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Vingt informations sur les montres à commenter, répéter, déformer ou à zapper...
 
Le 12-03-2010
de Business Montres & Joaillerie

Baselworld : J moins 4 pour tout boucler.

Comme pour tous les salons, le Quotidien des Montres y déléguera son « franc-tireur » pour en explorer les splendeurs et les misères, les grandes scène et les coulisses.

En attendant, avec vingt cibles en ligne de mire, cette semaine...


...LE SNIPER A...

1)
••• RENCONTRÉ ADAM LINDEMANN
...(le nouveau propriétaire d’Ikepod) pour faire le point sur la marque : dans un français impeccable, ce grand collectionneur américain d’art contemporain a l’art de raconter la genèse de la montre Jeff Koons (dernier article : Business Montres du 5 décembre), mais aussi celle du sablier dessiné par Marc Newson (ci-dessus). Un vrai amateur de montres – les plus belles pièces lui sont passées entre les mains – qui a cependant décidé de se recentrer sur une mission : faire entrer l’art contemporain dans l’esprit des amateurs de montres (et non, comme on l’avait pensé, apprendre les belles montres aux amateurs d’art contemporain !) : d’où son association Jeff Koons/Marc Newson pour la montre Horizon Cannonballs (présentée chez Colette : Business Montres du 11 janvier), Jeff Koons ayant choisi de s’impliquer dans un projet de cadran qui l’amusait avec ses couleurs à la Hulk (vert et mauve), ses ponctuations à la Roy Lichtenstein et ses « boulets » hommages aux précédents cadrans de Marc Newson.
D’où, également, le souhait de voir Marc Newson dessiner un « objet du temps » qui soit plus qu’une montre et qui initie les amateurs aux « objets du design » : le succès commercial de ce sablier (image ci-dessus) a été Adam Lindemann, qui espère maintenant recommencer dans une autre direction cette opération « objet du temps » décalé, mais tout de même relié à l’horlogerie (la vingtaine de millions de « nanoballs » métalliques du sablier s’écoulent en une heure, à quelques secondes près, en fonction des variations saisonnières). Ne pas manquer ce sablier à Baselworld, dans le nouveau Hall 4.1 de toutes les découvertes !


2)
••• PRIS RENDEZ-VOUS DANS LE HALL 5
...de Baselworld avec a.b.art, qui présentera une nouvelle collection de montres design sobres et sages en prix : la marque (suisse) a récemment doublé ses commandes au salon allemand Inhorgenta (Munich). Elle a également été nommée au Designpreis Deutschland 2010, ce qui a conforté sa place de leader sur le segment du design Swiss Made. Autre innovation a.b.art de 2010 : le lancement de la série ZS, montre design pour dame à bracelet interchangeable...


3)
••• CONSTATÉ QUE LE SWATCH GROUP NE DÉSARMAIT PAS
...puisqu’il vient d’entamer des négociations avec la COMCO (Commission suisse de la concurrence) pour négocier les modalités de cessation de livraison des composants horlogers d’ETA aux marques extérieures au groupe. Attitude logique et sans surprise, qui devrait au moins prouver à l’industrie que le groupe a bien l’intention d’aller au bout de sa volonté de ne plus servir de « super-marché » aux autres marques...
••• AU NOM DE QUELS PRINCIPES LE SWATCH GROUP, qui semble voler de performance en performance depuis plusieurs mois, se priverait-il d’imposer une pression concurrentielle supplémentaire à ses compétiteurs ? C’est de bonne guerre. Reste maintenant à savoir si cette stratégie qui tient la route sur la papier et à court terme, et qui vise à instiller la peur dans le cœur des adversaires, se révèlera payante à moyen et à long terme : là, rien n’est garanti, d’autant que les adversaire en question ont désormais les moyens de riposter...


4)
••• REFUSÉ D’ALIMENTER LA MACHINE À RUMEURS
...concernant les prochaines possibles acquisitions du Swatch Group, qui ne cache ses moyens de financer une croissance externe accélérée : plusieurs noms de marques et de groupes circulent chez les analystes suisses, mais on ne parvient à faire la part de l’info et de l’intox dans ces bruits de couloir. D’une part, le groupe fait peur à ses concurrents qui pourraient être à vendre. D’autre part, il n’est pas forcément décidé à payer le prix exigé par ces vendeurs pas toujours pressés. Seule certitude : le groupe a aujourd’hui le trésor de guerre qui lui permettrait de s’offrir n’importe lequel de ses concurrents – a fortiori n’importe lequel de ses challengers, y compris ceux qui seraient les plus complémentaires avec sa gamme de marques (notamment Bulgari)...


