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Qu’est-ce qu’un «Hummer de l’horlogerie»?
 
Le 04-03-2010

J’ai lu avec beaucoup d’attention un article signé Grégory Pons: “Qu’allons nous faire des Hummer de l’Horlogerie?” daté du 28 février dernier. Si dans le fond je suis d’accord avec l’auteur sur les erreurs faites par certaines marques horlogères, traditionnelles ou récentes, un détail m’a laissé perplexe: le politiquement correct.

Si Grégory Pons me lit, il va sûrement me rire au nez et me répondre de balayer devant ma porte… Lui qui est toujours si prompt à critiquer certaines marques tombant dans les travers du bling-bling et du tout marketing semble retenir sa plume.

Pour ceux qui n’ont pas lu cet article, voici une très courte synthèse: la bulle spéculative a éclaté, et a entraîné la chute de Hummer, la marque symbole des nouveaux riches. Grégory Pons se demande s’il pourrait y avoir un lien entre la faillite d’Hummer et les difficultés rencontrées par certaines marques (problèmes de trésorie, mégalomanie, oubi de l’utilité du SAV…). Et force est de constater qu’on ne peut qu’être d’accord avec ce rapprochement intellectuel.

L’article est bien écrit et pourtant on reste sur notre faim: les marques qu’il décrie sont celles qui sont habituellement soumises à la vindictes des passionnés que l’on retrouve sur les forums. Jacob & Co pour la Quenttin, Zenith (époque Nataf), les montres qui brillent…

Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi s’acharner sur ces marques qui n’ont fait que suivre une tendance et qui ont parfois pris le risque pour de bonnes ou mauvaises raisons de les surpasser? Pourquoi au contraire féliciter un Antoine Preziuso qui présente un tourbillon mastodonte de 65mm de diamètre? Pourquoi féliciter A. Lange & Söhne pour Zeitwerk, une pièce qui à mon goût jure avec le reste de la collection? Pourquoi comparer Alain Silberstein à Audemars Piguet et de fait affirmer que les Royal Oak Grand Prix sont trop colorées par rapport au reste de la collection Audemars? Pourquoi allumer la Quenttin et louer la Cabestan? Pourquoi allumer encore la Quenttin et applaudir la Lange 31? Pourquoi enfin se réjouir du nouveau tourbillon Chanel, qui n’a rien à faire dans ce segment (Chanel ce sont des tailleurs et des parfums, point)?

Où se situe la frontière entre le bon et le mauvais goût? L’éloge et la provocation? Le chef d’œuvre et une daube à 300 000€? Graves questions…

Il s’agit d’une affaire de perception et donc de goût personnel, sans doute passée d’un ton politiquement correct adopté par tous les passionnés de montres lorsqu’ils s’entichent d’une ou plusieurs marques en particulier… J’aurai aimé plus de détails, des exemples plus précis. D’ailleurs, Grégory Pons s’est refusé à en donner davantage.

Peut être ai-je mal interprété cet article… Si vous l’avez lu, peut être accepterez-vous de m’éclairer?

leblogdesmontres.fr

 



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