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Plus question de mettre en doutel’axiome fondateur de la nouvelle génération : les montres sont des jouets de garçon !

La preuve avec la nouvelle Horological Machine N° 4 (MB&F), très inspirée par les Y-wings de Star Wars.

Mouvement « 100 % manufacture », bien entendu !

••• L'ARME FATALE DE L'ALLIANCE REBELLE

Pour ceux qui l’auraient oublié, le Y-wing est un chasseur-bombardier (référence BTL-S3 Y-wing dans la nomenclature de l’Alliance rebelle) armé de torpilles, de canons laser et de canons à ions Armek SW-4, très utilisé par les pilotes de la Nouvelle République.

On peut supposer que, plus jeune, Max Busser faisait l’école buissonnière pour aller au cinéma voir et revoir La guerre des étoiles : en tout cas, les Y-wings lui sont restés dans la rétine ! Pour sa quatrième « machine », dont le design a une fois de plus été confié à Eric Giroud, c’est un mouvement mécanique de « style Y-wing » qui nous est proposé.

Même architecture en Y (image ci-dessus : dessus, dessous), avec les couronnes de remontage dans les longerons (la lecture des heures se faisant dans des « hublots » situés dans le prolongement, à l’avant du mouvement), une disposition assez classique de balancier central (typique du style horloger de MB&F) et du rotor en « astérohache » (cette fois, on est dans Goldorak), plus quelques astuces d’emboîtage dont nous reparlerons.

Ce genre de mouvement n’étant pas disponible « sur étagères », ni même « sur commande » dans les catalogues ETA, tout le calibre a été construit et développé « 100 % in-house » par Laurent Besse, Béranger Reynard et leur atelier (Les Artisans Horlogers, Le Locle). Il ne comporte pas moins de 306 pièces et deux barillets parallèles dans une des deux « carlingues ».

Max Busser – qui avait jusqu’ici utilisé des mouvements Girard-Perregaux (mais aussi un Dimier pour HM N° 1) – accède ainsi au statut recherché de « marque manufacture » – ce qui induit des développements très coûteux pour un seul modèle et une aussi faible production, puisqu’on imagine mal l’architecture très particulière du calibre HM N° 4 resservir pour un HM ultérieure...

Images supplémentaires et en haute définition de cette Thunderbolt sur le site MB&F.


••• Ah, au fait, et le boîtier de la Thunderbolt, à quoi il ressemble : on en saura plus après Baselworld, mais gardez bien en tête l'idée du Y-wing, vous ne serez pas déçu !