5)
••• APPRÉCIÉ, EN REVANCHE, L’INTÉRÊT
...de l’analyse marketing du Swatch Group telle que Kalust Zorik (le créateur de la Journée du marketing horloger) a pu la synthétiser pour SwissInfo : les dirigeants du groupe « ont été capables de voir le signal [de la crise], de la transmettre dans l’entreprise et finalement de réagir ». Recette de l’« élixir de longue vie » du Swatch Group au cœur de la crise : « Tissot a un rôle très important dans cette palette, assure Kalust Zorik. C’est la première marque qui ouvre le chemin et la porte du Swiss Made pour toute l’industrie. Comme en ski, elle joue les ouvreurs et aménage une culture horlogère. Les marques de gammes plus élevées – Longines et Omega pour rester dans le groupe - entrent ensuite sur les marchés ainsi préparés. Swatch Group dispose d’une véritable autoroute avec cette configuration. Grâce à sa politique de produits (milieu de gamme), de prix et de distribution très solide, Tissot touche le monde entier et dispose encore d’un très large potentiel de croissance, selon lui. Cette marque véhicule par excellence le Swiss Made, la montre suisse, contrairement à Swatch, qui véhicule plutôt des valeurs fashion »...


6)
••• CROISÉ RICHARD MILLE
...dans les coulisses de deux projets périphériques lancés par la nouvelle génération : le premier est Celsius X VII II, dont Business Montres a déjà beaucoup parlé (et ce n’est pas fini !). Le second est tout aussi intéressant : il s’agit de la jeune équipe de Artime/L’Art du Temps, repérée par Business Montres en octobre dernier et suivie depuis avec curiosité (21 janvier) pour la singularité de leur concept. Richard Mille est un des bonnes fées qui se penchent sur ce projet, rebaptisé L’Art du Temps puisque le nom d’Artime était déposé. Explication de Julien Ado et du de l’artiste illi : « L’Art du Temps est un tableau horloger qui met en scène le rythme d’un lieu en se basant sur des informations récupérées par des capteurs. Ces capteurs récupèrent et analysent des informations sonores et de mouvements. Le tableau artime procède quatre caractéristiques principales : une heure “secrète“, une seconde “propre à chaque lieu“, une heure digitale et une heure rattrapante ». Complexe, bien déjanté et révolutionnaire, mais ça risque de marcher, surtout avec Richard Mille comme parrain. Business Montres y reviendra dans les semaines à venir...



7)
••• ÉTÉ SÉDUIT PAR LE CONCEPT AURORA
...du jeune designer Jihun Yeom, une montre dans laquelle il n’y a ni cadran, ni aiguilles, mais dont le boîtier abrite un système de lecture de l’heure par laser : quand on touche la lunette, l’heure se lit – selon le code conventionnel – avec une aiguille bleue des heures et une aiguille rouge pour les minutes. Seulement, ces « aiguilles » sont des traits de laser, qui n’apparaissent qu’au contact du doigt sur la lunette. Mon heure à moi, quand je veux : cette horlogerie techno-poétique est également très métaphysique ! Démonstration sur Yanko Design (au passage, un sympathique détournement de la pub TAG Heuer avec Leonardo DiCaprio)...


8)
••• VU S’ALOURDIR LA TENDANCE AU TRIPLE PORTER
...lancée par Bovet avec son concept Amedeo (aujourd’hui, le plus abouti, parce que le plus simple et le plus ergonomique)ou par De Bethune avec son idée de « montre convertible » : dans la série des montres de poche reconverties au poignet ou en pendulette, voire en montre de bord pour les automobiles, voici maintenant Chopard et sa L.U.C. EHG, calibre mécanique « à l’ancienne », cadran en style émaillé (« laqué céramique »), bélière pour la chaîne en version poche et socle-bracelet pour la version bracelet. Tout aussi follower et encore moins original, le Grand Regulator Chronoswiss, détachable de son bracelet pour être porté en poche.
••• À QUOI SERT UNE TENDANCE, si ce n’est à être suivie ? Le tout est de ne pas prétendre innover quand le terrain est déjà largement défriché...


9)
••• REMARQUÉ LA FANTASTIQUE CRÉATIVITÉ
...des ingénieurs de Nokia (téléphonie mobile), qui viennent de déposer un brevet concernant un « Piezoelectric Kinetic Energy Harvester » (n° 20100045241 de l’US Patent & Trademark Office américain), soit ni plus ni moins qu’un bon vieux système de rechargement automatique, inventé par les horlogers au XVIIIe siècle (une invention technique du Liégeois Hubert Sarton, en 1778) et réinventé en Suisse par Rolex (1931), puis par les initiatieurs suisses des premiers brevets de style Spring Drive, au début des années soixante (brevets auxquels les Suisses n’ont pas cru, et qui ont inspiré les Japonais du groupe Seiko). Bref, le high-tech téléphonique redécouvre quelques évidences, comme la recharge d’une batterie par une masse en rotation ou en translation : c’est d’autant plus amusant que l’horlogerie redécouvre, au même moment, les télécommunications...


