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Du 18 au 24 mars 2010, la Manufacture organise sa deuxième vente aux enchères en ligne en faveur du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cet événement ravira les collectionneurs, puisqu’il propose l’une des deux montres anciennes de 1958, les Chronomètres Geophysic modèles E168, qui ont accompagné l’exploit de l’alpiniste Stéphane Schaffter et de ses co-équipiers durant l’expédition Geophysic dans l’Himalaya en Octobre 2009.
La totalité des revenus sera remise au parc des Sundarbans en Inde, inscrit dans la liste du patrimoine mondial en 1987.
Situé dans une partie du delta du Gange (Inde), au sud-est de Calcutta et au nord de la baie du Bengale, le Parc national des Sundarbans est notamment connu pour être l’un des derniers lieux d’habitat pour le tigre. Les Sundarbans couvrent 10 000 km2 de terre et d’eau et font partie du plus grand delta du monde, formé par les sédiments déposés par trois grands fleuves : le Gange, le Brahmapoutre et le Meghna qui convergent sur le bassin du Bengale. Ce site est la plus grande région de forêts de mangroves au monde, et la seule habitée par des tigres. La région est également riche en avifaune avec notamment des cigognes à cou noir. Ce parc constitue un important habitat pour les mammifères marins qui fréquentent ses eaux tidales et pour une variété de reptiles comme le crocodile marin.
Au travers de son projet global "Making Time More Beautiful", Jaeger-LeCoultre s’engage pour soutenir des causes liées au développement durable, autant locales qu’internationales. Dans cette même vision, avec "Tides of Time", Jaeger-LeCoultre poursuit son engagement avec le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et l’International Herald afin d’apporter son soutien à différents sites menacés.
La vente aux enchères est une opportunité pour les collectionneurs et amateurs de belle horlogerie de participer à cette cause à nos côtés.
1958, 2009, deux expéditions d’exception
Le Chronomètre Geophysic de 1958 compte parmi les modèles les plus importants de l’histoire de Jaeger-LeCoultre. Il synthétise les valeurs de précision, de résistance et de pureté esthétique. Sa genèse s’inscrit dans le contexte historique scientifique et politique de l’Année Géophysique Internationale 1958. Les caractéristiques techniques du Chronomètre Geophysic répondirent aux besoins des chercheurs, aussi bien dans les bases polaires que dans les laboratoires et les sous-marins. Son boîtier était en particulier dotée d’une calotte en fer doux capable de protéger le mouvement de l’influence des champs magnétiques jusqu’à 600 gauss, une prouesse pour l’époque et un aboutissement dans les recherches scientifiques relatives. Si bien que, lorsqu’un groupe de citoyens genevois, avec l’appui de la ville de Genève, décida d’honorer l’exploit du sous-marin atomique américain Nautilus qui venait de rejoindre le Pôle Nord, le cadeau qu’ils choisirent ne fut autre que le Chronomètre Geophysic.
A l’automne 2009, sous les auspices de Jaeger-LeCoultre, une équipe d’alpinistes chevronnés a relevé un défi extrême avec l’ « Expédition Geophysic » : l’ascension d’un sommet vierge de l’Himalaya, dorénavant baptisé Mont Antoine LeCoultre. Stéphane Schaffter alpiniste suisse émérite était accompagné d’Apa Sherpa, recordman de l’Everest 19 fois et de Little Karim, compagnon de nombreuses expéditions à plus de 8'000 mètres. Dans des conditions extrêmes, nos aventuriers ont accompli leur mission le 22 octobre 2009, et ont atteint les 6589 mètres d’un sommet présentant une réelle difficulté technique. Ce n’est ainsi pas un hasard si deux montres historiques Chronomètre Geophysic de 1958 étaient également du voyage aux poignets de nos alpinistes.
L’une d’elle est précisément le garde-temps mis aux enchères pour ‘Tide of Time’ par Jaeger-LeCoultre. En hommage au défi, le fond de son boîtier porte l’inscription gravée “Geophysic Expedition, Mt Antoine LeCoultre, 6589m, Himalayas, October 22, 2009“, qui en font un garde-temps de collection unique.
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