couleurs...


10)
••• LA SURPRISE PATEK PHILIPPE...
...dont le site officiel nous apprend que la marque est « la dernière manufacture indépendante de Genève »... Ah bon ? On ne savait pas que Rolex, ni que François-Paul Journe étaient passés avec arme et bagages sous le contrôle d’un groupe, tout comme d’ailleurs – à une échelle plus modeste, Urwerk, MCT et quelques autres. Ne serait-il pas plus juste d’écrire que Patek Philippe est la dernière manufacture familiale indépendante de Genève ? Ce que le texte sous ce titre précise d’ailleurs...


11)
••• LE DE PROFUNDIS ENTONNÉ POUR HUMMER...
...par le site de branding Brandchannel, qui tire quelques leçons de cette aventure : un bon écho à la chronique de Business Montres (28 février), « Qu’allons-nous faire des Hummer de l’horlogerie ? »...


12)
••• LA PRESSION QUE JOSEPH FLORES...
...ne relâche pas face aux « faussaires de l’histoire » qui persistent à ignorer Hubert Sarton, au moins parmi les « inventeurs » potentiels du mouvement automatique à rotor, et qui, le plus souvent, l’ignorent totalement. Sa dernière cible : la Fédération horlogère suisse, actuellement en pleine campagne anti-contrefaçons, qui continuerait ainsi à falsifier l’histoire en persistant à attribuer à Abraham Louis Perrelet (sans preuve) ce que la recherche historique permet aujourd’hui (documents à l’appui) d’attribuer à Hubert Sarton. On trouve toujours sur le dictionnaire Berner mis en ligne par FH (Business Montres du 26 février, info n° 12) l’article « Perrelet (Abram-Louis) 1729-1826 : Eminent horloger suisse, inventeur de la montre automatique dite perpétuelle », ce qui correspond à un état dépassé des connaissances historiques. Qui est donc le « contrefacteur » et le « faussaire » ?

 



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