10)
••• REPÉRÉ QUELQUES SYSTÈMES AMUSANTS
...d’horlogerie non conformiste, comme ce planétarium à construire soi-même (tout le système solaire en kit : de quoi tenter les bricoleurs du dimanche), cet autre planétarium en bois (à la manivelle !), cette mécanique céleste très complète (toujours en bois !) ou ce modèle de Lego planétaire aux rouages parfaits. Et si le planétarium était le prochain front des batailles horlogères ? Panerai, Richard Mille ou Louis Moinet ont déjà ouvert les hostilités...


11)
••• TROUVÉ DE PLUS EN PLUS BIZARRE LE MYSTÈRE
...de la vraie-fausse manipulation autour de la Vacheron Constantin n° 70 de la vente Patrizzi à New York (Business Montres du 2 mars) : victime d’un buzz qui a perturbé les acheteurs, la montre a finalement été retirée de la vente, avec d’autant plus d’empressement que les experts de Vacheron Constantin 2010 peinent – semble-t-il – à admettre pour authentique ce que les experts Vacheron Constantin de 1994 avaient certifié sans problème ! De là à imaginer une « manip » vieille de quinze ans : c’est quand même bizarre...
En plus, cette même montre est repassée par les enchères en novembre 2009 (il y a quatre mois !), dans une vente Sotheby’s Genève (lot n° 114, adjugé 56 250 CHF) : comme personne n’en avait contesté l’authenticité à l’époque, c’est encore plus bizarre...


12)
••• ÉTÉ SURPRIS DE LA MATURITÉ HORLOGÈRE AFFICHÉE
...par la nouvelle collection Gant Time, qui n’est pas forcément une marque à voir en priorité à Baselworld, mais qui n’en a pas moins beaucoup de consistance, comme le prouve cette montre de plongée Ocean Grove, très urbaine et très stylée quoiqu’étanche à 1 000 m. Si les marques fashion descendent sur le terrain des montres techniques, beaucoup de pure players horlogers ont du souci à se faire...


13)
••• DÉNICHÉ QUELQUES IMAGES DU « PENDULUM » SECRET
...que TAG Heuer présentera à Bâle, après une apparition furtive dans le roadster TAG Heuer Tesla du salon de Genève : selon Calibre 11, dont les infos – officieuses et très insiders – sont généralement fiables, il s’agirait d’une sorte de micro-rotor pendulaire logé à 9 h dans ce qui semble être une alvéole visible côté cadran. Ce n’est pas un tourbillon, mais ce n’est pas non plus un vrai micro-rotor...
••• BELLE EXTINCTION PAR TAG HEUER de la polémique sur la « misogynie » dont on accusait Jean-Christophe Babin à propos du « succès qu’on mesure en Chine au nombre des maîtresses » (Business Montres du 5 mars). Un dernier commentaire narquois du blog Marketing en Chine : impossible de cacher cette évidence socio-culturelle !
• Belle opération, également, du côté de Facebook, avec un message en direct pour présenter le roadster TAG Heuer Tesla : à découvrir dans une sympathique vidéo, qui sent un peu le bricolage, mais l’initiative va dans le bon sens...


14)
••• COMPATI AVEC NICOLAS SARKOZY
...en découvrant que ce grand amateur de belles montres (sa nouvelle Girard-Perregaux était dans Business Montres le 20 février) s’était vu offrir en cadeau une montre... chinoise par les élève d’une école d’horlogerie du Doubs où il était en visite (vidéo rapide, images et explications commentées « à la gauloise » !)...


15)
••• PROFITÉ D’UN REPORTAGE EXOTIQUE
...pour découvrir une nouvelle marque « Made in Armenia », où elle a été fondée par un des principaux responsables du groupe Franck Muller Watchland, Hrach Gabrielyan (Kaprielian pour d’autres sources, mais ce n’est qu’une question de translation orthographique de l’arménien au français) : il s’agit de la marque AWI (Armenian Watch International), qui semble avoir bénéficié du soutien d’autres marques lors de son lancement (Freelook, Q & Q et Shivas Watches). Des montres apparemment classiques, honnêtement dessinées, qui semblent dotées de mouvements ETA ou Miyota et qui sont réalisées dans une usine dédiée à Erevan (Arménie), à partir de composants venus de Hong Kong. Une boutique monomarque a été ouverte dans la capitale arménienne, rue Abovyan. Rien à voir, donc, avec les productions de Franck Muller, même si certaines montres tonneau, carrées ou en croix d’AWI ont subi l’influence du style Watchland. Bonne histoire et commentaires à propos de la première marque horlogère arménienne sur le blog Armwatch...


16)
••• FAIT UN TIR GROUPÉ DE MONTRES UN PEU ÉTRANGES
...mais bourrées de vitamines créatives qui font réfléchir sur les chemins de traverse de l’horlogerie. Premier exemple relativement sage : la Cristal de Roche du designer Sebastian Krabbe, avec son boîtier en acier travaillé comme un cristal des Alpes (angles et facettes non symétriques) en plus d’un bracelet en lattes de bois qui évoque les chalets...
• La promenade continue avec la montre Lego Star Wars qui marie deux légendes, pour les petits (20 dollars), mais aussi pour les grands qui ont gardé la nostalgie des sabres lasers et des Jedi (30 dollars).
• La montre Hexagon de Tokyo Flash est à ranger dans la catégorie « prise de tête », puisque la lecture de l’heure est tout sauf instinctive, encore que ce soit une pure question d’habitude et de convention. Design superbement maîtrisé pour un concept très radical.
• La montre Zero de Robert Dabi est la montre qui affiche zéro heure et zéro minute, avec zéro couronne, mais plein de couleurs pour un boîtier totalement intégré (une seule pièce !) et un cadran dont les heures et les minutes « glissent » (repérage par le code horaire classique : heures au centre, minutes à l’extérieur) en longues larmes lumineuses. La vidéo d’explication n’est pas inutile...
• Conçue par le designer industriel chinois Lv Zhongfang, la montre Dandelion Tiwe est fondée sur l’idée d’un affichage lumineux (OLED) qui s’anime une fois qu’on a... secoué la montre ! On agite et les points lumineux apparaissent sur le cadran, pour se former en aiguilles (classiques) dès qu’on a touché le verre de la montre. Au-delà du gadget, une réflexion sur les relations entre le temps et l’espace...
• Le concept Equilibrium du groupe Projects Design est une vraie montre (95 dollars) qui sait dessiner la ronde inlassable des heures et des minutes en deux cercles très zen (noir et blanc) qui tournent l’un dans l’autre, avec deux boules rouges pour préciser les heures et les minutes. Un temps quasi-hypnotique dans son ballet yin-yang ultra-minimaliste (démonstration vidéo pour ceux qui n’auraient pas compris)...
• Côté « prise de tête », on appréciera l’idée de la Maze of Time, lancée par le très prolifique Andy Kurovets, qui n’est jamais en retard d’une idée alternative pour les montres [le mystère est qu’aucune grande marque n’ait encore fait appel à lui !]. Impossible de raconter comment on lit l’heure sur cette montre : il faut cumuler deux couleurs pour les heures (affichage numérique) et deux autres pour les minutes (même affichage numérique). Avec des bons yeux, on s’en tire : en tout cas, ça attire... le regard ! Daltoniens s’abstenir...


17)
••• SALUÉ UN PARTANT QUI N’AVAIT PAS DÉMÉRITÉ
...et qui avait beaucoup travaillé pour relancer une marque un peu oubliée : Marc Barachina quitte ainsi Schwarz Etienne, marque chaux-de-fonnière qu’il avait totalement relookée avant de la lancer sur le chemin d’une intégrité horlogère retrouvée – celui de la réalisation de son propre mouvement, à la fois dans un souci d’indépendance et de service aux marques tierces. Il quitte aujourd’hui une « vraie manufacture », remontée sur des bases saines, où ses efforts commerciaux commençaient à porter ses fruits. Sur son agenda : quelques projets dans l’arc jurassien. Dans sa tête : « Foi d’escrimeur, c’est dans la concentration, la précision et la rapidité que résident le succès. Des calculs et du bon sens ! »


18)
••• COMPTÉ LES RÉFÉRENCES DU CATALOGUE
...Omega, marque qui n’était pas particulièrement visée par la dernière chronique vidéo de Business Montres, « Cherchez l’erreur ! », consacrée au débat sur l’« excès de nouveautés » allégué par certains. 1 300 références commerciales : même pour une marque mondiale de premier plan, c’est beaucoup, non ? Et il ne semble pas que Baselworld s’annonce moins prolifique que les autres années pour Omega...


19)
••• CONSTATÉ QUE L’INFLATION VERBALE
...se portait mieux que jamais dans la communication horlogère, avec la classique inflation pré-Bâle : au moins, onze marques annoncent « a new era in timekeeping ». On ne demande qu’à les croire, mais par laquelle faut-il commencer par changer d’ère ? Côté « world premiere », on dépasse les 67 marques pour monter sur le podium de l'hyper-innovation méga-excitante et ultra-jamais vue...


20)
••• CONSEILLÉ À QUELQUES JEUNES CONFRÈRES
...la lecture roborative du blog Le Jura libertaire consacré au « journaliste carpette » : avant Baselworld, ça peut servir et c’est assez roboratif comme « démontage » du système à laminer les velléités d’indépendance d’esprit...

 



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